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Gants de printemps et lunettes de lune


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13 réponses à ce sujet

#1 charly java

charly java

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Posté 25 janvier 2009 - 12:24

Gants de printemps et lunettes de lune

Pour amour à miser






La ville est en nuisette de lueurs
Tu parcours les rues et tes rêves sont lourds
Le premier pont venu te fait penser à Apollinaire
Et ses amours
Toujours déçues toujours recommencées

Parmi la splendeur glacée
Des réverbères
On entend le vent brâmer


Au premier étage de cette maison
Un enfant pleure
Là-bas une femme pressée
Laisse quelques traces de parfum
Dans les recoins de l'heure

Elle pourrait être ta maîtresse
Ta survivance ton horizon
A lui offrir des robes de caresses
Et des nuits-étincelles
Des colliers d'allégresse
Des cris violoncelle

Mais un homme l'attend
Occupe élégamment
Son costume trois-pièces
Son ombre même est cravatée
Il a des gestes frais
Sa belle mercedes
A des reflets de ciel
Du bonheur en promesse

Ils ont le corps en liesse
Tatoué de baisers
Et les voilà déjà au bout de l'avenue
Déjà elle frémit et déjà elle est nue


Au premier le gamin s'est tu
Les rues s'étirent en rumeurs de dentelle
Saupoudrées çà et là
De vitrines qui brillent
Comme des miroirs de bordel

Sur la colline aux veinules bleutées
Les phares des voitures passent
Repassent
Flamboient tels des renards ensanglantés

De l'autre côté du quai
S'en vient une vieille qui
Tient un trousseau de clefs
Comme pour fermer la nuit
La galerie des secrets
Elle fredonne quelques vers
Une chanson d'amour cassé
Qui vous mettrait le coeur en cendres
Pour peu que vous puissiez l'entendre
Pourtant dans son regard d'hiver
Volètent encore des lambeaux d'infini


Allez tu reviendras demain
Tu mettras
Tes gants de printemps
Et par devant
Tes yeux enfumés de rêve
Des lunettes de lune
Pour t'éblouir encore
De la valse des corps
Sur ces quais de fortune

Tu la reconnaîtras
Dès que tu la verras
Demain après demain
Ou bien une autre année

L'amour c'est du loto
Il faut jouer toujours
Ca peut rapporter beau
Quelques brillants matins
Au moins
Tout de brume irisés
Et il te reste bien
Dans ton costume usé
Des miettes de douceur
Des gestes de satin
Quelques mots parfumés
Et un morceau de coeur
A miser

#2 Invité_souris_*

Invité_souris_*
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Posté 25 janvier 2009 - 08:17

Bonjour Charly Java,

Ici tout est poésie, bravo et merci le joueur !!

Amicalement
Souris


#3 JMAP06

JMAP06

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Posté 25 janvier 2009 - 08:19

Bonjour Charly

Sur ton quai j'ai flâné de délices en délices

Amicalement Philippe

#4 Aksel

Aksel

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Posté 25 janvier 2009 - 08:21

Mon premier poème du matin, beau, frais, parfait,
comme ce ciel reposé d'après la tempête.
J'ai savouré tout simplement. Encore!

#5 charly java

charly java

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Posté 25 janvier 2009 - 12:05

Un grand merci aux trois promeneurs qui sont venus flâner sur ce quai de bon matin...

#6 claricorne

claricorne

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Posté 25 janvier 2009 - 12:08

J'aime les carambolages tout en nuances...

#7 Invité_Gallaumar_*

Invité_Gallaumar_*
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Posté 25 janvier 2009 - 09:56

Et bien, ce sera ma dernière lecture de ce bon dimanche, et je dois reconnaître que tu m'a bien charmé Charly avec ce texte! Super, sans heurt! En plein dans le coeur!

#8 charly java

charly java

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Posté 25 janvier 2009 - 11:32

J'aime les carambolages tout en nuances...



Clari, le mot carambolage me plaît bien, puisqu'au billard il désigne un coup par lequel une bille en touche deux autres, ce qui nécessite un peu d'adresse et de douceur dans l'exécution du geste...merci donc pour la gentillesse et l'originalité de ton commentaire.

#9 charly java

charly java

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Posté 26 janvier 2009 - 12:12

Extra ce texte... la vieille de l'autre côté du quai est une perle et la fin est superbe !
@+ Charly


Quand je le lui répèterai, la petite vieille va être ravie de ce que tu dis d'elle...pas tant que moi, cependant, de l'ensemble de ton commentaire...
A bientôt

#10 charly java

charly java

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Posté 26 janvier 2009 - 03:57

Et bien, ce sera ma dernière lecture de ce bon dimanche, et je dois reconnaître que tu m'a bien charmé Charly avec ce texte! Super, sans heurt! En plein dans le coeur!



Merci à toi, grand voyageur. Content que tu sois venu déambuler un peu par ici, et que tu y ais pris quelque plaisir...

#11 passagère du silence

passagère du silence

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Posté 26 janvier 2009 - 07:08


On peut suivre tout ce joli monde,
en trace de printemps,
et cueillir les rêves
d'un coeur transparent...

Vous faites un bien charmant conteur cher ami !

Amitiés,

La passagère


#12 charly java

charly java

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Posté 26 janvier 2009 - 10:48


On peut suivre tout ce joli monde,
en trace de printemps,
et cueillir les rêves
d'un coeur transparent...

Vous faites un bien charmant conteur cher ami !

Amitiés,

La passagère


Ah! ce "bien charmant conteur"! Ah! ce "cher ami"! Ah! ce voussoiement de grande élégance!
Je me sens tout vibrer d'importance!...

Et derrière ses lunettes de lune
On voyait son coeur battre au rythme de ses rêves

Bien à toi, Passagère

Amitiés

#13 Fleur de Lotus

Fleur de Lotus

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Posté 05 février 2009 - 09:20

Gants de printemps et lunettes de lune

Pour amour à miser






La ville est en nuisette de lueurs
Tu parcours les rues et tes rêves sont lourds
Le premier pont venu te fait penser à Apollinaire
Et ses amours
Toujours déçues toujours recommencées

Parmi la splendeur glacée
Des réverbères
On entend le vent brâmer


Au premier étage de cette maison
Un enfant pleure
Là-bas une femme pressée
Laisse quelques traces de parfum
Dans les recoins de l'heure

Elle pourrait être ta maîtresse
Ta survivance ton horizon
A lui offrir des robes de caresses
Et des nuits-étincelles
Des colliers d'allégresse
Des cris violoncelle

Mais un homme l'attend
Occupe élégamment
Son costume trois-pièces
Son ombre même est cravatée
Il a des gestes frais
Sa belle mercedes
A des reflets de ciel
Du bonheur en promesse

Ils ont le corps en liesse
Tatoué de baisers
Et les voilà déjà au bout de l'avenue
Déjà elle frémit et déjà elle est nue


Au premier le gamin s'est tu
Les rues s'étirent en rumeurs de dentelle
Saupoudrées çà et là
De vitrines qui brillent
Comme des miroirs de bordel

Sur la colline aux veinules bleutées
Les phares des voitures passent
Repassent
Flamboient tels des renards ensanglantés

De l'autre côté du quai
S'en vient une vieille qui
Tient un trousseau de clefs
Comme pour fermer la nuit
La galerie des secrets
Elle fredonne quelques vers
Une chanson d'amour cassé
Qui vous mettrait le coeur en cendres
Pour peu que vous puissiez l'entendre
Pourtant dans son regard d'hiver
Volètent encore des lambeaux d'infini


Allez tu reviendras demain
Tu mettras
Tes gants de printemps
Et par devant
Tes yeux enfumés de rêve
Des lunettes de lune
Pour t'éblouir encore
De la valse des corps
Sur ces quais de fortune

Tu la reconnaîtras
Dès que tu la verras
Demain après demain
Ou bien une autre année

L'amour c'est du loto
Il faut jouer toujours
Ca peut rapporter beau
Quelques brillants matins
Au moins
Tout de brume irisés
Et il te reste bien
Dans ton costume usé
Des miettes de douceur
Des gestes de satin
Quelques mots parfumés
Et un morceau de coeur
A miser

Une bien jolie tendresse s'échappe de ces volutes de nuits élégamment vêtues de lingerie.
Oui la tendresse d'un homme, vraie, et vrai, dans sa douceur, un habit des plus chaleureux.
Des images toujours à raconter le monde en étages, en maisons, en quais, des quotidiens qui se regardent en miroirs, différents, chacun son histoire. Et pourtant c'est bien là le fil de la vie qui s'écrit en touches délicates. Comme un reportage. Celui-là est magique, une téléréalité en poésie.

Oh pour le plaisir j'ai relevé ces broderies de lingerie, bien séduisantes, histoire de dégrafer un brin les bretelles de ce délicieux poème.
"la ville est en nuisette de lueurs" "Les rues s'étirent en rumeurs de dentelle"
Le pont. Pont des rencontres. Pont des soupirs. Venise. Le carnaval des amours.
"Et ses amours
Toujours déçues toujours recommencées" Jamais rien ne finit, toujours tout recommence?...

J'aime ces contrastes...la vie...un enfant...une femme...un homme...l'amour...

"Laisse quelques traces de parfum
Dans les recoins de l'heure"
Ces recoins de l'heure là où le bonheur demeure, et ne s'envole pas en un quart d'heure.
Volées au quotidien hurleur d'heures perdues dans l'ennui et sa torpeur.

"Elle pourrait être ta maîtresse
Ta survivance ton horizon"
Si beau cela...oui...des espoirs...des rêves...de loin à croiser au passage une vie, une autre. S'imaginer. Ces peut-être et encore. S'arrêter? Continuer? Ces possibles qui s'enfuient dans l'ombre ténue de nos nuits. A ne pas oser. Juste à rêver.
Ta survivance...ton horizon...si beau. Une femme univers?
Femme éternelle? Celle des instants. Elle pourrait être ton instant Echouée sur la vague du temps Un amour en perles de vent.

"A lui offrir des robes de caresses" Quel styliste aux doigts d'argent Qui la ferait rêver sur les traces de nuits d'antan Aux odeurs de safran La peau parfumée d'onguents

Une histoire comme un suspens, une chute, pas de reins, celle de l'homme. Et l'autre...à manier les billets et l'argent.
"Son ombre même est cravatée" des formules magiques!

"Saupoudrées çà et là
De vitrines qui brillent
Comme des miroirs de bordel"
D'étranges vitrines...couleurs orangées? années sixties?...

Bien aimé la tendresse pour cette vieille et ses secrets...et l'enfance et la vieillesse...et l'amour...celui qui se vend aussi. Tout en un tableau!

"Une chanson d'amour cassé
Qui vous mettrait le coeur en cendres
Pour peu que vous puissiez l'entendre
Pourtant dans son regard d'hiver
Volètent encore des lambeaux d'infini"
Si beau cela...cette tendresse infinie. En bas de ce bas monde en avoir, de la tendresse. Un exercice périlleux parfois.
Lambeaux d'infini...et si nous étions cela, des lambeaux, des perles échappées, des instants éphémères? Des rien et des tout?...

Oui reviens demain et éblouis-nous encore de tes mots au parfum de lune, quand la lumière s'éteint et que les mots s'effacent, et que leur musique semble vaine, pour nous rappeler que la poésie existe, pour dire en demi-teintes, comme un peintre, la vie, simple, telle qu'elle s'écoule. Quand parfois on se la voudrait éclatante et qu'au fond elle ne donne que ce que nous voulons lui donner.

"Des lunettes de lune
Pour t'éblouir encore
De la valse des corps
Sur ces quais de fortune"
Il y a d'étranges quais de lune où des corps valsent et s'embrument et s'étoilent en étincelles de lucioles.
A quoi bon rêver quand quelque part on vous dit d'éteindre cela. Que la vie n'est pas un rêve...

"Tu la reconnaîtras
Dès que tu la verras
Demain après demain
Ou bien une autre année" Les rencontres du hasard A miser sans remiser Ces coups de foudre "Love at first sight" le romantisme au goût du jour.

"L'amour c'est du loto
Il faut jouer toujours
Ca peut rapporter beau
Quelques brillants matins
Au moins"
Joli cela...jouer toujours et pas qu'à l'amour, au jeu de la vie et des convenances, aussi.
Cela peut rapporter moins beau...certes...la réalité. Ah et la troquer contre le rêve? Non, à part Alice, je crois que ce n'est pas permis. Alors oui, miser sur l'amour, quelques brillants matins, c'est déjà bien.

"Dans ton costume usé
Des miettes de douceur
Des gestes de satin
Quelques mots parfumés
Et un morceau de coeur
A miser" Si beau cela...tant de tendresse dans ce costume-là, un brin de mélancolie, aussi...

Merci Charly Java pour ces mots magie à faire rêver et entrer de la poésie dans ce monde qui l'est moins. Poétique.

Je t'embrasse

Jolie Fleur

#14 charly java

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Posté 07 février 2009 - 12:14

Une bien jolie tendresse s'échappe de ces volutes de nuits élégamment vêtues de lingerie.
Oui la tendresse d'un homme, vraie, et vrai, dans sa douceur, un habit des plus chaleureux.
Des images toujours à raconter le monde en étages, en maisons, en quais, des quotidiens qui se regardent en miroirs, différents, chacun son histoire. Et pourtant c'est bien là le fil de la vie qui s'écrit en touches délicates. Comme un reportage. Celui-là est magique, une téléréalité en poésie.

Oh pour le plaisir j'ai relevé ces broderies de lingerie, bien séduisantes, histoire de dégrafer un brin les bretelles de ce délicieux poème.
"la ville est en nuisette de lueurs" "Les rues s'étirent en rumeurs de dentelle"
Le pont. Pont des rencontres. Pont des soupirs. Venise. Le carnaval des amours.
"Et ses amours
Toujours déçues toujours recommencées" Jamais rien ne finit, toujours tout recommence?...

J'aime ces contrastes...la vie...un enfant...une femme...un homme...l'amour...

"Laisse quelques traces de parfum
Dans les recoins de l'heure"
Ces recoins de l'heure là où le bonheur demeure, et ne s'envole pas en un quart d'heure.
Volées au quotidien hurleur d'heures perdues dans l'ennui et sa torpeur.

"Elle pourrait être ta maîtresse
Ta survivance ton horizon"
Si beau cela...oui...des espoirs...des rêves...de loin à croiser au passage une vie, une autre. S'imaginer. Ces peut-être et encore. S'arrêter? Continuer? Ces possibles qui s'enfuient dans l'ombre ténue de nos nuits. A ne pas oser. Juste à rêver.
Ta survivance...ton horizon...si beau. Une femme univers?
Femme éternelle? Celle des instants. Elle pourrait être ton instant Echouée sur la vague du temps Un amour en perles de vent.

"A lui offrir des robes de caresses" Quel styliste aux doigts d'argent Qui la ferait rêver sur les traces de nuits d'antan Aux odeurs de safran La peau parfumée d'onguents

Une histoire comme un suspens, une chute, pas de reins, celle de l'homme. Et l'autre...à manier les billets et l'argent.
"Son ombre même est cravatée" des formules magiques!

"Saupoudrées çà et là
De vitrines qui brillent
Comme des miroirs de bordel"
D'étranges vitrines...couleurs orangées? années sixties?...

Bien aimé la tendresse pour cette vieille et ses secrets...et l'enfance et la vieillesse...et l'amour...celui qui se vend aussi. Tout en un tableau!

"Une chanson d'amour cassé
Qui vous mettrait le coeur en cendres
Pour peu que vous puissiez l'entendre
Pourtant dans son regard d'hiver
Volètent encore des lambeaux d'infini"
Si beau cela...cette tendresse infinie. En bas de ce bas monde en avoir, de la tendresse. Un exercice périlleux parfois.
Lambeaux d'infini...et si nous étions cela, des lambeaux, des perles échappées, des instants éphémères? Des rien et des tout?...

Oui reviens demain et éblouis-nous encore de tes mots au parfum de lune, quand la lumière s'éteint et que les mots s'effacent, et que leur musique semble vaine, pour nous rappeler que la poésie existe, pour dire en demi-teintes, comme un peintre, la vie, simple, telle qu'elle s'écoule. Quand parfois on se la voudrait éclatante et qu'au fond elle ne donne que ce que nous voulons lui donner.

"Des lunettes de lune
Pour t'éblouir encore
De la valse des corps
Sur ces quais de fortune"
Il y a d'étranges quais de lune où des corps valsent et s'embrument et s'étoilent en étincelles de lucioles.
A quoi bon rêver quand quelque part on vous dit d'éteindre cela. Que la vie n'est pas un rêve...

"Tu la reconnaîtras
Dès que tu la verras
Demain après demain
Ou bien une autre année" Les rencontres du hasard A miser sans remiser Ces coups de foudre "Love at first sight" le romantisme au goût du jour.

"L'amour c'est du loto
Il faut jouer toujours
Ca peut rapporter beau
Quelques brillants matins
Au moins"
Joli cela...jouer toujours et pas qu'à l'amour, au jeu de la vie et des convenances, aussi.
Cela peut rapporter moins beau...certes...la réalité. Ah et la troquer contre le rêve? Non, à part Alice, je crois que ce n'est pas permis. Alors oui, miser sur l'amour, quelques brillants matins, c'est déjà bien.

"Dans ton costume usé
Des miettes de douceur
Des gestes de satin
Quelques mots parfumés
Et un morceau de coeur
A miser" Si beau cela...tant de tendresse dans ce costume-là, un brin de mélancolie, aussi...

Merci Charly Java pour ces mots magie à faire rêver et entrer de la poésie dans ce monde qui l'est moins. Poétique.

Je t'embrasse

Jolie Fleur


Avec toi, le commentaire prend des proportions insoupçonnées. Avec talent,tu combines analyse fouillée, interprétation chaleureuse et création poétique pour offrir un magnifique présent à l'auteur du texte que tu as apprécié.
Si bien que recevoir tel message de toi devient un véritable privilège.
Merci pour ce cadeau, ce beau moment d'écriture.

Je t'embrasse, Jolie Fleur