
rencontre
#1
Posté 17 juin 2007 - 04:24
Le pont était glissant mais je l’ai traversé
Dans un souffle de mots chuchotés
L’eau amère
Des nuits
S’écoulait bourbeuse au sillage des entre-deux et des gouffres
J’ai cru toucher ta main
Une fois
Dans le printemps des claires libellules
Oh comme elles jouaient sur la tranquillité des roseaux
Légère j’étais devenue
La poussière des rayons
Impalpable lumière
Vivante
Vibrante
J’ai poursuivi dans le courant
Ton reflet sur le miroir des eaux
Il irisait jusqu’au fond l’espérance
Guetteuse de sortilèges
J’ai marché sur le fil et semé les désirs
Aux quatre vents de nos abîmes
Mais la lisière est ténue
Et le miroir
Sans tain…
Artemisia
#2
Posté 17 juin 2007 - 05:58
Le rythme peut paraître aléatoire, moi je trouve qu'il coule de source, d'une source enchanteresse...
Tu dis ces choses profondes avec la légèreté des libellules. Et cette petite musique charmeuse, bien de toi.
Léger je suis devenu
un lecteur épaté

#3
Posté 17 juin 2007 - 10:21
#4
Invité_Tyi_*
Posté 18 juin 2007 - 07:03
Rencontre
Le pont était glissant mais je l’ai traversé
Dans un souffle de mots chuchotés
L’eau amère
Des nuits
S’écoulait bourbeuse au sillage des entre-deux et des gouffres
J’ai cru toucher ta main
Une fois
Dans le printemps des claires libellules
Oh comme elles jouaient sur la tranquillité des roseaux
Légère j’étais devenue
La poussière des rayons
Impalpable lumière
Vivante
Vibrante
J’ai poursuivi dans le courant
Ton reflet sur le miroir des eaux
Il irisait jusqu’au fond l’espérance
Guetteuse de sortilèges
J’ai marché sur le fil et semé les désirs
Aux quatre vents de nos abîmes
Mais la lisière est ténue
Et le miroir
Sans tain…
Artemisia
J'aime de bon matin
#5
Posté 18 juin 2007 - 08:44
Délicieuse fantaisie, cette promenade onirique en pays d'eaux troublantes...
Le rythme peut paraître aléatoire, moi je trouve qu'il coule de source, d'une source enchanteresse...
Tu dis ces choses profondes avec la légèreté des libellules. Et cette petite musique charmeuse, bien de toi.
Léger je suis devenu
un lecteur épaté
Oh merci Pritos,
en effet le rythme je l'ai voulu un peu bondissant, enfin c'est comme cela qu'il m'est venu à l'oreille.
heureuse de t'avoir rendu léger avec ces quelques mots.
Artemisia
#6
Posté 18 juin 2007 - 08:47
je striiike, OK ?
Bonjour, =^.^='
(au fait, comment se prononce ton pseudo ?)
j'ignore ce que signifie le mot "striiike", peux tu expliquer ?
Artemisia
#7
Posté 18 juin 2007 - 08:48
J'aime de bon matin
Merci de cette visite matinale.
Il va faire beau, aujourd'hui.
Artemisia
#8
Posté 18 juin 2007 - 01:22
Un pont si loin et si prés à la fois.Tentant trop tentant peut être toi seule le sais.Un bon poême comme j'aimerai les écrire.Bien à toi.Rencontre
Le pont était glissant mais je l'ai traversé
Dans un souffle de mots chuchotés
L'eau amère
Des nuits
S'écoulait bourbeuse au sillage des entre-deux et des gouffres
J'ai cru toucher ta main
Une fois
Dans le printemps des claires libellules
Oh comme elles jouaient sur la tranquillité des roseaux
Légère j'étais devenue
La poussière des rayons
Impalpable lumière
Vivante
Vibrante
J'ai poursuivi dans le courant
Ton reflet sur le miroir des eaux
Il irisait jusqu'au fond l'espérance
Guetteuse de sortilèges
J'ai marché sur le fil et semé les désirs
Aux quatre vents de nos abîmes
Mais la lisière est ténue
Et le miroir
Sans tain…
Artemisia
#9
Posté 18 juin 2007 - 01:28
Je trouve que ton écriture s'embellit jour après jour...

En plus il y a des assonances qui s'interpellent et donnent un peu d'harmonie.
Par contre, à ta place, je supprimerais les points de suspension qui donnent l'impression qu'il est inachevé ou que tu ne sais pas comment le finir...
Je te fais une suggestion pour les césures :
Le pont était glissant mais je l’ai traversé
Dans un souffle de mots
Chuchotés
L’eau amère
Des nuits
S’écoulait bourbeuse
Au sillage des entre-deux et des gouffres
J’ai cru toucher ta main
Une fois
Dans le printemps des claires libellules
Oh comme elles jouaient
Sur la tranquillité des roseaux
Légère j’étais devenue
La poussière des rayons
Impalpable lumière
Vivante vibrante
J’ai poursuivi dans le courant ton reflet sur le miroir des eaux
Il irisait jusqu’au fond l’espérance
Guetteuse de sortilèges
J’ai marché sur le fil
Et semé les désirs
Aux quatre vents de nos abîmes
Mais la lisière est ténue
Et le miroir
Sans tain
#10
Posté 18 juin 2007 - 01:54
Ils nous emmènent.
A nous d'y aller...
Et j'y vais.
#11
Posté 20 juin 2007 - 07:29
Lio, ne va pas trop loin sur les points de suspension,
surtout que hamster me suggère de les enlever.
Oui pourquoi pal ?
Hamster, merci, merci pour les suggestions. ha oui le poème coule mieux ainsi.
Il suffit parfois de pas grand chose ...
;-)
Artemisia
#12
Posté 20 juin 2007 - 12:49
#13
Posté 23 juin 2007 - 09:39
le premier vers est super, tout le reste peut être jeté.

#14
Posté 24 juin 2007 - 11:29
Que dire lorsque c'est beau ?
On dit tout simplement: c'est beau !
#15
Posté 25 juin 2007 - 10:45
Artemisia