Une aube pluvieuse est venue
Délayer le sang des tricheurs de la nuit
Il faut se hâter verticalement
Louvoyer le long des orages tardifs
Il le faut si demain s’amoncellent
Des ébréchures jusque dans nos pliures
Mais las nous rampons sous la couette
Les poignets tranchés de parme lunaire
La chevauchée fut donc si sauvage ?
Déjà morts souffles-tu
Déjà morts de trop glisser
Sur nos lames de rasoir
Je voudrais être toi et fouailler
Au plus lointain de mon ventre écartelé
Tu voudrais être moi et subir
Des outrages de sonnets rimbaldiens
Qu’en sera-t-il si l’aube se fait radieuse ?
Si nous sourions stupides et heureux
Tu te hâteras verticalement
Le long d’un mur à Amsterdam
Je t’attendrai horizontale
Dans le cimetière de Montparnasse
[Nous pourrions dangereusement aboutir à une aporie
Aussi ne parlons plus]
Nudo Dolente
Débuté par Héloïse, juil. 16 2007 04:30
3 réponses à ce sujet
#1
Posté 16 juillet 2007 - 04:30
#2
Posté 18 juillet 2007 - 11:21
J'aime cette "verticalité". C'est quelque chose qu'on retrouve chez Juarroz, Char...Cela donne un angle de vue particulier à ton texte. J'aime.
#3
Posté 27 juillet 2007 - 01:18
Hello Hélo
Plongée en abysses fuligineuses je crawle vigoureusement et verticalement.
Toujours des juxtapositions innattendues.
qu'en serait-il de la lumière d'un matin bonheur?
Amitiés
Plongée en abysses fuligineuses je crawle vigoureusement et verticalement.
Toujours des juxtapositions innattendues.
qu'en serait-il de la lumière d'un matin bonheur?
Amitiés
#4
Posté 27 juillet 2007 - 08:57
Pas mieux que Deirdre...
C'est toujours comme une sensation de vertige que de te lire, Héloïse... Horizontal, vertical... Point d'appui d'une mélodie qui sombre...
balila
C'est toujours comme une sensation de vertige que de te lire, Héloïse... Horizontal, vertical... Point d'appui d'une mélodie qui sombre...
balila