Aller au contenu

Photo

-- L'histoire d'une poésie, ou la poésie d'une Histoire --


  • Veuillez vous connecter pour répondre
1 réponse à ce sujet

#1 Tippex

Tippex

    Tlpsien

  • Membre
  • Pip
  • 9 messages

Posté 06 juin 2007 - 09:22

- Ne vous laissez pas troubler pas la longueur, il se lit en 2 minutes... -

C’est comme la prise de Constantinople. Un bain où les hommes saignent. C’est comme une nuit où semblent et se peignent les géantes écuries qui incendient Troie et son règne. Un matin sans réveil. Comme Ulysse ou comme Personne qui crèvent l’œil du Cyclope. Et les moutons qui moutonnent. Au hasard les canons résonnent sur un triste requiem de Mozart. Wagner ordonne ! Le Führer après les Tzars. Et le peuple s’y adonne. C’est comme le port d’Alger à l’époque de Louis XIV. Les incendies criminelles à Sydney. Le coup d’état pour la prise de pouvoir. Les aventures de Bonaparte en Egypte. C’est comme ta chevelure dorée. Et ton nez de Cléopâtre. Ton parfum d’épices. Moi le Sphinx de Gizeh. Toi sirène des oasis. Le Xanthe nous détient. Et le Nil nous délice. Comme si la Neuvième passait par nos oreilles pour se jeter dans le Styx. La panthère pianote quelques airs de Ludwig Van. C’est comme un nid de Harpies. Comme l’or des Toisons. Et quelques Argonautes perdus en Colchide. Et les mystères entre Jupiter et Pluton. Les illusions qu’affirmait Descartes. Les troublantes, mystérieuses, enivrantes et résistantes années de Jean Moulin. J’aime ta courbe et tes ondulations. Un as de cœur et une dame de pique. L’œil qui se baigne dans nos hésitations. Un songe des sirènes Odysséennes. C’est comme la crise de Cuba. Ou des armes de destructions massives en Irak. Comme un assassinat à Dallas. Ou une émeute inter-ethnique à Los Angeles. Un enfer paradisiaque et nocturne à Las Végas. Où les anges s’entrelacent. C’est comme Thèbes et ses tombeaux. Et les navires de marchandises entre Byzance et Babylone. C’est comme l’Esplanade des Invalides sous une pluie divine. Au Prado à Madrid on se croise dans les grands vides. Tu es mon Horla. Ta présence féline. Me fait comme un froid. C’est comme un air de Chopin. Ou les moindres converses d’un chapelier fou. Ce sera sans lendemain. Ou comme si demain ne voulait pas de nous. Et moi semblable au pantomime nommé Pierrot Le Fou. C’est comme le règne de Staline. Ou l’empire de Genghis Khan. Les rivières assassinent. Ou le Nil est en sang. C’est comme un voyage découverte de l’Amazonie par quelques bûcherons transnationaux qui abandonnent la chemise à carreaux pour des costumes unis. C’est comme la découverte de l’Amérique. Et le rôle qu’a joué Christophe Colomb. Comme l’indépendance du Mexique. Et la situation en Afrique. C’est comme les mines du Roi Salomon dont l’or n’est plus que du plomb. Et les histoires de fantômes et des maisons hantées. Et la vie de ces hommes dont les trottoirs sont les oreillers. C’est comme les conquêtes de Jules César. Et les Emirs d’Arabie. On repense. On désoublie. La revanche du maudit. On s’acharne. Je te hait. Le vacarme silence nos bruits. On s’éparpille. On se voile. Et Van Gogh aurait peint la plus belle des toiles. Les émotions, les relations sous les traits de sa palette. Et les centaines de favelas à Rio. Le carnaval des amas taudis de taules ondulées. C’est comme la mort de lady di. Et le trafic d’armes des Mittérands. C’est comme la France Libre et la France Occupée. Comme la mise à mort de Jacques Mesrine en Novembre 79. le meurtre de Tupac Shakur ou la mort de B.I.G. c’est comme l’implication de la C.I.A et du F.B.I dans toute sorte de complots internationaux. C’est comme les déportations en Sibérie. Comme les temples d’Athènes et le Colisée de Rome. C’est comme la ponctuation. Comme nos narrations. Et nos exclamations. C’est comme un voyage mélancolique à saint-Pétersbourg. Comme si le Beau Danube Bleu ne suivait plus son cours. C’est comme la guerre du Vietnam. Ou l’aéroport international de new york. Comme le théâtre terroriste du 11 Septembre. C’est comme les mystères de Pékin. Ou un hôtel rue de la Paix au Monopoly. C’est comme le stade Louis Varin. Ou un bar-tabac sur un terrain de foot. Comme l’auréole de feuille de l’empire Romain. Et les jardins suspendus de Babylone. C’est comme les façades picturales du château de Versailles. La décapitation de Louis XVI. Et le réel but des gouvernements provisoires. C’est comme les nénuphars de Giverny. Le phare d’Alexandrie. Et les peintures de Renoir. Comme la barrière de corail en Australie. C’est comme mes idées noires et ton visage qui me sourie. Tes gestes qui hésitent ma vision de la vie. C’est comme l’ordre des mots qui n’est plus défini. C’est comme l’histoire de certaines femmes. Et les chats chassent la souris. Comme les anges qu’on ne peut masquer d’oubli. C’est comme la lumière des nuits en bataille. Comme une noyade sur la plage de Malibu. Une attaque de requin en Floride. Ou une guerre civile à Madagascar. C’est comme une panne d’électricité sur la chaise du condamné. Un chargeur déchargé du canon d’un fusil. C’est comme un drapeau squelettré sur l’horizon Méditerranéenne. Où les corsaires s’en vont attaquer les galions de la reine. C’est comme les déclarations anonymes dans les cabines téléphoniques. C’est comme les annuaires. Et nos pensées quotidiennes. Comme les terrains de gazon sur les espaces de golf. C’est comme les pipe-lines au Moyen-Orient. Et les Kolkhozes en U.R.S.S. La Nature qui génocide les dinosaures. La première erreur. Mais que savons-nous de l’heure. C’est comme un air de guitare de Tziganes. Ou une valse extasiante de Bach. Comme ton importante absence. C’est comme Léonard qui peint contre le hasard un sourire énigmatique. Comme un mammouth qui s’est perdu en Antarctique. C’est comme quand le doute profite à celui qui l’excite. Comme quand je dicte mes gestes qui se troublent. C’est comme quand tu dédoubles ma raison et nos limites. C’est juste comme si c’était pour elle. Une statue qui nous invite. Je mêle les anges et on mélange nos ailes. C’est comme le rôle du dromadaire. Et les deux bosses du chameau. Ou une cité sous la mer. L’Arche prise par les eaux. C’est comme un enfant qui s’amuse sur les branches de sa luge sur le déluge des avalanches. C’est comme la manufacture d’épingles d’Adam Smith. Comme les Confessions de Rousseau. Les Fleurs maladives de Baudelaire. Les Misérables de Victor Hugo. C’est comme nos vérités et nos mensonges. Mon message, la réalité et nos songes. C’est comme un nettoyeur des ponts qui échange son balai contre un canon. Une promenade dans un soleil. C’est comme un attentat antioccidental à Djakarta. Un bateau à voile échoué sur la jetée. Ou un navire qui sombre dans le port. C’est comme une balade sur la rivière où l’on s’embarque. Et l’on échange nos mystères sous un ciel sans cible des couleurs de l’arc. C’est comme l’opinion publique. Ou les archaïques mentalités. C’est comme les pétroliers prient par les glaces. Et le sel des baleiniers. C’est comme nos inconsciences devant l’ignorant désastre. Comme le monde sensible et la pâleur des astres. C’est comme une danse de flamenco à Séville pendant la naissance de Vélasquez. C’est comme la Renaissance. Un portrait de François 1er. Comme le canal de Suez. C’est comme nos enlacements provisoires. Comme nos corps dans un miroir. Et notre relation dans un vide. C ‘est comme une partie de poker aux trois paires d’as. Comme les corbeaux et les cimetières. Et nos pas dans l’empreinte des traces. C’est comme nos doutes et nos déchirements. Comme la route de nos chavirements. C’est comme les ruisseaux timides. C’est comme Mao Ze-dong. Un voyage à Hong Kong. Les Contemplations. On se regarde sans se voir. On observe nos désirs. On s’aime sans le vouloir. On vit sans obéir.

TIPPEX


#2 Carla.

Carla.

    Tlpsien +++

  • Membre
  • PipPipPipPip
  • 2 000 messages

Posté 07 juin 2007 - 11:11

Moi qui suis plutôt adepte des textes courts, lol...
J'avais un peu peur d'un "catalogue" d'images, mais certaines sont amusantes, d'autres tendres, inattendues, etc...Et finalement on se laisse prendre...C'est comme ça que l'histoire commence, le voyage appartient alors au lecteur.