Tout se passe comme s’il devait
n’y avoir désormais de repos
que sur l’autre rive
de l’autre côté
dans un espace grillagé
d’où je ne m’échapperai plus
le rendez-vous est promis
déjà les sentinelles
ont rejoint leur poste
sur ma table
quelques feuillets
et un poème ironiquement
parlent encore de liberté
c’est à pile ou face que je mourrai
en une duperie ultime
un jeu d’ombres
dont des miradors narquois
et les faisceaux de projecteurs
tireront les ficelles
dans un nœud de viscères
et d’humeurs corrompues
si étroitement serrés
que toute respiration bannie
rêve ou rire
n’y pourront naître et mourir
que dans les larmes
tout se passe comme si
Débuté par l'aubergiste, juin 11 2007 12:33
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