Sous le reflet limpide de l’eau silencieuse
Je vois apparaître le langoureux passage
De tes traits savoureux et la belle rieuse
Me noie dans l’étendue de ton parfait sillage.
L’ombre de ton contour rougit mon visage
Comme une toile qui perd sa pâle couleur
Tu illumines alors mon fière rivage
Toi hardi vaisseau dans le matin des lueurs.
Petite lumière devant le soleil véritable
Qui rayonne de 1000 façons le pauvre poète
Ton regard chavire le navire aimable
Moi simple marin perdu dans la tempête.
Sur le chemin obscur des belles marinières
Le cordage me lie tel Ulysse au grand mât
Pour rallier les secrets que révèlent ces vers
A la femme parfaite qui me fait Etre de bois.