Des femmes nues mal dessinées s’exposent sur les murs
Des teintures brunes et blondes mansardent les sols saccagés
Carrelagés, pâles reluisants aux contours droits, un peu durs
Et un peu sourds. Mais adroits comme ces figures gribouillées.
Des hommes vêtus, mal attentionnés exposent alors leurs murmures
Dans leurs gestes, dans leurs rondes se hasardent les agitées
Des seins erronés et passagers qui sans règles se mesurent
Sur des draps saignants de spermes maladroits et ajoutés.
Ainsi sont les rapports lorsque les envies deviennent luxure
Au bord d’une façade, dans les coins, maussades et détachés
Où s’ébranlent les principes, ceux qui ressemblent à l’azur
Arrachés aux monts, aux mats, aux mots de nos mains illettrées.