11 réponses à ce sujet

[Maureen]

La ville est partie
Elle a dix jours

Tes bras n'ont plus de noeuds en elle

Je suis hors de ses murs, hors de toi

Lasse de t'écrire
Je me suis posée sur tes trottoirs,
Où dix mille femmes m'accompagnaient

Nous marchions
La rue d'après c'était la pluie
Une terrible goutière et des chats
Miaulaient sous les ményanthes des citadines

Quel mot affreux a grignoté là dans ma main ?
J'aimerais demain comme une mémoire neuve
M'eveiller un matin en absence

Je cherche la fenetre où mon homme m'avait écrit
On l'observe
Elle brille la petite
Et dix mille femmes disent oui

Pourquoi les as-tu choisies si vieilles ? leur robe s'encoublent
Je ne peux que t'offrir leur mort

Viens, construisons ailleurs et
Brûlons les

Toujours mon feu en toi
Et tu me languis sous les voûtes sales de nos avants corps

[Kelton]

Quelle belle pierre, ciselée comme il faut...
Merci.
Kelton.

[Carla.]

J'aime beaucoup également. L'association de certains mots, la personnalisation de certains lieux...

[Pritos]

La ville-livre, la ville livre ses secrets, comme un grimoire où s'inscrit une mémoire blessée...
J'aime cette déambulation riche et tortueuse comme au coeur d'une cité de vacance...

[le hamster]

Il y a vraiment quelque chose d'incroyable dans cette écriture ; une écriture neuve, originale.

Et ce texte est un cheminement, une inspiration tellement unique... On dirait que tu racontes un rêve.


Bravo !

[Maureen]

merci à vous tous !!
kisses

[Maureen]

le hamster, je n'arrive pas à m'inscrire sur ton site, je t'ai envoyé un message
à ++

[Artemisia]

Moi aussi j'ai pensé à un rêve.
Un rêve écrit dans la langue du rêve.

Envoûtant.

Artemisia

[Maureen]

je vous kissssss !!!

[hirondelle]

Depuis combien de temps écris-tu?

[zqfd]

oui, c'est un beau poème.