Des yeux fluorescents 163ème poème 12 Mai 2008
Dévorant des vallons vivifiants dorés,
Mon esprit se consumait sur d’étranges ifs,
Prison de mon corps, mais qui m’avaient attirés
Sur une mer déchaînée portant aux récifs
Mon âme inanimée, possédée, noyée.
Sans but, sans foi ni loi, l’Océan m’emporta.
Par delà le cap Horn bien loin du foyer,
Telle une goélette, il me porta.
Je crus percevoir en son sein trop enivrant
L’écume des jours dont le désenchantement
Me remis en route pour des monts nuageux.
Je pus distinguer péniblement des yeux,
Qui me miraient comme si je fus imposteur
A leurs manigances secrètes de la peur.
Benoit Tantôt
Des yeux fluorescents 163ème poème 12 Mai 2008
Débuté par Benoittantot, mai 18 2008 11:14
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