Pour vous, qu'est-ce que la poésie ?

Question ouverte :
#1
Posté 10 mai 2008 - 03:17
#2
Posté 10 mai 2008 - 04:22
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Je vais répondre...
#3
Posté 10 mai 2008 - 10:47
par un emploir particulier de la langue
qui joue sur les sonorités, les rythmes et les images...
Bon appétit
Claricorne
#4
Posté 10 mai 2008 - 10:53
Pour qui ? Comment ? Et ta soeur ?
Puis zut j''ai déjà répondu...
#5
Posté 11 mai 2008 - 12:53
#6
Posté 11 mai 2008 - 03:57
"Quand sa chasse est finie
Le poète oiseleur
Manie
L'outil du ciseleur.
Car il faut qu'il meurtrisse
Pour y graver son pur
Caprice
Un métal au cœur dur.
Pas de travail commode !
Tu prétends comme moi,
Que l'Ode
Garde sa vieille loi,
Et que, brillant et ferme,
Le beau Rythme d'airain
Enferme
L'Idée au front serein.
Les Strophes, nos esclaves,
Ont encore besoin
D'entraves
Pour regarder plus loin.
Les pieds blancs de ces reines
Portent le poids réel
Des chaînes,
Mais leurs yeux voient le ciel.
Et toi, qui nous enseignes
L'amour du vert laurier,
Tu daignes
Être un bon ouvrier." à Theophile Gautier
Theophile Gautier :
"Oui, l’œuvre sort plus belle
D’une forme au travail
Rebelle,
Vers, marbre, onyx, émail.
Point de contraintes fausses !
Mais que pour marcher droit
Tu chausses,
Muse, un cothurne étroit.
Fi du rythme commode,
Comme un soulier trop grand,
Du mode
Que tout pied quitte et prend !
Statuaire, repousse
L’argile que pétrit
Le pouce,
Quand flotte ailleurs l’esprit ;
Lutte avec le carrare,
Avec le paros dur
Et rare,
Gardiens du contour pur ;
Emprunte à Syracuse
Son bronze où fermement
S’accuse
Le trait fier et charmant ;
D’une main délicate
Poursuis dans un filon
D’agate
Le profil d’Apollon.
Peintre, fuis l’aquarelle,
Et fixe la couleur
Trop frêle
Au four de l’émailleur.
Fais les sirènes bleues,
Tordant de cent façons
Leurs queues,
Les monstres des blasons ;
Dans son nimbe trilobe
La Vierge et son Jésus,
Le globe
Avec la croix dessus.
Tout passe. - L’art robuste
Seul a l’éternité.
Le buste
Survit à la cité.
Et la médaille austère
Que trouve un laboureur
Sous terre
Révèle un empereur.
Les dieux eux-mêmes meurent
Mais les vers souverains
Demeurent
Plus forts que les airains.
Sculpte, lime, cisèle ;
Que ton rêve flottant
Se scelle
Dans le bloc résistant !" L'Art
(histoire de voir ce que certain(e)s ont a y repondre)
#7
Posté 17 janvier 2019 - 03:47
Du langage dense.
#8
Posté 17 janvier 2019 - 05:50
Un média ne s'adressant pas à la compréhension mais à la manière d'appréhender le monde.
#10
Posté 17 janvier 2019 - 07:08
Les poètes sont comme les gilets jaunes. Divers et variés, mais au bout de l'aspiration et du trouble, il en demeure l'essentiel.....qui dépasse les égos.
- M. de Saint-Michel aime ceci
#11
Posté 17 janvier 2019 - 07:37
Il y a là une « invitation « pressante à obtenir une réponse qui ne vient pas.Silence et encore et encore.violence vertige ou comique
Qu est ce qui est le plus à même de montrer la poésie sinon le poème.Il n y a rien à définir à circonscrire et poser cette question c est révéler la liberté subtile qui l habite.Elle est puissante jamais aveuglante.Je la sens tel un il qui voyage au milieu d un pays étrange et familier.Elle advient quand nous nous retirons.Qu elle est belle!
- M. de Saint-Michel aime ceci
#12
Posté 17 janvier 2019 - 07:59