ADIEUX
Chaleureux compagnons, je ne vous oublie pas
Toutes ces heures passées dans ces lieux radieux
Où nous avons souvent entremêlés nos pas
Voici pourtant venir le temps de nos adieux
Avant de se livrer au léger flot nouveau
Et d'ouvrir grand ses ailes, il me revient l'image
De tous nos souvenirs sur ce commun radeau
Une idée qui s'envole, quand fuit le doux rivage
L'amitié à grandi joyeuse dans mon âme
Partageant pain et vin, bâtissant notre amarre
Puisse les sombres soirs, l'éclat de cette flamme
Me réchauffer et puis me tenir lieu de phare
Cette lune si pâle, ivre de ses chaleurs
Agonisait jetant ses lumières blafardes
Comme scandalisée quand nos fières haleurs
S'élevaient lentement, violentes et paillardes
Tel je me déshabille et met mon cœur à nu
Si je reprends haleine, mes deux mains sur mes hanches
C'est que sur le chemin, redoutant l'inconnu
Ces souvenirs, je sais, écarteront les branches
Et si je m'abandonne, comme le frêle esquif
Ne croyez ma mémoire vidée par les autans
Que ma fidélité meure sur un récif
Il reste vos visages anoblis par le temps
ADIEUX
Débuté par _Myosotis_, avril 24 2008 09:52
2 réponses à ce sujet
#1
Posté 24 avril 2008 - 09:52
#2 Invité_Apocope_*
Posté 25 avril 2008 - 08:24
Un adieu aux larmes
d'un temps révolu
jeunesse qui désarme
devant l'adulte venu
d'un temps révolu
jeunesse qui désarme
devant l'adulte venu
#3
Posté 25 avril 2008 - 08:38
Merci pour ton commentaire. Il est vari qu'à chaque étape il est dur de quitter son confort et de s'élancer sans remords.
Amicalement.
Amicalement.