4 réponses à ce sujet

[Vivien]

Un matin sans réveil.

S'anéantir s'anéantir dans une maison à l'ancienne comme au bon vieux temps Naturelle campagnardre Implacable calme... un chat Balivernes une femmes un véritable amour des enfants sans doute un peu turbulents bref des enfants qui devront apprendre à grandir le petit village des compagnons de fortune une deux trois bonnes bouteilles une vieille bibliothéque quelques poèmes.

Je rêve tantôt d'empire chrétien, tantôt de crimes sexuels en série. Je plaisante. Je rêve partout, tout le temps, poétiquement. Rien d'autre pour fuir. Dans la rue à deux heures de l'après midi en évitant la guerre ouverte avec les pigeons sous la terre dans les boyaux de béton de nulle part enfin de Stalingrad peut être. Dans des couloirs peuplé de gens gravement malade. Dans mes opinions, et jusque dans mes moindres petits gestes. Je ne plaisante jamais.

Sauvez- moi ! Sauvez- moi !

Nous buvions de grands verre d'eau d'angoisse liquide. La famille aux liens lâches, les paroles déprimées, une rare chaleur du foyer. Economie affective - avenir merdique - autorité matrimoniale bureaucratique. Frigidaire.

Maman cloua la vitesse de mes pensées sur la table. Et Papa se taisait, se taisait...

[claricorne]

Mon coeur tourne comme dans une machine à laver...

[Vivien]

laisse mes fesses là où elles sont, coquine.

[Joe]

à la première lecture je trouve que ça ressemble plus à un journal
après j'en vois la richesse
c'est comme un rêve (fallait le deviner)
c'est l'utilisation des différents temps et mode qui m'y fait penser

alors j'ai fais un petit jeu comme je les aime
j'ai modifié l'ordre, cela révèle quelque chose ou pas?



Un matin sans réveil.

S'anéantir s'anéantir dans une maison à l'ancienne comme au bon vieux temps Naturelle campagnardre Implacable calme... un chat Balivernes une femmes un véritable amour des enfants sans doute un peu turbulents bref des enfants qui devront apprendre à grandir le petit village des compagnons de fortune une deux trois bonnes bouteilles une vieille bibliothéque quelques poèmes.

Je rêve tantôt d'empire chrétien, tantôt de crimes sexuels en série. Je plaisante. Je rêve partout, tout le temps, poétiquement. Rien d'autre pour fuir. Dans la rue à deux heures de l'après midi en évitant la guerre ouverte avec les pigeons sous la terre dans les boyaux de béton de nulle part enfin de Stalingrad peut être. Dans des couloirs peuplé de gens gravement malade. Dans mes opinions, et jusque dans mes moindres petits gestes. Je ne plaisante jamais.

Sauvez- moi ! Sauvez- moi !

Nous buvions de grands verre d'eau d'angoisse liquide. La famille aux liens lâches, les paroles déprimées, une rare chaleur du foyer. Economie affective - avenir merdique - autorité matrimoniale bureaucratique. Frigidaire.

Maman cloua la vitesse de mes pensées sur la table. Et Papa se taisait, se taisait...


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je trouve qu'il y a un truc bien dans la dissociation qu'on peut voir entre ce qu'il y a avant "Je plaisante" et avant "Je ne plaisante jamais."

Je rêve tantôt d'empire chrétien, tantôt de crimes sexuels en série. Je plaisante. Je rêve partout, tout le temps, poétiquement. Rien d'autre pour fuir. Dans la rue à deux heures de l'après midi en évitant la guerre ouverte avec les pigeons sous la terre dans les boyaux de béton de nulle part enfin de Stalingrad peut être. Dans des couloirs peuplé de gens gravement malade. Dans mes opinions, et jusque dans mes moindres petits gestes. Je ne plaisante jamais.

ça met le lecteur devant sa naïveté à croire ce qu'on lui dit
d'abors sa réaction supposé face aux "crimes"
et ensuite dans ces lieux décrits jusqu'à la confidence

[Vivien]

oui je trouve aussi. je modifie le texte. merci Joe.