Le loup des mers... Voila a qui sait y regarder de plus ? "pré" ? que la caudale fretille mieux dans l'onde du ressac du bord de mer...
Ou alors serait_ce ce marin renégat qui vire au ? "pré" sous le vent en des voiles charmantes....
Ou alors serait-ce masque qui cache un visage divin...
Bref d'un loup de mer je ferai point du mou de thon ! Au creux de la vague, je vois une fleur de lotus...
Vite je vais me mettre au vert de terre, ces images impies devrait disparaitre dans les bras du berger endormi.
Un loup poète
Débuté par Emrys, déc. 20 2008 02:23
84 réponses à ce sujet
#62
Théo
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Posté 01 mars 2009 - 02:52
Le loup des mers... Voila a qui sait y regarder de plus ? "pré" ? que la caudale fretille mieux dans l'onde du ressac du bord de mer...
Ou alors serait_ce ce marin renégat qui vire au ? "pré" sous le vent en des voiles charmantes....
Ou alors serait-ce masque qui cache un visage divin...
Bref d'un loup de mer je ferai point du mou de thon ! Au creux de la vague, je vois une fleur de lotus...
Vite je vais me mettre au vert de terre, ces images impies devrait disparaitre dans les bras du berger endormi.
Brady,
Un loup des mer?
nenni, je pencherais plutôt pour la réincarnation de fenrir, dans un autre contexte, voyez vous ce loup poète ne fait absolument pas peur, il a oublié ...et préfère désormais l'amour...
les brebis ne s'en portent pas plus mal ma foi, la preuve c'est qu'il se fond parfois dans leur paysage...
#63
Théo
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Posté 05 mars 2009 - 11:30
Louuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuup!!!
que fais -tu?
peut-être qu'il est définitivement parti rejoindre Izen à Vacuum City!
Il doit y avoir des loups là -bas!!
Ennuyeux tout cela!!
que fais -tu?
peut-être qu'il est définitivement parti rejoindre Izen à Vacuum City!
Il doit y avoir des loups là -bas!!
Ennuyeux tout cela!!
#64
Théo
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Posté 05 mars 2009 - 07:04
Adieu loup
Puisque de votre tanière
Vous ne sortez
Puisque vous ignorez
Mes gestes prohibés
Que vous n'aimez que jambes légères
Et brebis bien graciles
Je quitte sur le champ le pré
Pour retrouver ma liberté
Voyez je m'empresse
Pour boire à un autre ruisseau
Retrouver une autre adresse
où me désaltérer
Et cueillir des colliers de mots
pour habiller mes promesses
Inconsciente je me suis jetée
Dans la gueule d'un loup voyou
Croyant qu'un loup poète
Aimerait me dire
Des mots quelques poèmes
Qui me verraient ravie
Puisque loup garou vous n'êtes plus
Que muet vous devenez
Et que vos hurlements
Se refusent à dévorer
Plaisamment mes nuits inquiètes
Adieu donc mon ami
Reviendrais je jamais
Dans cet enclos fleuri
Où j'ai oublié mes chagrins
Déposé mes valises d'ennuis
Je vais de ce pas
Me jeter dans le puits
Puisque de votre tanière
Vous ne sortez
Puisque vous ignorez
Mes gestes prohibés
Que vous n'aimez que jambes légères
Et brebis bien graciles
Je quitte sur le champ le pré
Pour retrouver ma liberté
Voyez je m'empresse
Pour boire à un autre ruisseau
Retrouver une autre adresse
où me désaltérer
Et cueillir des colliers de mots
pour habiller mes promesses
Inconsciente je me suis jetée
Dans la gueule d'un loup voyou
Croyant qu'un loup poète
Aimerait me dire
Des mots quelques poèmes
Qui me verraient ravie
Puisque loup garou vous n'êtes plus
Que muet vous devenez
Et que vos hurlements
Se refusent à dévorer
Plaisamment mes nuits inquiètes
Adieu donc mon ami
Reviendrais je jamais
Dans cet enclos fleuri
Où j'ai oublié mes chagrins
Déposé mes valises d'ennuis
Je vais de ce pas
Me jeter dans le puits
#65
lio...
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Posté 05 mars 2009 - 07:10
S'étaler ou se ramasser ?
Il n'y a que les draps qui s'en souviennent...
Il n'y a que les draps qui s'en souviennent...
#66
Théo
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Posté 05 mars 2009 - 07:17
S'étaler ou se ramasser ?
Il n'y a que les draps qui s'en souviennent...
c nul..
#67
Emrys
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Ambrosius
Posté 29 mars 2009 - 12:40
Un petit retour du loup poète 
La mort des Loups
Léo Ferré
Les villes sont debout la nuit dans les maisons de l'amour fou
Des appareils marchent tout seuls branchés sur des soleils de volts
Des enfants jouent à l'amour mort dans des ascenseurs accrochés
À d'autres cieux à d'autres vies là -bas sur les trottoirs glacés
Des assassins prennent le temps de mesurer leur vie comptée
Perchés comme des oiseaux de nuit sur leur arme qu'ils vont tirer
Comme on tire une carte alors qu'on sait qu'on est toujours perdant
Dans le matin les coups de feu s'agitent comme des menottes
Les loups, les loups
On ne les voit jamais que lorsqu'on les a pris
Alors on voit leurs yeux comme des revolvers
Qui se seraient éteints dans le fond de leurs yeux
Alors on n'a plus peur de ces loups enchaînés
Et on les fait tourner dans des cages inventées
Pour faire tourner les loups devant la société
Des loups endimanchés des loups bien habillés
Des loups qui sont dehors pour enfermer les loups
Je les aime ces loups qui nous tendent leur vie
Les routes sont des chiffres bleus dans la tentation du printemps
Du deux cent vingt à la Centrale À deux cent vingt vers l'hôpital
Des drogués sortent dans la cour faire cent pas avec le vent
Et la Marie dans les poumons ils se vendent pour trois dollars
Des grues qui font le pied de nez aux maisons blêmes mal chaussées
Des magazines cousus de noir ressemblent aux linges de la mort
Les cathédrales de la nuit ont des Cafés au fond des cours
On a flingué deux anges blonds dans un Café de Clignancourt
Les loups, les loups
C'est eux toujours les loups qui dérangent la nuit
Qui la font se lever dans le froid du métal
C'est eux qu'on chasse alors qu'il ne tiendrait à rien
À peine un peu d'amour sans le Bien ni le Mal
Mais on les fait dormir au bout d'un téléphone
Qu'on ne décroche pas pour arrêter la mort
Qui vient les visiter la cigarette aux lèvres
Et le rhum à la main tellement elle est bonne
Je les aime ces loups qui nous tendent la patte
On oublie tout et les baisers tombent comme des feuilles mortes
Les amants passent comme l'or dans la mémoire des westerns
Les images s'effacent tôt dans le journal que l'on t'apporte
Et les nouvelles te font mal jusqu'Ã la page des spectacles
À la Une de ce matin il y a deux loups sans queue ni tête
Ils sont partis dans un panier quelque part dans un pays doux
Où la musique du silence inquiète les hommes et les bêtes
Ce pays d'où l'on ne revient que dans la mémoire des loups
Les loups, les loups
Lorsque j'étais enfant j'avais un loup jouet
Un petit loup peluche qui dormait dans mes bras
Et qui me réveillait le matin vers cinq heures
Chaque matin à l'heure où l'on tuait des loups.
La mort des Loups
Léo Ferré
Les villes sont debout la nuit dans les maisons de l'amour fou
Des appareils marchent tout seuls branchés sur des soleils de volts
Des enfants jouent à l'amour mort dans des ascenseurs accrochés
À d'autres cieux à d'autres vies là -bas sur les trottoirs glacés
Des assassins prennent le temps de mesurer leur vie comptée
Perchés comme des oiseaux de nuit sur leur arme qu'ils vont tirer
Comme on tire une carte alors qu'on sait qu'on est toujours perdant
Dans le matin les coups de feu s'agitent comme des menottes
Les loups, les loups
On ne les voit jamais que lorsqu'on les a pris
Alors on voit leurs yeux comme des revolvers
Qui se seraient éteints dans le fond de leurs yeux
Alors on n'a plus peur de ces loups enchaînés
Et on les fait tourner dans des cages inventées
Pour faire tourner les loups devant la société
Des loups endimanchés des loups bien habillés
Des loups qui sont dehors pour enfermer les loups
Je les aime ces loups qui nous tendent leur vie
Les routes sont des chiffres bleus dans la tentation du printemps
Du deux cent vingt à la Centrale À deux cent vingt vers l'hôpital
Des drogués sortent dans la cour faire cent pas avec le vent
Et la Marie dans les poumons ils se vendent pour trois dollars
Des grues qui font le pied de nez aux maisons blêmes mal chaussées
Des magazines cousus de noir ressemblent aux linges de la mort
Les cathédrales de la nuit ont des Cafés au fond des cours
On a flingué deux anges blonds dans un Café de Clignancourt
Les loups, les loups
C'est eux toujours les loups qui dérangent la nuit
Qui la font se lever dans le froid du métal
C'est eux qu'on chasse alors qu'il ne tiendrait à rien
À peine un peu d'amour sans le Bien ni le Mal
Mais on les fait dormir au bout d'un téléphone
Qu'on ne décroche pas pour arrêter la mort
Qui vient les visiter la cigarette aux lèvres
Et le rhum à la main tellement elle est bonne
Je les aime ces loups qui nous tendent la patte
On oublie tout et les baisers tombent comme des feuilles mortes
Les amants passent comme l'or dans la mémoire des westerns
Les images s'effacent tôt dans le journal que l'on t'apporte
Et les nouvelles te font mal jusqu'Ã la page des spectacles
À la Une de ce matin il y a deux loups sans queue ni tête
Ils sont partis dans un panier quelque part dans un pays doux
Où la musique du silence inquiète les hommes et les bêtes
Ce pays d'où l'on ne revient que dans la mémoire des loups
Les loups, les loups
Lorsque j'étais enfant j'avais un loup jouet
Un petit loup peluche qui dormait dans mes bras
Et qui me réveillait le matin vers cinq heures
Chaque matin à l'heure où l'on tuait des loups.
#68
Théo
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Posté 29 mars 2009 - 02:15
Emrys,quoi vous dire d'autre que l'émotion m'embarrasse
Léo ferré est mon chanteur préféré
et cette chanson aussi une de mes préféré
Léo est un grand poète et un chanteur extraordinaire..;
j'ai revu ses yeux de loup affolé et son regard à vous coupez le souffle..
je me sens tout à coup "habité"
je vais ressortir mes CD..
Théo très très émue Emrys..
#69
Victorugueux
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Posté 29 mars 2009 - 02:26
La mort du Loup
Les nuages couraient sur la lune enflammée
Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée,
Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon.
Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon,
Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes,
Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,
Nous avons aperçus les grands ongles marqués
Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
Nous avons écouté, retenant notre haleine
Et le pas suspendu. -- Ni le bois, ni la plaine
Ne poussait un soupir dans les airs; Seulement
La girouette en deuil criait au firmament;
Car le vent élevé bien au dessus des terres,
N'effleurait de ses pieds que les tours solitaires,
Et les chênes d'en-bas, contre les rocs penchés,
Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés.
Rien ne bruissait donc, lorsque baissant la tête,
Le plus vieux des chasseurs qui s'étaient mis en quête
A regardé le sable en s'y couchant; Bientôt,
Lui que jamais ici on ne vit en défaut,
A déclaré tout bas que ces marques récentes
Annonçait la démarche et les griffes puissantes
De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,
Nous allions pas à pas en écartant les branches.
Trois s'arrêtent, et moi, cherchant ce qu'ils voyaient,
J'aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,
Et je vois au delà quatre formes légères
Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,
Comme font chaque jour, Ã grand bruit sous nos yeux,
Quand le maître revient, les lévriers joyeux.
Leur forme était semblable et semblable la danse;
Mais les enfants du loup se jouaient en silence,
Sachant bien qu'Ã deux pas, ne dormant qu'Ã demi,
Se couche dans ses murs l'homme, leur ennemi.
Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,
Sa louve reposait comme celle de marbre
Qu'adorait les romains, et dont les flancs velus
Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.
Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées,
Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris,
Sa retraite coupée et tous ses chemins pris,
Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
Du chien le plus hardi la gorge pantelante,
Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer,
Malgré nos coups de feu, qui traversaient sa chair,
Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
Jusqu'au dernier moment où le chien étranglé,
Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'Ã la garde,
Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang;
Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant.
Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
Et, sans daigner savoir comment il a péri,
Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.
J'ai reposé mon front sur mon fusil sans poudre,
Me prenant à penser, et n'ai pu me résoudre
A poursuivre sa Louve et ses fils qui, tous trois,
Avaient voulu l'attendre, et, comme je le crois,
Sans ses deux louveteaux, la belle et sombre veuve
Ne l'eut pas laissé seul subir la grande épreuve;
Mais son devoir était de les sauver, afin
De pouvoir leur apprendre à bien souffrir la faim,
A ne jamais entrer dans le pacte des villes,
Que l'homme a fait avec les animaux serviles
Qui chassent devant lui, pour avoir le coucher,
Les premiers possesseurs du bois et du rocher.
Hélas! ai-je pensé, malgré ce grand nom d'Hommes,
Que j'ai honte de nous , débiles que nous sommes!
Comment on doit quitter la vie et tous ses maux,
C'est vous qui le savez sublimes animaux.
A voir ce que l'on fut sur terre et ce qu'on laisse,
Seul le silence est grand; tout le reste est faiblesse.
--Ah! je t'ai bien compris, sauvage voyageur,
Et ton dernier regard m'est allé jusqu'au coeur.
Il disait: " Si tu peux, fais que ton âme arrive,
A force de rester studieuse et pensive,
Jusqu'à ce haut degré de stoïque fierté
Où, naissant dans les bois, j'ai tout d'abord monté.
Gémir, pleurer prier est également lâche.
Fais énergiquement ta longue et lourde tâche
Dans la voie où le sort a voulu t'appeler,
Puis, après, comme moi, souffre et meurs sans parler."
Alfred de Vigny
NB Copier coller sans apprêts
Les nuages couraient sur la lune enflammée
Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée,
Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon.
Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon,
Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes,
Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,
Nous avons aperçus les grands ongles marqués
Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
Nous avons écouté, retenant notre haleine
Et le pas suspendu. -- Ni le bois, ni la plaine
Ne poussait un soupir dans les airs; Seulement
La girouette en deuil criait au firmament;
Car le vent élevé bien au dessus des terres,
N'effleurait de ses pieds que les tours solitaires,
Et les chênes d'en-bas, contre les rocs penchés,
Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés.
Rien ne bruissait donc, lorsque baissant la tête,
Le plus vieux des chasseurs qui s'étaient mis en quête
A regardé le sable en s'y couchant; Bientôt,
Lui que jamais ici on ne vit en défaut,
A déclaré tout bas que ces marques récentes
Annonçait la démarche et les griffes puissantes
De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,
Nous allions pas à pas en écartant les branches.
Trois s'arrêtent, et moi, cherchant ce qu'ils voyaient,
J'aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,
Et je vois au delà quatre formes légères
Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,
Comme font chaque jour, Ã grand bruit sous nos yeux,
Quand le maître revient, les lévriers joyeux.
Leur forme était semblable et semblable la danse;
Mais les enfants du loup se jouaient en silence,
Sachant bien qu'Ã deux pas, ne dormant qu'Ã demi,
Se couche dans ses murs l'homme, leur ennemi.
Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,
Sa louve reposait comme celle de marbre
Qu'adorait les romains, et dont les flancs velus
Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.
Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées,
Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris,
Sa retraite coupée et tous ses chemins pris,
Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
Du chien le plus hardi la gorge pantelante,
Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer,
Malgré nos coups de feu, qui traversaient sa chair,
Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
Jusqu'au dernier moment où le chien étranglé,
Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'Ã la garde,
Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang;
Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant.
Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
Et, sans daigner savoir comment il a péri,
Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.
J'ai reposé mon front sur mon fusil sans poudre,
Me prenant à penser, et n'ai pu me résoudre
A poursuivre sa Louve et ses fils qui, tous trois,
Avaient voulu l'attendre, et, comme je le crois,
Sans ses deux louveteaux, la belle et sombre veuve
Ne l'eut pas laissé seul subir la grande épreuve;
Mais son devoir était de les sauver, afin
De pouvoir leur apprendre à bien souffrir la faim,
A ne jamais entrer dans le pacte des villes,
Que l'homme a fait avec les animaux serviles
Qui chassent devant lui, pour avoir le coucher,
Les premiers possesseurs du bois et du rocher.
Hélas! ai-je pensé, malgré ce grand nom d'Hommes,
Que j'ai honte de nous , débiles que nous sommes!
Comment on doit quitter la vie et tous ses maux,
C'est vous qui le savez sublimes animaux.
A voir ce que l'on fut sur terre et ce qu'on laisse,
Seul le silence est grand; tout le reste est faiblesse.
--Ah! je t'ai bien compris, sauvage voyageur,
Et ton dernier regard m'est allé jusqu'au coeur.
Il disait: " Si tu peux, fais que ton âme arrive,
A force de rester studieuse et pensive,
Jusqu'à ce haut degré de stoïque fierté
Où, naissant dans les bois, j'ai tout d'abord monté.
Gémir, pleurer prier est également lâche.
Fais énergiquement ta longue et lourde tâche
Dans la voie où le sort a voulu t'appeler,
Puis, après, comme moi, souffre et meurs sans parler."
Alfred de Vigny
NB Copier coller sans apprêts
#70
Théo
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Tlpsien +++
Posté 30 mars 2009 - 10:16
Et cette fable là , la connaissiez vous?..Bisous de Théo
Le Loup, la Louve et les Louveteaux
Le loup, l'horrible loup qui fait peur aux enfants,
Le loup maigre et cruel qui guette,
Assassin précis, l'innocent
Et l'emporte poissé de sang,
Rentre au foyer le soir où les siens lui font fête
Et s'écrie : « Vilains garnements,
J'espère qu'aujourd'hui vous avez été sages ?
Quand les petits loups sont méchants
Jésus pleure dans les nuages.
Votre maman n'a pas à se plaindre de vous ? »
« Non, non, s'écrient les petits loups,
Dis-lui, maman, de vraies images.
On s'est même laissé lécher
Sans pleurer!
Que nous apportez-vous, papa, pour recompense ?»
« Un beau petit agneau tout frais.
Vous voyez, il palpite encore... »
« Quelle chance !
Crient les mignons. Papa, laissez-nous l'achever. »
« Ils se portent bien, ils dévorent »
Dit la louve, l'oeil attendri.
Et le couple, comblé, regarde
Le joyeux carnage de ses chers petits.
« Je n'ai jamais vu de loup plus dur, dit le garde.
Pissant le sang partout, dix balles dans le corps
Sur ses pattes brisées il se dressait encor.
La louve près de lui était déjà tuée,
Les louveteaux aussi. Il ne défendait plus
Que des cadavres. À la fin pourtant on l'a eu.
Et savez-vous, en rentrant de cette curée,
Ce que m'a dit la plus petite de mes filles ?
Pour un mot d'enfant, ce n'est pas banal... »
Le garde aussi aime bien sa famille
Un monde d'innocents se tue et se torture.
Ce grouillement géant de meurtres et de mal,
Sous le regard froid de la lune,
C'est ce que l'homme appelle une nuit pure
Pour Monsieur Lazareff, rien à mettre à la une
Dans son journal.
Jean Anouilh, Fables, 1946
morale évidente non?
#71
pierrejames
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Posté 30 mars 2009 - 06:13
Poème que j'ai resorti de mes tablettes
C'était l'époque avant Emrys, le loup et moi on se connaissait encore mal ,depuis.....
C'était l'époque avant Emrys, le loup et moi on se connaissait encore mal ,depuis.....
Le coup du Loup
Le Loup était là , il me fixait
Il était beau, magnifique
Ce face à face dura la journée
Au crépuscule il me surprit
Me fit un signe
« Hoouuu..Hoouuu……. »
Je pris l’air bête
Ne sachant quoi répondre
#72
Théo
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Posté 30 mars 2009 - 06:29
Poème que j'ai resorti de mes tablettes
C'était l'époque avant Emrys, le loup et moi on se connaissait encore mal ,depuis.....Le coup du Loup
Le Loup était là , il me fixait
Il était beau, magnifique
Ce face à face dura la journée
Au crépuscule il me surprit
Me fit un signe
« Hoouuu..Hoouuu……. »
Je pris l'air bête
Ne sachant quoi répondre
Le coup du loup
Surpris
Le loup alors s'enfuit très triste
je voulais juste lui dire
combien j'étais surpris
qu'il reste à me regarder
jusqu'à la nuit tombée pensa le loup
décidément
les hommes sont surprenant
à trop parler on se voit rabrouer
dans ma tanière je retourne rêver
que la nuit sous la lune amie
seul on est très bien loti
***
Théo frasques!!
#73
Emrys
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Ambrosius
Posté 31 mars 2009 - 02:28
*sourires*
ah merci Victorugueux pour ces vers de Vigny dont je n'avais retenu que la fin
Théo, j'avoue que je ne connaissais pas ce beau texte d'Anouilh.. Merci donc de le partager
et le coup du loup surpris
de pierre James et Théo ...
serait-ce le début d'une écriture à quatre mains ?
Amitiés à vous
Emrys
ah merci Victorugueux pour ces vers de Vigny dont je n'avais retenu que la fin
Théo, j'avoue que je ne connaissais pas ce beau texte d'Anouilh.. Merci donc de le partager
et le coup du loup surpris
de pierre James et Théo ...serait-ce le début d'une écriture à quatre mains ?
Amitiés à vous
Emrys
#74
pierrejames
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Tlpsien +++
Posté 31 mars 2009 - 03:18
*sourires*
ah merci Victorugueux pour ces vers de Vigny dont je n'avais retenu que la fin
Théo, j'avoue que je ne connaissais pas ce beau texte d'Anouilh.. Merci donc de le partager
et le coup du loup surpris
serait-ce le début d'une écriture à quatre mains ?
Amitiés à vous
Emrys
A huit pattes tu veux dire !
peut être si l'inspiration persiste !
#75
pierrejames
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Tlpsien +++
Posté 31 mars 2009 - 10:10
Le coup du loup
Surpris
Le loup alors s'enfuit très triste
je voulais juste lui dire
combien j'étais surpris
qu'il reste à me regarder
jusqu'à la nuit tombée pensa le loup
décidément
les hommes sont surprenant
à trop parler on se voit rabrouer
dans ma tanière je retourne rêver
que la nuit sous la lune amie
seul on est très bien loti
***
Théo frasques!!
Je sens bien que je l'ai déçu ce loup
J'aurais dû lui dire quelque chose
J'aurais pu essayer peut être:
" alors mon grand loup on se balade ?
On peut dire qu'on se les gèle aujourd'hui, hein "
Quelle phrase idote, Ã vouloir lui parler humain
Non non, ou alors : " Alors on louvoie dans les bois?
Quel beau pelage tu as ! Tu ne dois pas avoir froid, toi ? "
Là , je crois qu'en y allant à pas de loup ......
Réflexion bête de Pierre James
#76
Emrys
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Ambrosius
Posté 31 mai 2009 - 10:16
Euh....
Quelqu'un a dû crier 'Au loup !'
Non ?
Quelqu'un a dû crier 'Au loup !'
Non ?
#77
Théo
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Tlpsien +++
Posté 31 mai 2009 - 10:38
salut loup..moi je n'ai rien entendu
seulement les étoiles qui chahutent un peu trop fort
mais dis moi que fais tu là à cette heure-ci
je croyais que cette heure justement était...réservée
à quelque chose de précis...
oui tu sais bien la patte dans l'encrier
et la tête défaite, à soupirer..
allons nous coucher veux tu
chacun dans notre tanière bien entendu
mais laisse la porte ouverte...tu sais bien
la nuit je voyage...il se pourrait ..
que ..j'aille voir de quel côté tu dors..!!!
doux rêves loup wouhhhhhhhhhhhhhh!!!!!
seulement les étoiles qui chahutent un peu trop fort
mais dis moi que fais tu là à cette heure-ci
je croyais que cette heure justement était...réservée
à quelque chose de précis...
oui tu sais bien la patte dans l'encrier
et la tête défaite, à soupirer..
allons nous coucher veux tu
chacun dans notre tanière bien entendu
mais laisse la porte ouverte...tu sais bien
la nuit je voyage...il se pourrait ..
que ..j'aille voir de quel côté tu dors..!!!
doux rêves loup wouhhhhhhhhhhhhhh!!!!!
#78
Emrys
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Ambrosius
Posté 04 juin 2009 - 08:58
Théo,
le loup ne dort pas
il est mort
Edit: J'avoue chère Théo que je suis un peu perdu dans la forêt tlp
des textes à n'en plus finir, des publications nombreuses, et mes pauvres yeux de loup fatigué
Guidez-moi ma chère sœur !
le loup ne dort pas
il est mort
Edit: J'avoue chère Théo que je suis un peu perdu dans la forêt tlp
des textes à n'en plus finir, des publications nombreuses, et mes pauvres yeux de loup fatigué
Guidez-moi ma chère sœur !
#79
Théo
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Tlpsien +++
Posté 04 juin 2009 - 09:45
Théo,
le loup ne dort pas
il est mort
Edit: J'avoue chère Théo que je suis un peu perdu dans la forêt tlp
des textes à n'en plus finir, des publications nombreuses, et mes pauvres yeux de loup fatigué
Guidez-moi ma chère sœur !
Cher loup...
je sais que parfois vous faites le mort
et je sais ce que cela veut dire
et m'inquiète évidemment comme toute sœur le ferait..
mais là vous avez un œil ouvert...et j'aime
alors on va allez y faire un p'tit tour sur tlp
histoire d'aiguiser notre esprit critique..
et si on se fait trop chahuter
on rentre au chaud de notre tanière..
chacun chez soi bien sur
mais n'oubliez pas...
parfois je quitte mon corps et je voyage incognito....
#80
Emrys
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Ambrosius
Posté 16 juin 2009 - 10:41
ah ah ah !!!
le loup dans la bergerie ?
genre hacker ?
le loup dans la bergerie ?
genre hacker ?
#81
Théo
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Tlpsien +++
Posté 16 juin 2009 - 01:46
ah ah ah !!!
le loup dans la bergerie ?
genre hacker ?
salut loup!!
il faisait trop nuit dans votre tanière?
Bon je ne me dégonfle pas j'y vais faire un tour sur TLP,
mais s'il m'arrive aventure
je compte sur vous pour me défendre
je suis une toute petite louve bien timide...
et parfois je n'ose pas m'attarder dans la prairie...
le loup j'adore mais les brebis je me méfie
leur caractère est sournois
et leur cerveau bien petit!!
tu viens me rejoindre loup?
#82
Théo
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Tlpsien +++
Posté 30 juin 2009 - 06:21
Je vous ai aperçu Loup dans mes songes....
Si vous voulez vous voir regardez la vidéo " Loups en Russie"
Théo
Si vous voulez vous voir regardez la vidéo " Loups en Russie"
Théo
#83
Emrys
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Ambrosius
Posté 04 juillet 2009 - 06:52
Je vous ai aperçu Loup dans mes songes....
Si vous voulez vous voir regardez la vidéo " Loups en Russie"
http://video.google....lient=firefox-a
Théo
Magnifique !
Merci
#84
Emrys
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Ambrosius
Posté 05 juillet 2009 - 12:11
...et en plus très rafraîchissant par ces temps caniculaires
#85
Théo
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Tlpsien +++
Posté 05 juillet 2009 - 12:57
...et en plus très rafraîchissant par ces temps caniculaires
Il faut bien que je prenne un peu soin de vous!!...
si je veux vous garder vivant!!
Théo
