
Sans titre
#1
Posté 30 août 2008 - 02:35
Il n'existe plus de mesure
Du temps ;
Nous passons, passants, dans les rues d'une ville qui résiste,
Il n'existe plus de temps.
Coupés, hachés, séparés,
Nos pieds et poings liés reposent sous vide
Dans le grand théâtre
De la décharge municipale.
#2
Posté 30 août 2008 - 03:29
Trop elliptique. Faut faire gaffe avec l'ellipse. Les présentateurs de journaux TV sont parfois tellement elliptiques qu'ils disent n'importe quoi. Par exemple. (Ce qui n'est pas ton cas, inutile de te le dire) POPOV.
#3
Posté 30 août 2008 - 03:53
Ouiais, au début je me suis dit : il pisse 3 gouttes en avant, 2 gouttes en arrière. Et puis j'ai relu. En conclusion : je trouve qu'il faudrait absolument développer (de quelques mots au moins) certains points : le théâtre, la décharge par exemple sont des allégories à filer.
Trop elliptique. Faut faire gaffe avec l'ellipse. Les présentateurs de journaux TV sont parfois tellement elliptiques qu'ils disent n'importe quoi. Par exemple. (Ce qui n'est pas ton cas, inutile de te le dire) POPOV.
J'ai fait un jet plutôt rapide ce matin, quelques minutes. Je reprendrai après sous vide. Je l'ai terminé trop rapidement. Merci,
laurent
#4
Posté 30 août 2008 - 04:16
Pack-shot de fin de soirée – promotion sur les membres
Il n'existe plus de température,
Il n'existe plus de mesure
Du temps ;
Nous passons, passants, dans les rues d'une ville qui résiste,
Il n'existe plus de temps.
Coupés, hachés, séparés,
Nos pieds et poings liés reposent sous vide
A l'intérieur du grand emballage,
Les yeux rivés sur l'extérieur
Et son grand déballage plastique ;
Un père Noël perdu termine son vin parmi les déchets de la sixième avenue,
Ce soir, encore,
La ville craque.
#5
Posté 30 août 2008 - 05:52
#6
Posté 30 août 2008 - 05:55
Je préfère le premier jet. Il laisse plus de liberté au lecteur.
La poésie n'est pas le journal télévisé.
#7
Posté 30 août 2008 - 06:02
Si tu laisses trop de liberté au lecteur il part dans le décor.
#8
Posté 30 août 2008 - 06:07
J'ai pas dit que poésie c'est journal tv ! voyons !
Si tu laisses trop de liberté au lecteur il part dans le décor.
Non, là je ne suis toujours pas d'accord avec toi.
Il faut laisser une totale liberté au lecteur, le laisser déjà en proie à ses émotions.
Comme devant n'importe quelle œuvre d'art ou spectacle de danse.
#9
Posté 30 août 2008 - 06:15
#10
Posté 30 août 2008 - 08:06

Pour ma part, je suis d'accord avec vous deux.
Povoite a pointé une insuffisance, genre : j'ai écrit mon texte en quelques minutes d'un premier jet. Et j'emmerde le lecteur avec ça. (Et il sait de quoi il parle)
Sinon, on m'a souvent reproché de ne pas être assez préçis, et là , ma vision d'approche de celle de Louise. Si tu veux de la précision, tu écris de la prose, un essai, ou tu fais des maths.
Mais, sur ce coup-ci, j'pense sincèrement que mes deux dernières lignes étaient trop faciles. Pas assez pensées.
Malgré tout, quelque chose me turlutepine encore. J'veille au grain.
#11
Posté 30 août 2008 - 08:12
Tu notes, n'est-ce pas, comme ma clairvoyance me fait parler le premier de "gouttes en avant" ?!
Ah ! entre nous, je suis admirable !
#12
Posté 30 août 2008 - 08:35
Vous vous disputez mes jets ? smile.gif
Tu notes, n'est-ce pas, comme ma clairvoyance me fait parler le premier de "gouttes en avant" ?!
Ah ! entre nous, je suis admirable !
T'es pas Paname non plus.
#13
Posté 30 août 2008 - 08:50
bon je viens de lâcher une caisse dans le gros salon : du old school écrit y a moins de deux minutes
#14
Posté 30 août 2008 - 10:02
'le détail qui tue'
tu dois trop boire, garde le premier.
Sinon je n'ai pas compris pourquoi le temps n'existait plus. Il y a l'horaire du journal télévisé, du travail, des vacances, des loisirs, du squatch, des pauses cigarettes, etc. Très précis. Le temps des manifestations : la gay pride, la course de rollers parisienne, paris plage, les jeux olympiques, le temps des commémorations.
Le temps n'existe plus seulement les 5 secondes avant l'épilepsie. (voir Dostoievski) Ou non (je ne suis pas épileptique). Ou quand la beauté surgit à l'improviste, n'importe où.
La conscience du temps, elle, change, suivant l'époque dans laquelle évolue l'homme.
#15
Posté 30 août 2008 - 10:19
haha le père noel
'le détail qui tue'
tu dois trop boire, garde le premier.
Sinon je n'ai pas compris pourquoi le temps n'existait plus. Il y a l'horaire du journal télévisé, du travail, des vacances, des loisirs, du squatch, des pauses cigarettes, etc. Très précis. Le temps des manifestations : la gay pride, la course de rollers parisienne, paris plage, les jeux olympiques, le temps des commémorations.
Le temps n'existe plus seulement les 5 secondes avant l'épilepsie. (voir Dostoievski) Ou non (je ne suis pas épileptique). Ou quand la beauté surgit à l'improviste, n'importe où.
La conscience du temps, elle, change, suivant l'époque dans laquelle évolue l'homme.
Je te donnerai la main un jour, tu comprendras. Et, effectivement, on ira boire avec le père noël.
Ce détail me gêne un peu.
Si la mesure du temps n'existe plus, le temps n'existe plus. On est ailleurs. Que tu sois pd ou pas (pour la gay pride), t'as bien parlé d'épilepsie.
Vivien Foe, j'irai voir tes textes. Mais, avant, j'ai quatre-vingt-mille-quatre-cent-quatre inédits de povoite à lire.
Putain.
Néanmoins, je prendrai quelques poses sensuelles avec Louise Brune de temps à autre.
#16
Posté 30 août 2008 - 10:24
Je vais dormir.
#17
Posté 30 août 2008 - 10:34
Je vais me coucher, mais je ne vois pas pourquoi la mesure du temps n'existe plus. On a des montres, des horloges, des dates et des fêtes. Bien entendu, si toi poète sensible, ne trouve plus de sens à ces dates, ces fêtes, ces tâches quotidiennes etc, alors la mesure du temps se dégrade pour toi, et tu bois du vin rouge.
Je vais dormir.
Tu veux dire que le cerveau a toujours le dessus ?
#18
Posté 31 août 2008 - 12:43
Bisous.
#19
Posté 31 août 2008 - 12:51
Il veut dire que ton premier jet était le meilleur puisque pas travaillé. Donc vrai. L'autre n'est que blablebla, rien. Non, vraiment j'insiste pour garder le premier. J'insiste, sans hurler. Pourquoi un masque en poésie ?
Bisous.
On s'fait une partie de D.S. ?
#20
Posté 31 août 2008 - 12:57
#21
Posté 31 août 2008 - 01:00
Franchement ? bin nan. Hihi. Mais merci de l'avoir proposé. Là , je rentre d'un cirque assez étrange, l'anniversaire de la libération... J'y reviendrai... Bisous
Hi hi.
#22
Posté 31 août 2008 - 10:40
Pas de dilution!
#23
Posté 31 août 2008 - 11:51
Pack-shot de fin de soirée – promotion sur les membres
Il n'existe plus de température,
Il n'existe plus de mesure
Du temps ;
Nous passons, passants, dans les rues d'une ville qui résiste,
Il n'existe plus de temps.
Coupés, hachés, séparés,
Nos pieds et poings liés reposent sous vide
A l'intérieur du grand emballage,
Les yeux rivés sur l'extérieur
Et son grand déballage
Plastique ;
La couverture médiatique ne réchauffe pas.
Ce soir, encore,
La ville craque.
#24
Posté 31 août 2008 - 12:50
je ne comprends pas pourquoi tu demandes l'avis des lecteurs pour écrire TON poème. Pourquoi tu le rectifies en fonction des commentaires de x ou y ? Tu dois écrire ton texte comme un jet, comme un Je, comme te vient l'encre, en pleine figure ou en pleine veine, sans penser si cela va plaire, déplaire, à x ou y. Il ne doit que TE/Je plaire, correspondre à ton Je, ton émotion-sentiment-ressentiment du moment. Je pense que c'est la meilleure manière d'écrire, d'être satisfait, la plus sensible au regard du lecteur. Ceci étant, cela ne veut pas dire que l'on apprend pas, cela ne veut pas dire que l'on ne doit pas évoluer. Le commentaire a son utilité : celle de savoir si tu as réussi à transmettre ce que tu voulais transmettre. En fonction de cela, tu réfléchis, tu travailles, tu reprends éventuellement, mais tu ne soumets pas ton texte au lecteur comme un " devoir " à réussir. D'ailleurs, dans 1 jour, 2 ou 3 ou 6 mois, tu verras autre chose que ce que tu voulais transmettre. Voilà mon avis.
J'ai reçu ton mail, je prends le temps de te lire et je te répondrai. Merci.
#25
Posté 31 août 2008 - 01:51
Abraham,
je ne comprends pas pourquoi tu demandes l'avis des lecteurs pour écrire TON poème. Pourquoi tu le rectifies en fonction des commentaires de x ou y ? Tu dois écrire ton texte comme un jet, comme un Je, comme te vient l'encre, en pleine figure ou en pleine veine, sans penser si cela va plaire, déplaire, à x ou y. Il ne doit que TE/Je plaire, correspondre à ton Je, ton émotion-sentiment-ressentiment du moment. Je pense que c'est la meilleure manière d'écrire, d'être satisfait, la plus sensible au regard du lecteur. Ceci étant, cela ne veut pas dire que l'on apprend pas, cela ne veut pas dire que l'on ne doit pas évoluer. Le commentaire a son utilité : celle de savoir si tu as réussi à transmettre ce que tu voulais transmettre. En fonction de cela, tu réfléchis, tu travailles, tu reprends éventuellement, mais tu ne soumets pas ton texte au lecteur comme un " devoir " à réussir. D'ailleurs, dans 1 jour, 2 ou 3 ou 6 mois, tu verras autre chose que ce que tu voulais transmettre. Voilà mon avis.
J'ai reçu ton mail, je prends le temps de te lire et je te répondrai. Merci.
Ecrire est une nécessité personnelle.
Cela ne signifie pas que l'écriture est exclusivement personnelle.
Il y a quelque chose de présomptueux dans l'idée du premier jet, comme il y a quelque chose d'insultant dans l'idée de me comparer à un élève.
N'étant pas excessivement chrétien, je ne demanderai pas de pardon.
Ecrire, pour moi, doit être personnel au sens de "relationnel". Une relation de soi à soi. Cependant, nous ne sommes jamais seuls. Nous sommes seuls avec les autres. Je ne peux pas dire en un jet : je suis dans la vérité, je suis dans ma vérité.
Parce que ma vérité, mon « je », en plus d'être une relation avec moi-même, est une relation avec les autres. Les autres me font retour dans ce que je suis de meilleur et dans ce que je suis de pire.
Si je peux me permettre, c'est ton commentaire qui manque de "je", parce qu'il ne prend pas suffisamment en compte mon "je" : j'ai posté suffisamment de poèmes et de commentaires ici, j'ai montré suffisamment de moi que pour être perçu comme un individu à part entière, un individu entier.
Le chemin qui mène a soi est incertain. Il est peut-être même impossible.
La seule possibilité est de se mettre du côté de la vie, de croire en soi et en son propre chemin détourné. Les autres sont des signes, dans la façon dont ils se présentent à nous et dans la façon dont ils nous égratignent.
J'ai écouté ces coups de griffes. Et j'ai répondu en temps réel.
Que j'accepte ou sois d'accord avec certains sur certains points ne signifie pas que je sois un être esclave, sans spontanéité, sans "je". Ca signifie que j'accepte la rencontre avec un autre qui me parle et que je suis prêt à essayer plusieurs places jusqu'à ce que je me sente chez moi.
C'est loin d'être débile.
Je suis un humain. Pas un clone. J'ai une histoire.
Merci de ton post et du temps que tu as pris pour l'écrire, pour réagir.
#26
Posté 31 août 2008 - 01:55
TROISIEME JET
Pack-shot de fin de soirée – promotion sur les membres
Il n'existe plus de température,
Il n'existe plus de mesure
Du temps ;
Nous passons, passants, dans les rues d'une ville qui résiste,
Il n'existe plus de temps.
Coupés, hachés, séparés,
Nos pieds et poings liés reposent sous vide
A l'intérieur du grand emballage,
Les yeux rivés sur l'extérieur
Et son grand déballage
Plastique ;
La couverture médiatique ne réchauffe pas.
Ce soir, encore,
La ville craque.
Ce 3ème jet me plait beaucoup. Il laisse assez de liberté au lecteur et pourtant est plus précis que que le 1er jet.
#27
Invité_Melle Say_*
Posté 31 août 2008 - 02:02
Ce 3ème jet me plait beaucoup. Il laisse assez de liberté au lecteur et pourtant est plus précis que que le 1er jet.
d'accord avec Louise.
ce 3ème jet est le meilleur des 3, à mon avis... en tous cas, c'est celui que je préfère...
bizzz
#28
Posté 31 août 2008 - 02:08
#29
Posté 31 août 2008 - 02:11
Ecrire est une nécessité personnelle.
Cela ne signifie pas que l'écriture est exclusivement personnelle.
Il y a quelque chose de présomptueux dans l'idée du premier jet, comme il y a quelque chose d'insultant dans l'idée de me comparer à un élève.
N'étant pas excessivement chrétien, je ne demanderai pas de pardon.
Ecrire, pour moi, doit être personnel au sens de "relationnel". Une relation de soi à soi. Cependant, nous ne sommes jamais seuls. Nous sommes seuls avec les autres. Je ne peux pas dire en un jet : je suis dans la vérité, je suis dans ma vérité.
Parce que ma vérité, mon « je », en plus d'être une relation avec moi-même, est une relation avec les autres. Les autres me font retour dans ce que je suis de meilleur et dans ce que je suis de pire.
Si je peux me permettre, c'est ton commentaire qui manque de "je", parce qu'il ne prend pas suffisamment en compte mon "je" : j'ai posté suffisamment de poèmes et de commentaires ici, j'ai montré suffisamment de moi que pour être perçu comme un individu à part entière, un individu entier.
Le chemin qui mène a soi est incertain. Il est peut-être même impossible.
La seule possibilité est de se mettre du côté de la vie, de croire en soi et en son propre chemin détourné. Les autres sont des signes, dans la façon dont ils se présentent à nous et dans la façon dont ils nous égratignent.
J'ai écouté ces coups de griffes. Et j'ai répondu en temps réel.
Que j'accepte ou sois d'accord avec certains sur certains points ne signifie pas que je sois un être esclave, sans spontanéité, sans "je". Ca signifie que j'accepte la rencontre avec un autre qui me parle et que je suis prêt à essayer plusieurs places jusqu'à ce que je me sente chez moi.
C'est loin d'être débile.
Je suis un humain. Pas un clone. J'ai une histoire.
Merci de ton post et du temps que tu as pris pour l'écrire, pour réagir.
J'ai lu attentivement ton texte.
Très intéressant et très profond.
Je partage certaines de tes conceptions : oui, le chemin qui mène à soi est incertain et nous avons besoin des lumières des autres pour l'éclairer. Oui, accepter l'éclairage de l'autre ne signifie pas devenir son esclave. Oui, pour moi aussi, écrire est une nécessité personnelle.
Si je fais un fan club, vous adhérez les filles ?
Je suis trop indépendante.
Je décline donc ton offre.

#30
Invité_Melle Say_*
Posté 31 août 2008 - 02:22
est-ce que j'ai une tête à adhérer à un fan club ???Si je fais un fan club, vous adhérez les filles ?
.... heu... oui en fait !!!

entièrement d'accord avec toi... que tu parles bien Abraham !!!Que j'accepte ou sois d'accord avec certains sur certains points ne signifie pas que je sois un être esclave, sans spontanéité, sans "je". Ca signifie que j'accepte la rencontre avec un autre qui me parle et que je suis prêt à essayer plusieurs places jusqu'à ce que je me sente chez moi