Tu te tenais fière et impassible
Adossée à la pierre. Les lueurs
De l’aube t’ayant prise pour cible
Marbraient ta peau blanche des langueurs
Froides des halos dispersés, roses
Sous la buée des fenêtres closes
Je cherchais l’onde de ton regard
Sous mille cils infinis et noirs
Et je m’abreuvais à tes soupirs
Tandis que déjà tes doigts graciles
Frémissaient sur mon cou - de désir !
Et me noyaient de charmes agiles
Je suis seul devant les vitres closes
Les phares scintillent et se troublent
Pâlissant l’air de rayons moroses -
Et de nouveau les secondes coulent
Il neige des cendres sur Toulouse
Et, ville rose, tu te grises
Le tourne-disque tourne son blues
Je fredonne, mais, voix, tu te brises
Ô jours bénis, Samedi, Dimanche,
Que vos noms soient litanies - et mon lit,
Diffuse tes parfums ! Tremble, branche,
Oui, tremble sous les cendres de nos nuits

Sans Titre
Débuté par Inti, avril 19 2007 07:06
5 réponses à ce sujet
#1
Posté 19 avril 2007 - 07:06
#2
Posté 19 avril 2007 - 07:39
Les secondes coulent...
#3
Posté 20 avril 2007 - 09:19
Les secondes coulent...
Merci d'être passé...
Il y a un message ?

#4
Posté 20 avril 2007 - 08:42
Quand il ne reste que l'ombre sur la ville...
Joli texte, Inti.
balila
ps : mille sans "s"...
Joli texte, Inti.
balila
ps : mille sans "s"...
#5
Posté 21 avril 2007 - 03:29
Un petit peu partagée...C'est la multiplication des adjectifs dans la première strophe qui...J'aime d'avantage la suite du texte, son rythme, ses couleurs. Voilou.
#6
Posté 21 avril 2007 - 10:20
Un petit peu partagée...C'est la multiplication des adjectifs dans la première strophe qui...J'aime d'avantage la suite du texte, son rythme, ses couleurs. Voilou.
Oui, c'est une vieillerie sur laquelle je suis retombé.
Je n'en garderai que la 4eme strophe, le reste est de peu d'intérêt. Du moins je crois...
Merci de vos lectures !
Inti