3 réponses à ce sujet

[P?turajantiantic]

J'appelle à l'Esprit avec une soif de l'infini. Ma vie n'a jamais débuté: elle fut toujours, elle le sera encore quand les centrales nucléaires du soleil s'immobiliseront pour tous les temps, et d'autres astres naîtront avec des sursauts fiévreux. Je serai là, voltigeant au-dessus de ces big bangs impensables et je humerai de nouvelles terres qui enseveliront de nouveaux êtres biologiques. Au diable cette soif arrogante de plaire à autrui. Je suis las des mots creux, je vais peindre l'emportement même. Les sentiers de mes réflexions ne sont que des échos lointains de parcelles de bribes de reflets de la réalité que j'appris par coeur ou par contumance jusqu'à ce point final qui n'est que l'embryon d'une nouvelle destinée, d'un vierge parcours dans l'isotope de la Vérité. Cet éternel présent je l'ai souvent tenu dans le creux de ma main, cette extension de l'âme fissurée et rosâtre. Je l'ai pétri comme pour la préparation d'un pain blanc, d'une blancheur préuniverselle. Mais bien souvent cette pâte s'est égoulinée et filtrée à travers toutes les molécules de mon corps. Je cuirai tout-ceci dans quelconque four planétaire. Je ne perdrai plus jamais l'euphorie et je la mangerai comme une hostie. Mon âme n'aura plus d'entraves: finis les jurons de porcs, les mensonges de charlatans et les violences des lâches qui, somme toute, ne valent pas le fantôme d'un microbe.

[Barthélemy]

que ça dure

[hurlantenova]

ricana le fonctionnaire.

[hurlantenova]

Noirs dans la neige et dans la brume, Au grand soupirail qui s'allume, Leurs culs en rond, A genoux, cinq petits, - misère !