Dédicace puérile
J’encense d’une main de velours
Sur d’étranges ritournelles
Ton pas affolé courant dans la ruelle ;
Tu sais bien que je n’ai de juvénil
Que deux petites pommes d’amour.
Vorace le désir
Carence maternelle
Je divinise ton corps
Et lui réinvente mille décors
Il n’est de rituel
Qu’au matin qui s’étire…
S’effacent dans l’oubli
Les pêchés absous quand on a de cesse de convoler
Mon pied léger t’emporte fouler le monde
Et d’une miche bien ronde
T’offre le luxe de te rassasier l’antre sur florilèges de prairie
Alors ô Dieu les insurgés ! Il ne faut que s’aimer !