« Enfin, si l’on était poète, artiste, écrivain, philosophe, on visait les générations même lointaines, on songeait à la postérité jusqu’à la prolonger si loin dans le perspective qu’elle en devenait immortalité. Il en résultait les plus grandes conséquences pour les œuvres : on faisait des choses durables… C’est dire que la considération de la forme et de la matière des œuvres l’emportait sur toute autre. Ni la nouveauté, ni les effets, ni les surprises n’étaient recherchés comme ils le sont aujourd’hui, car le nouveau et le surprenant, ce sont les parties périssables des choses. »
Paul Valéry, Regards sur le monde actuel, « Notre destin et les lettres », 1937.
"Car le nouveau et le surprenant...
Débuté par J.G. Mads, juil. 22 2008 10:28
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