84 réponses à ce sujet

[chevalier dupin]

Chevalier Dupin Maître ès maçonnage syntaxique bravo pour ce "tellement"
En revanche par rapport à vos trois solutions précédentes vous rimez un singulier "colère" et un pluriel "chimères" et là si je laisse faire Malherbe
aïe aïe je vous conseille vraiment de vous écarter

Hi ! Hi ! Tu auras mal lu chère Gardia vois plutôt mon texte de nouveau !

[Gardia]

... enfin Gardia réponds je t'en conjure : parmi tant d'efforts - tous louables certes par l'intention - parmi tant d'essais, tant de solutions aimablement proposées je ne le nie pas, dis-moi cependant : combien sont réellement conformes aux leçons que j'ai si difficilement dégagées de l'usage, combien répondent aux mesures des instruments dont j'ai doté le Navire Poétique, combien aux canons dont j'ai réussi à l'armer pour la traversée de trois siècles de prosodie et de métrique française ? Eh bien je vais te dire moi :

Qu'avec peu de scrupule on se comporte en France !
Le bon usage hélas ! cède à l'indifférence.
Les bons préceptes sont trahis.
Tout se corrompt dans le pays ;
Même ce limerick posté lundi fait rance.

Oui Maître
Bien Maître
Pardon Maître
dois-je clore le chantier ? D'autres sont-ils tentés d'y apporter leur pierre ?
Gardia
ps au passage Maître si je puis me permettre d'exprimer quelque étonnement, je croyais le limerick une forme d'origine anglaise ou irlandaise, postérieure d'au moins deux siècles à votre temps... ?

[Gardia]

Attendriez-vous de moi que je vous note ?

François

Enfin après quatre ans une juste colère

M'a dit de l'éconduire et grace à quoi j'espère ? lio…

A opéré de sorte, et mon coeur le tolère, lio...

Me punit de sorte que j'attends, las, reclus, Povoite

Me punit de sorte que, las, navré, j'espère Povoite

Eclata tout soudain précédée d'un éclair récréation

Jaillit soudain telle une sauvage rivière Arwen G

S'écoula tant telle une sauvage rivière Arwen G

Où je me cru maudit, avec des larmes amères . Victorugueux


Aux mépris détournés d'être enfin sincere le bullopsien

me désamoura tant de l'amante altière Paname

M'ouvrit enfin les yeux , sur ces flots de misère Moietmoi

Ire qui s'est perdue dans les limbes où tu erres, ailebleue

D'un coeur noirci attend dessous ton ombre Claire dragon dé-bridé

Surgit. Autant mon joug, brusquement prend de l'erre Roscoe

Tel un grand océan criant à la galère Apocope

Une vague gronda, me lavant, et j'espère Nuage

Epuisée de son feu enfin se délétère Elyse

s'apaise si tant au souvenir de mon père Agathe

s'épuise si tant au souvenir de mon père Agathe

Ouvrit tant les sabords de ma triste galère lio…

tant me désamoura de la belle insincere Paname

Perdit tant d'orage, de foudre ou de tonnerre, Chevalier Dupin

Si bien se transforma en petite misère,Chevalier Dupin

A tel point délaissa, le siège de sa guerre,Chevalier Dupin

Tellement s'amoindrit, se fit moins que chimère,Chevalier Dupin


ayant vidé son fiel n'en fait pas plus mystère Elyse


s'est immolée au feu de ce vil adultère Elyse


Que le flux de ma peine a trouvé son reflux.

Mes sens qu'elle aveuglait ont connu leur offense ;

Je les en ai purgés, et leur ai fait défense

De me la ramentevoir plus.

... et pensez-vous que le concours soit clos ?

[Manon Huot]

Un peu en retard, mais j'essaie tout de même

Enfin, après quatre ans, une juste colère
Jaillit comme un volcan et c'est dans son cratère
Que le flux de ma peine a trouvé son reflux :
Mes sens qu'elle aveuglait ont connu leur offense ;
Je les en ai purgés, et leur ai fait défense
De me la ramentevoir plus.

[dragon dé-bridé]

Attendriez-vous de moi que je vous note ?

François

Enfin après quatre ans une juste colère

M'a dit de l'éconduire et grace à quoi j'espère ? lio…

A opéré de sorte, et mon coeur le tolère, lio...

Me punit de sorte que j'attends, las, reclus, Povoite

Me punit de sorte que, las, navré, j'espère Povoite

Eclata tout soudain précédée d'un éclair récréation

Jaillit soudain telle une sauvage rivière Arwen G

S'écoula tant telle une sauvage rivière Arwen G

Où je me cru maudit, avec des larmes amères . Victorugueux


Aux mépris détournés d'être enfin sincere le bullopsien

me désamoura tant de l'amante altière Paname

M'ouvrit enfin les yeux , sur ces flots de misère Moietmoi

Ire qui s'est perdue dans les limbes où tu erres, ailebleue

D'un coeur noirci attend dessous ton ombre Claire dragon dé-bridé

Surgit. Autant mon joug, brusquement prend de l'erre Roscoe

Tel un grand océan criant à la galère Apocope

Une vague gronda, me lavant, et j'espère Nuage

Epuisée de son feu enfin se délétère Elyse

s'apaise si tant au souvenir de mon père Agathe

s'épuise si tant au souvenir de mon père Agathe

Ouvrit tant les sabords de ma triste galère lio…

tant me désamoura de la belle insincere Paname

Perdit tant d'orage, de foudre ou de tonnerre, Chevalier Dupin

Si bien se transforma en petite misère,Chevalier Dupin

A tel point délaissa, le siège de sa guerre,Chevalier Dupin

Tellement s'amoindrit, se fit moins que chimère,Chevalier Dupin


ayant vidé son fiel n'en fait pas plus mystère Elyse


s'est immolée au feu de ce vil adultère Elyse


Que le flux de ma peine a trouvé son reflux.

Mes sens qu'elle aveuglait ont connu leur offense ;

Je les en ai purgés, et leur ai fait défense

De me la ramentevoir plus.

... et pensez-vous que le concours soit clos ?

et mon xxx xxx xxx xxx , aurait il été censuré?

[Gardia]

DESIGNATION DU VAINQUEUR

Celui qui a donné la plus satisfaisante solution pour remplacer le vers manquant de la strophe de Malherbe est :
euh...
?
...


attends (qu'est-ce qu'il m'avait dit ?

oula ça c'est les neurones qui flanchent)

??

désolée
en fait
j'ai complètement oublié qui c'est




http://www.toutelapo...268#entry126268

où je vais le retrouver ce jeune garçon serbe moi maintenant ?!??!
.

[Lé Clone]

...


Enfin, après quatre ans, une juste colère
Me sommant d'être seul fit de mon cœur Phalère
Que le flux de ma peine a trouvé son reflux :
Mes sens qu'elle aveuglait ont connu leur offense ;
Je les en ai purgés, et leur ai fait défense
De me la ramentevoir plus.

[Gardia]

Enfin, après quatre ans, une juste colère
Libéré de ce joug a promis a jamais de se taire
Me punit de sorte que, las, navré, j'espère
Que le flux de ma peine a trouvé son reflux :
et que de ces vices là ne me reprendront plus

Gardia
Amicalement
Tita

Sachez tita sachez que : petit b) poète,
Si vous mettez votre art à vous payer ma tête...
Quoi j'ai dit : petit b ? bon je reprends tita :
Donc si vous vous moquez, sachez que - petit a)
Je cesse de rimer et : petit b) j'arrête.

(ce qui - du strict point de vue logique - n'est pas très loin de revenir au même, donc la menace est deux fois plus lourde tenez-vous le pour dit)

François
.

[Gardia]

...

Enfin, après quatre ans, une juste colère
Me sommant d'être seul fit de mon cœur Phalère
Que le flux de ma peine a trouvé son reflux :
Mes sens qu'elle aveuglait ont connu leur offense ;
Je les en ai purgés, et leur ai fait défense
De me la ramentevoir plus.

Un peu moins de public sur mes flots se bouscule…
Mais du lot, mais de l'eau se détache une bulle
Que l'air appelle doucement ;
Comme elle éclate joliment !
Le Verseau fait son job et le courant circule.

Cool Lé Clone et merci : le boss a l'air content !

[lio...]

Cher François, Brisons là, de ton coeur ou tes burnes !
L'infidèle à nos yeux s'assoupit, désirée.
Tes langueurs, dameret, nous rendront taciturnes
Et la grève ferons sur le tas . Mais Nerée...

[Gardia]

Cher François, Brisons là, de ton coeur ou tes burnes !
L'infidèle à nos yeux s'assoupit, désirée.
Tes langueurs, dameret, nous rendront taciturnes
Et la grève ferons sur le tas . Mais Nerée...

S'en amuse qui veut, mais je sais bien peu d'urnes
Que le vent ne renverse, à la vergue amarrées...
Et Nérée ? (Ah ! Nérée !) …
. . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . .. . . En ôtant ses cothurnes,
Elle brave à plaisir mes fougueuses marées.
.
.

[Gardia]

Telle algue accrochée a l'agripon déployé,
Savoure en silence alchimiste audacieux,
Poursuivant sa route en pantoufle de Vair.

</FONT>

grand merci pour ce Come back,
à votre santé tita,

je bois ce Baby
. . . . . . . . . . . comme Bach
écrivant sa partita
. . . . . . . . . . . .

cl... cl.. cli :

Hips !

[lio...]

Les moments que l'on dit valent pour une rime !
Qui va là ? La nocturne ou ses nues pollutions.
Ah ! Venus erodée, mais Cybèle, on la lime
Pour un vers que l'on gruge en dodues concretions...

[Gardia]

Enfin, après quatre ans d'une juste colère
Me sommant d'être seul fit de mon cœur Phalère
Que le flux de ma peine a trouvé son reflux :
Absences qu'elle aveuglait ont connu leurs outrances ;
Je les en ai purgés, et leur ai fait défience
De mon ravaloir en plus.

merci le clone de ta contribution!

Enfin du grand Malherbe une juste colère
A si bien effrayé la tricheuse panthère
Qu'elle promit, jura,...

. . . . . . . . . . . . . .. . . .qu'on ne l'y prendrait plus.

Tu peux même ajouter qu'en tout cas je l'espère.


.

[lalsaco]

Dis Mee Lee, là franchement tu es méconnaissable, où est la déconneuse ? une connasse vous dis-je !

Attendriez-vous de moi que je vous note ?

François

Enfin après quatre ans une juste colère

M'a dit de l'éconduire et grace à quoi j'espère ? lio…

A opéré de sorte, et mon coeur le tolère, lio...

Me punit de sorte que j'attends, las, reclus, Povoite

Me punit de sorte que, las, navré, j'espère Povoite

Eclata tout soudain précédée d'un éclair récréation

Jaillit soudain telle une sauvage rivière Arwen G

S'écoula tant telle une sauvage rivière Arwen G

Où je me cru maudit, avec des larmes amères . Victorugueux


Aux mépris détournés d'être enfin sincere le bullopsien

me désamoura tant de l'amante altière Paname

M'ouvrit enfin les yeux , sur ces flots de misère Moietmoi

Ire qui s'est perdue dans les limbes où tu erres, ailebleue

D'un coeur noirci attend dessous ton ombre Claire dragon dé-bridé

Surgit. Autant mon joug, brusquement prend de l'erre Roscoe

Tel un grand océan criant à la galère Apocope

Une vague gronda, me lavant, et j'espère Nuage

Epuisée de son feu enfin se délétère Elyse

s'apaise si tant au souvenir de mon père Agathe

s'épuise si tant au souvenir de mon père Agathe

Ouvrit tant les sabords de ma triste galère lio…

tant me désamoura de la belle insincere Paname

Perdit tant d'orage, de foudre ou de tonnerre, Chevalier Dupin

Si bien se transforma en petite misère,Chevalier Dupin

A tel point délaissa, le siège de sa guerre,Chevalier Dupin

Tellement s'amoindrit, se fit moins que chimère,Chevalier Dupin


ayant vidé son fiel n'en fait pas plus mystère Elyse


s'est immolée au feu de ce vil adultère Elyse


Que le flux de ma peine a trouvé son reflux.

Mes sens qu'elle aveuglait ont connu leur offense ;

Je les en ai purgés, et leur ai fait défense

De me la ramentevoir plus.

... et pensez-vous que le concours soit clos ?

franchement Gardia, y a certains vers parmi ceux supra qui valent pas un clou, et tu le sais, celui de Povoite par exemple :

Me punit de sorte que, las, navré, j'espère Povoite

tu vas pas me dire que Malherbe aurait cautionné, où est la césure (dans ton cul ?), j'en passe et des meilleures ! sur ce coup t'as été gentille, lol

[lalsaco]

non non il n'est pas hors-vos-lois
le "e"-buvard à l'hémistiche est la seule exigence (ou permission !) classique, c'est une voie d'évitement de l'hiatus (ou du hiatus). Il évite en effet la succession directe brutale de deux voyelles sonores, succession interdite comme dans "ô le joli manteau-offert à ma maman" "c'est un grand cervidé apporté par la mer" "J'aimerais un cachou à la fin de ma vie"

En revanche on accepte "J'aimerais du ragoût à la fin du bowling" parce que le "t" de ragoût fait tampon, même si ce tampon est surtout cache-tampon (pour les yeux) ! ce qui est extrêmement c.. ! ok ; mais pas plus après tout que le déplacement 2-1, 1-2, du cavalier aux échecs...
La poésie régulière est un jeu.

On peut (et doit) écrire grâce à la maîtrise de cette voyelle éponge :
"et s'il s'en rencontre une à qui cela n'avienne" (dans ta citation le "e" de une absorbe le a (de "à") qui suit. Malherbe a 0 faute)

bonne explication du hiatus, règle classique et néo-classique qui satisfait surtout l'oeil du lecteur, en même temps qu'il évite la cacophonie dans bien des cas ;
en effet, tu as, forme hiatus à l'oreille et à l'écrit, ce qui est formellement interdit par les Classiques, en revanche, l'hiatus interne est tout à fait autorisé, exemple : il tua ! alors que les phonèmes sont les mêmes dans les mêmes dispositions !
c'est curieux mais c'est comme ça

[lalsaco]

Putain à l'époque ça donnait, presque 100 commentaires pour 3500 lectures !!! voilà la gratuité, à quoi ça menait ! ça partait dans tous les sens et c'était cool !
aujourd'hui on peine à réunir cent lecteurs ! c'est la cataschtroumpf ! que sont nos amis devenus ? Pauvre Rutebeuf !

[Fabienbien]

Fabien Meyer

[dragon dé-bridé]

Monta mais cependant c'est au prix de l'amère