LA PETITE FILLE AU BORD DU CHEMIN
La petite fille au bord du chemin
Se morfond dans ses habits trop neufs
Qui lui coupent le cou
Empesés et raides comme du carton
Le regard apeuré elle fuit sa maison
Aurait-elle perdu la raison ?
Elle a pas d'âge, son sourire est figé
Comme dans une bande dessinée
Avec son air d'enfant trop gâtée
Ses parents jour après jour se déchirent
Se battent pour la pourrir
Et gâchent leur vie pour acheter son sourire
Leur vie vaut plus grand chose
Elle est pas toujours rose
Petite fille à la mère couverte de bleus
Interdiction de pas être heureuse
Tout va bien, tout ça n'est qu'un jeu
Et se voit à la couleur de mes yeux
Ça s'entend à l'aube de mes cris
Je déchirerai vos nuits sans soleil
A vous priver de tout sommeil
Rendez moi mon oreiller
Lui seul sait que je peux pleurer
La rupture a parfois un goût de saumure
Comme le salpêtre affiché le long des murs
Où nos pleurs résonnent plus vite que des murmures

LA PETITE FILLE AU BORD DU CHEMIN
Débuté par bercé par la houle, mars 01 2007 05:58
6 réponses à ce sujet
#1
Posté 01 mars 2007 - 05:58
#2
Posté 16 mars 2007 - 06:50
Les voix instructives exilées.
#3
Posté 16 mars 2007 - 06:52
Les voix instructives exilées.
#4
Posté 16 mars 2007 - 07:27
La richesse a toujours été bien public.
#5
Posté 17 mars 2007 - 03:34
- Une vieille servante, alors, en a pris soin.
#6
Posté 17 mars 2007 - 07:54
– Par Nastassia Filippovna ? murmura obséquieusement le fonctionnaire, qui semblait réfléchir.
#7
Posté 17 mars 2007 - 07:56
lui cria Rogojine avec impatience.