L'éprise ornait ses chapeaux dès l'éveil ;
Les courtisans lui chantonnant l'amour
Rhabillaient leurs rengaines sous l'oseille
De la lune comme ........ils ne pouvaient du jour
Dérober l'or que revendaient leurs pareilles.
L'acclame voletait si haut dès que la nuit
Tombe de la hauteur des vieilles étoiles
Et l'unique qui ressortait vivant des bruits,
Repartait vite rehausser les grands voiles
Qui tremblotaient de peur entre ses cris.
Le soleil qu'ils attendaient chaque matin
Renaissait à l'est comme la lune de l'érudit ;
Et ne leur offrait que ses chaleurs sans teints.
La belle qu'ils louaient ne déroulait que ses plis ;
Les chants qu'ils psalmodiaient sur leur chemin ;
Nul ne pouvait les entendre comme cette éprise
Volait beaucoup plus, des yeux des passants,
Les regards qu'ils cherchaient entre les brises
Des mots qu'ils soufflaient sans cesse et d'un accent
Qu'elle ne comprenait point pour leur rendre leurs mises.
farid khenat.