Je vieillis, quelque part mon miroir se plisse et
Prend des rides. En haut de l’escalier y’a mon cœur
Qui bat fort, mais y’a plus de sylphide pour me hisser
Encore jusqu'à l’oubli. Ne soyez pas moqueur
Vous qui sous le harnais n’avez encore blanchit
Et faites les moissons qui à ce jour m’échappent.
Les souvenirs suintent sur les murs de l’ennui
Lors que mes attributs sont aux mains d’Esculape.
Dans le jardin de lune il me faudra ravir
La rose noire qui sera mon astre de minuit,
Il sera temps alors d’oublier l’avenir
Et le temps ou ma bouche mordait tous les fruits.
Je me retrouve seul, pas très loin du linceul
Apprivoisant la nuit à grands coups de tilleul,
Je vis sur une patte, la mort me met en joue,
Je fus un mécréant mais, tant pis, je m’absous.
L’iconoclaste, canton 17/03/07
JE M'ABSOUS
Débuté par l'iconoclaste, avril 24 2007 05:10
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