5 réponses à ce sujet

[Koyot]

Les battements de mon coeur
Me précipitent dans la fournaise,
Mes poumons brûlent
D'un air devenu trop rare,
Mon cerveau mal irrigué
Me trompe et voile la réalité,
Ma peau de glaise
Semble s'évaporer.
Je ne suis aucun d'eux
Mais tous à la fois,
Tout et rien à la fois,
Mon Dieu? Serais-je schizo?

[F?lice]

Les battements de mon coeur
Me précipitent dans la fournaise,
Mes poumons brûlent
D'un air devenu trop rare,
Mon cerveau mal irrigué
Me trompe et voile la réalité,
Ma peau de glaise
Semble s'évaporer.
Je ne suis aucun d'eux
Mais tous à la fois,
Tout et rien à la fois,
Mon Dieu? Serais-je schizo?

Hyper, Koyot !

je me permets cependant quelques remarques :

- qu'en est-il de tous ces "me", "ma", "mes", "mon" ? Ils restreignent peut-être un peu le point de vue (très, très légèrement, hein... mais quand même)
- la dernière ligne est évidemment de trop... parce qu'elle est suggérée par le reste du texte

Bravo.

Félice.

[Koyot]

je me permets cependant quelques remarques :

- qu'en est-il de tous ces "me", "ma", "mes", "mon" ? Ils restreignent peut-être un peu le point de vue (très, très légèrement, hein... mais quand même)
- la dernière ligne est évidemment de trop... parce qu'elle est suggérée par le reste du texte

Je ne le concois pas sans la dernière justement. C'est un peu comme un monologue interieur. Constatations... Conclusion!

[F?lice]

Je ne le concois pas sans la dernière justement. C'est un peu comme un monologue interieur. Constatations... Conclusion!

Oui, je comprends. J'ai pourtant la sensation que ce n'est pas utile. Je m'excuse d'insister...

Ou alors il faut le dire autrement. Quand le mystère est percé... ça perd presque tout son charme. D'ailleurs, à penser au monologue intérieur... on se dit que la personne qui a cette réfléxion ne se pose pas la question de cette manière. Elle ne met sans doute pas les mots sur ses émotions.

Justement, ça n'est pas une réflexion, mais une émotion. Je ne sais pas... peut-être que le "protagoniste" a peur... oui, je préfèrerais sentir sa peur de la réponse à cette question plutôt que de lire la question elle-même.

C'est mon point de vue. Sans plus. Mais je comprends ce que tu défends.

Félice.

[hurlantenova]

Or les petits enfants, sous le rideau flottant, Parlent bas comme on fait dans une nuit obscure.

[hurlantenova]

Homme de constitution ordinaire, la chair n'était-elle pas un fruit pendu dans le verger, - o journées enfantes !