
Les horreurs et les delires.
#1
Posté 07 mars 2007 - 08:10
-Je ne me nourrirais que de pain, de pain fait de verre de sorte que chaque bouchée sera souffrance intense, le morceau de pain pénétrant mes joues et perforant ma langue. Je recracherais ensuite les morceaux de pain. Chaque bouchée est ainsi suite d'aphtes et et chaque bouchée est ainsi suite de cris. Je ne boirais que de l'eau, de l'eau de mer salée de sorte que mes plaies buccales en seront aggravés.
Et, lui, répond:
-Mais pourquoi boire l'eau et ne pas manger le pain?
-Croyez-vous en Dieu?
-Il n'y a que les sots pour voir une morale possiblement plus forte que la leur. L'imagination de l'homme est tel que sa morale et sa conscience dominent essentiellement sa conduite. Pourquoi chercher un maître? Si l'homme céde sa conscience et sa morale, il lui reste ses désirs. L'homme en cherchant le maître, cherche à céder ses désirs pour n'obéir qu'à sa morale, obligeant sa conduite.
-Mais non! Si l'homme n'obéissait qu'a sa conduite ou sa morale, alors il serait hautement estimable! Sa volonté serait forte, voire plus forte que l'homme qui obéit à ses désirs! Le problème étant qu'il céde ses désirs à une conscience et à une morale qui n'est pas la sienne mais celle du tout, celle des autres plus la sienne. En fait, vous avez raison si vous dites que l'homme en ne cherchant de maître que lui-même en trouve un autre. Mais l'homme recherche-t-il la soumission aux autres (enfin, en plus de la sienne) ou la maitrise de soi-même? Et la complète maîtrise de soi-même est-elle souhaitable à partir du moment ou il y a désirs?
-Vous êtes d'accord si je dis que l'homme doit accepter l'empire de son imagination sur son comportement.
-Justement, je ne sais pas. Du moins, pas encore.
-Que savez-vous alors?
-Que dois-je faire?
Note de l'auteur: le problème étant, encore une fois, que chaque discours est plus haut que le signifié.
#2
Posté 07 mars 2007 - 08:33
-Vous êtes totalement absurde.
-Qui ne l'est pas?
-Humpf. Le plus haut degré de volonté c'est la force de devenir heureux. Je n'ai pas vu de toute ma vie un humain heureux. Des gens qui souffrent j'en vois constamment, et pas que des images.
-Je vois, mais qu'est ce que le bonheur sinon l'inconnu? La souffrance est empirique, démontrable. Le geste peut-être repeté, visible...
-Mais vous cherchez à être heureux!
-Ne me prenez pas pour un fantasme. Nous avons déja quitter le sujet.
#3
Posté 08 mars 2007 - 03:32
#4
Posté 08 mars 2007 - 05:06
Je ne sais pas grand chose, même pas parler, et on ne pourra tirer de moi que ce que j'ai mal appris, c'est à dire très peu et quelques souvenirs.
Je tiens pour responsable de mon état mental lamentable tous les gens que j'ai croisé depuis l'âge de 5 ans (on va dire). C'est à dire tout le monde.
#5
Posté 09 mars 2007 - 05:03
Et je touche autre chose, qui n'a directement aucun rapport: de quoi peut-être sur l'homme? De ce qu'il est!
J'en arrive donc à cette équation:
Homme=Raison+Corps+Espace+Temps.
#6
Posté 09 mars 2007 - 05:06
#7
Posté 09 mars 2007 - 05:40
Objectivement, nous sommes tous fous. Mais fous à nier! Enfin, en général, de petits fous, des schizophrènes de bas étages. Mais je ne dis pas qu'il se faut méfier de soi-même! Du tout! Je dis qu'il faut se méfier du mal. Le mal est responsable de la norme. Je me réferre à Radcliffe-Brown: la société pour permettre les relations inter-individuelles normalise le comportement. Lévi-Strauss parle de structure, de schémas mentaux. La normalité faît naître le pathologique comme le mal se moque du bien.
#8
Posté 09 mars 2007 - 05:46
#9
Posté 09 mars 2007 - 06:09
#10
Posté 09 mars 2007 - 08:51
Qu'est ce que la poèsie sinon l'oubli du tout, l'oubli de l'essentiel.
Il ne peut y avoir de véritable poèsie après la naissance du mal, il ne peut y avoir de poèsie après la mort de l'homme.
#11
Posté 12 mars 2007 - 04:35
#12
Posté 12 mars 2007 - 05:36
Tout ca c'est très bête mais il faut que je me le dise.
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La méthodologie se voudrait attaques sur tous les fronts ou le sacré est présent: éducation, organisation, droit, spiritualité, arts, architecture...
Comme dit Barthes: "C'est toute notre culture qui est bourgeoise". La tache serait de détruire les villes en plantant des arbres, vivre l'art en brûlant les tableaux, croire en l'homme en assommant les religions, vivre l'égalité et mettre à sac le tribunal, rêver le pouvoir de l'homme sur lui-même en supprimant l'état. Quant à l'argent... remplaçons-le par l'amour, c'est bien plus simple.
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Ce qui nous sauvera, comme dit Baptiste, c'est le souvenir. À condition que le cri supérieur de l'humanité soit profondément inscrit dans notre programme génétique. Parce que culturellement on (con)court à la catastrophe! Il est possible que l'humanité n'ait été qu'un produit culturel (ou, encore mieux, que notre code génétique se soit adapté à la raison!). Rien ne nous empêche alors de redevenir de l'ordre de l'animal. Remarquez; un homme en société vaut bien un singe.
**
Le souvenir, c'est la solitude? Je ne crois pas. Pour moi, le souvenir c'est le don.
#13
Posté 12 mars 2007 - 05:55
#14
Posté 12 mars 2007 - 09:29
Le problème du fou c'est qu'il est honnête devant la schizophrénie.
Mon petit frère est schzizophrène et poête. J'aime ce qu'il écrit même si je trouve cela trop noir.
Je me dis qu'avec le temps, il y aura sûrement des mots sur les sourires et le bonheur.
Mais je ne suis pas schzizophrène.
#15
Posté 12 mars 2007 - 09:33
Je ne vois pas pourquoi je devrais faire quelque chose que j'ai dèja rêvé.
Pour le plaisir de le refaire. Tu sais, comme dans un exemple enfantin, avoir peur en haut d'une pente enneigée, hésiter à se lancer, et puis le faire, descendre à fond, éprouver toutes les émotions qui te submergent et au final, rire, parce que c'était génial.
C'est là à cet exact moment, la sensation de devoir recommencer parce que punaise c'était vraiment trop bon.
Il y a des choses qui sont là pour le bis répétita.
#16
Posté 17 mars 2007 - 07:31
Il y a des choses qui sont là pour le bis répétita.
Oh, queue oui...!

#17
Posté 17 mars 2007 - 10:12
#19
Posté 18 mars 2007 - 09:41
« L’homme travaille en tout et en réalité pour ne surtout pas s’endormir. »
Comprenne qui me pourra, je serais sauf, pour m’achever il faudra le silence, c'est-à-dire le sommeil des hommes.
Je naîtrai de la fin de la structure (dit le savant)
Alors que l'enfant prophète ne dit rien, il a déja tout fait, démontrer, et niquer ta mère par 10 fois.
"Ma chère voisine, ce que vous chantez par chez vous est tout à fait sublime, votre voix crée (entendre) de divines architectures qui excite l'ensemble de mes papilles sexuelles. Je me promet de vous mettre à jour dans mes conquetes."
Vive le superbe et les belles-lettres. Nous en arriverons à tuer le savant, scientifique, (toute personne sachant quelque chose et, pourtant, ne sachant pas se mettre dans la tête que tout est vrai en étant faux à la fois).
Toute pensée, tout bruit, toute litérature a soif de l'aboutissement. Et dans sa soif entraine la chute de sa gourde comme cette seconde phrase entraine et fait chuter la premiere. Les mots luttent pour nous: la fin c'est le caca ou le sommeil.
cqfd (aucune idée de ce que cqfd veuille bien dire, encore heureux que le cqfd ne parle pas (cigarette a la bouche (imaginaire, car les cigarettes on tendance à manquer lorsque l'on en a besoin (c'est à dire dans les rêves (chut! (la fin (fin))))))
#20
Posté 18 mars 2007 - 09:59
DOUA
#21
Posté 18 mars 2007 - 10:08
Peut-être que tout est trop tôt pour cette véritable révolution (celle de mon moi et de ma pensée (je n’ose dire schéma de pensée car je parle d’un espace et d’un temps où toute taxinomie est impossible (on parlerait d’imaginaire)), mais les révolutions on ceci d’extraordinaire et de fantastique -en réalité; d’humain- c’est qu’elles sont précipités.
L’esclave veut devenir maître. Tout de suite, et le plus entièrement possible. Le besoin est nécessaire, naturel, instinctif. Et absolu. Trop d’erreurs furent faite, trop de merveilles furent prononcés et non accomplies. Nous n’en serions pas au point ou l’on est ait si le progrès fut véritablement progrès, si la croissance fut véritablement croissance et si ce fut le kangourou qui fut vénéré et non pas le totem du kangourou.
La liberté sera quête, finalité, bref, aboutissement. Et c’est bien pour cela que mon outil de destruction sera celui de ma propre structuration : ma propre langue. L’esprit est plus fort que l’aliénation, il bat terriblement vite et fait trembler sa cage. En témoigne la présence du style, qui joue et court à travers nos mots. Il se moque de la règle, le langage veut de faire de nous les mêmes et travaille lui aussi pour l'argent. Alors que, hommes, femmes, noirs, blancs, rouges, jaunes nous n’avons rien en commun si ce n’est que nous sommes dieux et êtres entiers en puissance.
Je ne veux voir dans les poètes que des rebelles entiers, des révoltés absolus, des pilleurs, des violeurs de la structure, vivants retranchés dans ses limites, à l’assaut quotidien et constant. Et c’est bien pour cela que j’appelle les véritables poètes les anti-poètes, car le poète tel qu’on le voit a pour finalité la survivance de son art et la survivance de son langage, ce n’est pas un artisan dans le sens où il est soumis à son propre outil. On apercevra dans ses écrits le style, se débattant mais souvent perdant. Le véritable poète c’est celui qui décide le sens de ses mots tout en se faisant comprendre. En fait je veux voir dans chaque personne qui écrit et qui pense un terroriste posant une bombe dans ce qu’il pense et écrit.
Je serais linguiste :
Et ma linguistique aura pour fin la mort de ma langue. Vive la télépathie!
Je serais méthodique :
Et ma méthode aura pour fin la mort de ma méthode. Vive la liberté!
Tout est transformation, le temps lui-même est cycle, il est temps que l’homme se transforme en dieu et que la société se transforme en communauté d’individus. Les armes aux canons à la fois retourné contre nous et contre l’ennemi c’est le bon sens, le bon sens des autres et le doute. En attendant le cri de l’humanité, le programme invisible, pour l’instant intuitif, qui trompe autant qu’il éclaire. Tout étant faux et vrai à la fois, je rererevendique le droit de me tromper. Ce texte s’autodétruira à la fin de sa mission.
#23
Posté 19 mars 2007 - 09:36
Le serpent "nous avons toujours le choix, toi l'homme comme moi, moi qui suis homme"
L'homme "non toi tu es serpent, et je ne rejetterais pas ce que j'estime juste. Me voila prisonnier, serpent qu'as tu fait?"
Le serpent ricane, se faufile jusqu'au buisson. Et dans la nuit disparait. L'homme crie et hurle, mais finalement se résigne.
Une phrase dite est à moitié vrai, une phrase écrite est un mensonge complet. Même celle-ci.
#24
Posté 19 mars 2007 - 11:00
#25
Posté 19 mars 2007 - 09:12
#26
Posté 19 mars 2007 - 09:55
-C'est Sophie! Sophie -que j'aime- pourtant bien moins que cet autre fille dont je t'ai parlé.
-Cette égy..égygy..égyptienne?
-Exact.
-Et son nom?
-Je ne sais pas. Pour l'instant elle n'a pas d'autre nom que l'amour!
-Charmant!
-C'est même chic, voire d'une autre époque.
-Haha oui, oui, et sophie, tu comptes, tu comptes me la présenter?
-Pourquoi?
-Parce qu'elle est juste devant nous!
-Et parce qu'elle est jolie...
-Entre autres, entre autres, allons-y.
***
-Et tu vas faire quoi comme métier plus tard?
-Tu veux dire pour gagner de l'argent?
-Oui.
-Je ne sais pas, j'aime bien rêver.
#27
Posté 19 mars 2007 - 11:04
Mes amis, la liberté est le plus solide des ciments!
#28
Posté 20 mars 2007 - 12:38
#29
Posté 20 mars 2007 - 12:52
#30
Posté 20 mars 2007 - 01:41