PARADISE CITY
La gueule sur le bitume, continuant de saigner,
Une bonne dose d’amertume envahit le pavé.
Qu’il est loin mon village et son odeur d’engrais,
Qu’il est loin l’enfant sage, qui courait dans les blés !
Je n’avais qu’un seul but : partir de ce désert,
Pour vivre de mille façons, cette nouvelle atmosphère.
La ville m’a engloutie, elle et ses vices cachés ;
De mon naïf entrain, elle n’a fait qu’une bouchée !
Mes illusions passées… j’ai erré, sans nul but,
Traîné de bar en bar, tringlé de pute en pute !
Les poches remplies d’air, la dégaine mal lavée,
J’ai souvent touché terre, sans force pour me relever.
Bien des fois, ivre mort, j’ai dégueulé mon vin,
Sur de beaux « coupés sport », symbole de l’esprit sain !
Pardon, très chers parents, votre fils est une merde !
La carrière et l’argent ? deux idées que je gerbe !
La gueule sur le bitume, continuant de saigner,
Mes forces m’abandonnent, et je me sens glisser.
Qu’elle est loin ma jeunesse, insouciante et fleurie,
Qu’elle est loin l’allégresse, insufflée par la vie !
Charles Monzat

Paradise City
Débuté par Charles Monzat, juin 08 2007 12:47
1 réponse à ce sujet
#1
Posté 08 juin 2007 - 12:47
#2
Posté 08 juin 2007 - 05:11
LE RETOUR DE CHARLES MONZAT