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Laila Saida Salima!


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3 réponses à ce sujet

#1 ornithorynque

ornithorynque

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Posté 25 avril 2007 - 05:26

L'élan vital est fantasme. Toute philosophie s'y embarque, à charge de réflexes aménagés petitement. Et quelle petitesse! A l'espace, la liberté, au bagne, son absence, au sentiment, l'intangible, au mirage, une vision – courte ou éternelle, une vision… de l'aménagé! Fantasmes réduits, fantasmes fantasmés. Il en est un essentiel, libre dans les chaînes, souffrant d'idéal, bronzant au soleil de l'inconnu. Plus blanc, s'entend-il ? Dans la plus neutre indifférence, il se flaire, il se peint, il se chante, il se nie ! Nous sommes-nous jamais éveillés dans les bras du sur-vrai? Il nous domine, vital, vital, il s'injecte de nos peurs et assurances. N'est-ce pas lui, comme l'Idée d'un Tout, qui se décline sous le classique et le quantique, l'infini atomique, astronomique, la collusion, la collision, la vie, les entremorts, l'amour et la haine de la haine et qui nous tous fait saliver… ô féériquement !?

Dans l'odeur de figues chaudes, d'El Bekhur sur les terres d'Elbaz ou de fraîches nuits d'été, je crie « dieu est mort » et le nombril me démange. Laila Sa'ida, Salima ! J'ai soif de m'éveiller librement, plus près de vous, infiniment.

#2 ornithorynque

ornithorynque

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Posté 26 avril 2007 - 12:46

[quote (modifs ici)

#3 Inti

Inti

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Posté 27 avril 2007 - 09:10

L'élan vital est fantasme. Toute philosophie s'y embarque, à charge de réflexes aménagés petitement. Et quelle petitesse! A l'espace, la liberté, au bagne, son absence, au sentiment, l'intangible, au mirage, une vision – courte ou éternelle, une vision… de l'aménagé! Fantasmes réduits, fantasmes fantasmés. Il en est un essentiel, libre dans les chaînes, souffrant d'idéal, bronzant au soleil de l'inconnu. Plus blanc, s'entend-il ? Dans la plus neutre indifférence, il se flaire, il se peint, il se chante, il se nie ! Nous sommes-nous jamais éveillés dans les bras du sur-vrai? Il nous domine, vital, vital, il s'injecte de nos peurs et assurances. N'est-ce pas lui, comme l'Idée d'un Tout, qui se décline sous le classique et le quantique, l'infini atomique, astronomique, la collusion, la collision, la vie, les entremorts, l'amour et la haine de la haine et qui nous tous fait saliver… ô féériquement !?

Dans l'odeur de figues chaudes, d'El Bekhur sur les terres d'Elbaz ou de fraîches nuits d'été, je crie « dieu est mort » et le nombril me démange. Laila Sa'ida, Salima ! J'ai soif de m'éveiller librement, plus près de vous, infiniment.


C'est très vrai. Dans le sens comme dans l'écriture. Il y a là la rare spontanéité de la création, les mots suivent leur cours naturel, l'irrationnel vogue entre pensée et émotion. Et c'est là que les berges sont les plus frappantes. D'être sauvages et grandioses. Vraiment. A la façon des précipices.

Quelle fin !

Amicalement,

Inti

PS. C'est fou ce que les textes descendent vite...

#4 ornithorynque

ornithorynque

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Posté 27 avril 2007 - 08:41

C'est très vrai. Dans le sens comme dans l'écriture. Il y a là la rare spontanéité de la création, les mots suivent leur cours naturel, l'irrationnel vogue entre pensée et émotion. Et c'est là que les berges sont les plus frappantes. D'être sauvages et grandioses. Vraiment. A la façon des précipices.

Quelle fin !

Amicalement,

Inti

PS. C'est fou ce que les textes descendent vite...


Ta loupe est magique, Inti. Objet precieux..
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Orni