Soixante ans
Que t’attends
Sur ton banc
Le printemps
Que les promeneurs passent
Sous d’éparses persiennes
Remontant les impasses
Et le cours de la Seine
Mais un jour ils se lassent
Et se lancent en l’arène
De la mort, y trépassent
Et jamais n’en revienne…
… soixante ans que tu traînes.
Soixante ans
Que le temps
Bien souvent
Te surprends
Que les promeneurs passent
Sous d’épais draps de laine
Recouvrant leurs angoisses
Et les nuits parisiennes
Mais un jour ils se lassent
Et se lancent en l’arène
De la mort, y trépassent
Et jamais n’en revienne…
… soixante ans que tu traînes.
Soixante ans
Que t’attends
Simplement
Le printemps
Que les promeneurs passent
Sous d’éparses persiennes
Remontant les impasses
De leur vie, de la tienne
Mais un jour ils se lassent
Et se lancent en l’arène
De la mort, y trépassent
Et jamais n’en revienne…
Mais un jour oui hélas
Ils se lancent en l’arène
De la mort, y trépassent
Et jamais n’en revienne…
… soixante ans que tu traînes.
Les promeneurs
Débuté par Sebastian1980, mars 04 2007 10:29
4 réponses à ce sujet
#1
Posté 04 mars 2007 - 10:29
#2
Posté 04 mars 2007 - 11:29
Hyper, Bluzy !
Tu m'envoies bientôt le son avec ?
Kurbis.
PS : ton père t'a transmis les scarabés, gloire lui soit rendu.
Tu m'envoies bientôt le son avec ?
Kurbis.
PS : ton père t'a transmis les scarabés, gloire lui soit rendu.
#3
Posté 05 mars 2007 - 12:05
Chapeau bas Seb.
#4
Posté 16 mars 2007 - 07:06
débitait le fonctionnaire qui s’agitait.
#5
Posté 16 mars 2007 - 07:28
On s'éveillait matin, on se levait joyeux, La lèvre affriandée, en se frottant les yeux.