Pour le 1er, je citerai Nietzsche : "Et maintenant, reçois en récompense une petite vérité! Je suis assez vieille pour te la dire! Enveloppe-la bien et clos-lui le bec: autrement elle criera trop fort, cette petite vérité."
"Donne-moi, femme, ta petite vérité!" dis-je. Et voici ce que me dit la vieille femme:
"Tu vas chez les femmes? N'oublie pas le fouet!" -
Ainsi parlait Zarathoustra."
pour le 2e Faulkner - qui ne l'oublions pas fut prix nobel de litterature :"La femme est un organe genital articulé doué de la parole et de la faculté de depenser tout l'argent que l'on possede"
Et pour le 3e je me contenterai de dire : Ovide, corrupteur de la jeunesse, j'espere que toi aussi tu as eu droit a la cigue !
Plus serieusement, je trouve une certaine verité a ces propos. Il y a en nous certaines forces sur lesquelles nous refusons de mettre un nom - pour preserver une certaine
morale.Rassures-toi, je ne suis pas mysogyne -comme de nombreuses personnes je suis juste plus sado, que maso

.
Permettez-moi en retour de vous soumettre cette enieme imorallité de l'horrible Leconte de Lisle
Un acte de charitéCertes, en ce temps-là , le bon pays de France
Par le fait de Satan fut très fort éprouvé,
Pas un grêle fétu du sol n’ayant levé
Et le maigre bétail étant mort de souffrance.
Trois ans passés, un vrai déluge, nuit et jour,
Ruisselait par les champs où débordaient les fleuves.
Or, chacun subissait les communes épreuves,
Le bourgeois dans sa ville et le sire en sa tour.
Mais les Jacques, Seigneur ! Dévorés de famine,
Ils vaguaient au hasard le long des grands chemins,
Haillonneux et geignant et se tordant les mains,
Et faisant rebrousser les loups, rien qu’à la mine !
L’été durant, tout mal est moindre, quoique amer ;
On se pouvait encor nourrir, malgré le Diable ;
Mais où la chose en soi devenait effroyable,
Sainte Vierge ! c’était par les froids de l’hiver.
De vrais spectres, s’il est un nom dont on les nomme,
Par milliers, sur la neige, étiques, aux abois,
Râlaient. On entendait se mêler dans les bois
Les cris rauques des chiens aux hurlements de l’homme.
C’étaient d’horribles nuits après des jours affreux ;
Et les plus forts tendaient aux plus faibles des pièges ;
Et le Maudit put voir des repas sacrilèges
Où les enfants d’Adam se dévoraient entre eux.
Donc, en ces temps damnés, une très noble Dame
Vivait en son terroir, près la cité de Meaux.
Quand le pauvre pays fut en proie à ces maux,
Une grande pitié s’éveilla dans son âme.
Elle ouvrit ses greniers aux gens saisis de faim,
Sacrifia ses bœufs, ses vaches, par centaines,
Fondit ses plats d’argent, vendit l’or de ses chaînes,
Donna tant, que tout vint à lui manquer enfin.
Alors, par bonté pure, elle se fit errante ;
Elle allait conduisant son monde exténué,
Long troupeau qui n’était jamais diminué,
Car, pour dix qui mouraient, il en survenait trente.
Mais les villes baissaient les herses, dans la peur
Que la horde affamée engloutît leur réserve.
En ce siècle, - que Dieu du pareil nous préserve ! -
Les bourgeois avaient plus d’angelots que de cœur.
Les campagnes étant désertes, tout en friche,
Il fallait en finir. La Dame résolut
De délivrer les siens en faisant leur salut ;
Car en charité vraie elle était toujours riche.
Une nuit que six cents mendiants s’étaient mis
À l’abri du grand froid en une vaste grange,
Pleine de dévoûment et d’une force étrange,
Elle barricada tous ses pauvres amis.
Aux angles du réduit de sapin et de chaume,
Versant des pleurs amers, elle alluma du feu :
J’ai fait ce que j’ai pu, je vous remets à Dieu,
Cria-t-elle, et Jésus vous ouvre son royaume ! -
Tous passèrent ainsi dans leur éternité ;
Prompte mort, d’une paix bienheureuse suivie.
Pour la Dame, en un cloître elle acheva sa vie.
Que Dieu la juge en son infaillible équité !