Un voilier. Une cabine. Il est à l’ancre dans une quelconque crique, le ciel est pur, le soleil est d’une chaleur bienfaisante, il fait chaud mais c’est agréable, enivrant.
Des draps et des serviettes de bains sont répandus sur la coque du bateau.
Un phonographe joue Chelsea girl de Nico.
La porte de la cabine est ouverte mais il y a un draps qui empêche les rayons du soleil d’y pénétrer.
La lumière y est tamisé, l’air y est épais, suave, nourrissant, chaque bouffée est un festin pour les sens.
Des épices, des parfums corporels et l’air frais du large se mélange dans cette pénombre.
Deux corps sont allongés et respirent à l’unisson, leurs membres détendus épousent les formes de la cabine.
Une cigarette est allumée, l’odeur du tabac vient ajouter sa note tandis que les volutes de fumée se plaisent à peindre d’insouciante forme qui se croisent et se mélangent dans un balai hypnotique.
La vibration de cet instant est parfaite, limpide, cristalline, bleue et pourpre.
Tableau
Débuté par Buck Harrison, nov. 24 2008 11:57
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