A ma muse.
Reine de l'Hélicon, as tu pointé ton doigt
Sur ma pauvre dépouille, pour que j'écrive enfin
Aussi bien qu'Hésiode, quand les dieux il tutoie ?
As tu rien qu'un instant pensé à ce dessin ?
Pourquoi lui et pas moi ? Ne le voudrais tu pas
Que là , moi aussi, j'écrive la Théogonie ?
Qu'est ce qui a changé depuis ? À part notre agenda
Aurais tu plutôt peur que ce texte ait vieilli ?
Le monde en a besoin, entends tu le refrain,
Que chantent nos édiles pour aller à l'Olympe,
Le travail est la loi en ce monde incertain,
Regarde ceux qui le prônent comment maintenant ils grimpent
Il faut vite le remettre aux frontons de nos us
« Seul celui qui travaille peut vivre décemment «
Il est donc important que cela fût en sus ;
J'irai chercher les mots qu'on dit auparavant.
Oh ! Muse Héliconniene donne-moi donc ce don,
Qui ferait qu'en poème j'apporterais la sagesse
Aux disciples de Persès qui ont cru en ces cons
Qui réduisent les heures et vénèrent la paresse.
Donne le moi ce don de voyance poétique,
Que par quelques écrits je leur ouvre les yeux
Qu'il y a deux mille ans déjà la politique
Avait compris que ne travaillent pas, que les Dieux.
Oh ! Muse inspiratrice des rois et des poètes,
Je te ferai toujours des hymnes quadripartites
Si toi aussi tu m'aides à devenir l'aède
Qu'on lira dans les siècles, fêté par aphrodite !
Fais que je puisse aussi te dédier ces trépieds
Qui étaient récompense aux joutes d'Amphidamas ;
Fais que mes vers chantent et que cela me sied
Pour que je n'écrive pas que des galimatias.
Moietmoi mai 2007.

A ma muse .
Débuté par Moietmoi, mai 25 2007 12:20
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