.Merci à tous ceux qui participent, le poème final sera publié à la une du JT de ce week-end
on va faire de la pub Bonne nuit les poètes. c'était sympa, au plaisir de vous lire à mon retour du taf ou a 12h00.
Les quatrains de ta honte
Débuté par
Invité_utopie1_*
, sept. 03 2009 08:13
43 réponses à ce sujet
#31
Invité_utopie1_*
Invité_utopie1_*
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Posté 03 septembre 2009 - 10:57
Phul je te laisse gérer la suite du topic, je repasserai demain soir si nous ne sommes pas explusables .
Merci à tous ceux qui participent, le poème final sera publié à la une du JT de ce week-end on va faire de la pub
Bonne nuit les poètes. c'était sympa, au plaisir de vous lire à mon retour du taf ou a 12h00.
.Merci à tous ceux qui participent, le poème final sera publié à la une du JT de ce week-end
on va faire de la pub Bonne nuit les poètes. c'était sympa, au plaisir de vous lire à mon retour du taf ou a 12h00.
#32
Sapot
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Tlpsien ++
Posté 03 septembre 2009 - 10:59
La cause importe peu tant que sonnent
vos rimes trébuchantes à fonds de caisse
gling gling le facteur en ce jour déconne
point de recueil et postposent les promesses
vos rimes trébuchantes à fonds de caisse
gling gling le facteur en ce jour déconne
point de recueil et postposent les promesses
#33
Invité_utopie1_*
Invité_utopie1_*
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Posté 03 septembre 2009 - 11:06
C'est une course contre la montre
Utilisant la tactique d'un simple tic-tac,
Des travers énoncées en vers attaque
Pour que se lève les boucliers du contre !
Moi sur le charriot de la grande Ourse,
Petit Ben Phul, juif parria de Tlpie,
Je mène pour la gratuité la course,
En sentant à mon dos le souflle des Harpies!
"L'bonheur n'est point dans l'pré, il est sur Tlp"
Voilà ce qu'annonçait l'accueil de notre site
Mais nul ne prévient que ce charmant club hupé
A un prix ! Et oui : l'Art même ici se mérite !!
En apparence l'or et les dollars s'attirent,
Mais fort de carence, beaucoup se tirent,
Le sentiment de trahison d'être duper
Et oui comme si mon utopie m'était usurpée.
Ah ça non l'gars Tim je ne paierai pas ma dime
Et tant pis si dans mon coin je tape la rime
Je n'en mourrai pas mais t'auras pas me sous
D'ailleurs ma poésie ne vaut pas plus d'un clou.
Moi je suis loyal, je cours sans lâcheté,
Je lance mes chevaux sur la piste poudreuse,
Ah ce Tim-Massala, qui souhaite le prix remporter,
Usant des pratiques les plus ignominieuses
Il est venu le temps pour oindre les ombons
Que l'huile de nos mots attisent nos armures
Levez les yeux au ciel pour que tous les augures
Se prononcent enfin sur nos pas vagabonds.
Miladzeu d'miladzeu ! Vl'a t'y pas qu'à cha peu,
TLP à Sainté comme ailleurs, d'vient payant !
D'retour tout poutringué, not'site de badabeu
Me donn' la dégobille tell'ment il est pédant !!!
J'ai l'impression d'être une traînée
Que l'on shoot avec du shit à l'henné
Je ne suis pourtant pas une fille de joie
Mais 30euro est le prix de la passe- droit
Claque le fouet, claque le fouet,
Les tours s'enchaînent à folle allure,
Claque le fouet, rien encore est joué,
Ah scélérat de toi je prendrais la mesure!
Beaucoup sont déjà hors course,
Sous les roues du char ils sont écrasés,
Inutilement les fats ont vidé leurs bourses,
Sous les chahuts du grand Colisée!
Tu sais Baron , je suis marron
Je pisse charabia et me lave dedans
Tu me dis arrêtes; peut être "con "
Non ni euro ; ni dinar pour de bon
J'ai accroché mon char à deux ou trois étoiles.
Que se courbe l'aurige au doux tournant des cieux !
La course est assez folle en ces jours audacieux,
Qui se sent fatigué hisse les grandes voiles !
Ouragan, tempête ce site marchait sur l'eau
Mais en un instant s'y est abattu un fléau,
Je ne suis pas poète loréal dis moi ce que je vaux ?
Bourre-moi la tête d'idéaux et appelle-moi ton veau !
Amis poètes sur un grand air Verdien ,
Entonnons notre chant du cygne,
Car si de la beauté de Tlp nous voyons la fin,
De ce gâchis, nous n'en sommes pas à l'origine.
Pour ne pas laisser le dernier mot
A cet idiot rabougris et sans talent,
Je reprends la plume et enfin clos
Le bec de ce vieux pivert branlant.
Poursuivons nos efforts, allons courage,
Les judas ont juré notre perte en conciliabule;
Allons mon cœur sus à leurs brigandages;
Dispersons-les regroupés dans leur vestibule.
Certes on dit gare aux garou, mais cherchons un peu le loup,
Enfermons-le sous écrou, et qu'il y creuse son trou.
Les agneaux avant la mort passent sous silence
Hannibal, votre lecteur qui a ses mots pour 6 lances.
Tollé d'un jour, bruit de verrière,
Retentissant comme un haro.
Disperse l'or de la lumière
Quand sonne et trébuche l' euro...
Le percepteur a frappé à ma porte ce matin,
Il m'a dit avec un ton grave : faisons le point;
Pour jouir de chacun des sens offert par la nature,
Il vous faudra vous acquittez du prix de la questure.
Ne serais-je qu'un autodidacte pur
Investit d'un Napoléon en dictature...
Je suis venu, j'ai vu et j'exige
Que l'impôt soit acquitté par ceux qui m'oblige.
Il n'est point de dime qui suffise à prêcher
quand bien crierai-je famine, je ne puis accéder
à vos propositions honteuses qui me semblent cachets
vos tours majestueux m'éveilleraient si laid
Encore un mot de plus et tu es mort;
Rends à César ce qui appartient à César,
Garde tes vers, je ne m'intéresse qu'à ton or,
La richesse est superflue quand on possède l'art;
Videz vos bourses sur mon écran facial
les rejetons de la rime s'en acquitteront
pour un maigre ex-voto paroissial
une vindicte castratrice ils subiront
Il court, il court le furet
Mais c'est l'habille d'un curé ?
Si il faut je mixerai en purée
Pour arriver à ma faim de procurer.
Petit à petit j'avais creusé mon nid
quand une pluie d'or s'est vautrée sur toute la poésie
je navigue comme bomerang sur toute la connerie
et je pleure en ton giron mon âme en pâmoison
Moi qui était le cador, le bas de vers laine,
Je suis assiégé de cons qui s'adorent
Dans ma cité d'or je suis le conquistador
Le matador qui a mis à mort ( me amor ) Verlaine.
De varices en varices
Mon sang ne fait qu'un tour
Et comble d'avarice
Je le trouve trop court
Allons gentilles demoiselles,
Mesdames et Messieurs,
Apprêtez vous à recevoir la belle,
Miss Tlp 2009 aux ris gracieux!
Si tous ceux qui ont proposé un quatrain,
Décident d'aller courir sous d'autres cieux,
Je crois que ta bourse est dans le pétrin,
Si en gagnant si peu tu perds si précieux!
La cause importe peu tant que sonnent
vos rimes trébuchantes à fonds de caisse
gling gling le facteur en ce jour déconne
point de recueil et postposent les promesses
Utilisant la tactique d'un simple tic-tac,
Des travers énoncées en vers attaque
Pour que se lève les boucliers du contre !
Moi sur le charriot de la grande Ourse,
Petit Ben Phul, juif parria de Tlpie,
Je mène pour la gratuité la course,
En sentant à mon dos le souflle des Harpies!
"L'bonheur n'est point dans l'pré, il est sur Tlp"
Voilà ce qu'annonçait l'accueil de notre site
Mais nul ne prévient que ce charmant club hupé
A un prix ! Et oui : l'Art même ici se mérite !!
En apparence l'or et les dollars s'attirent,
Mais fort de carence, beaucoup se tirent,
Le sentiment de trahison d'être duper
Et oui comme si mon utopie m'était usurpée.
Ah ça non l'gars Tim je ne paierai pas ma dime
Et tant pis si dans mon coin je tape la rime
Je n'en mourrai pas mais t'auras pas me sous
D'ailleurs ma poésie ne vaut pas plus d'un clou.
Moi je suis loyal, je cours sans lâcheté,
Je lance mes chevaux sur la piste poudreuse,
Ah ce Tim-Massala, qui souhaite le prix remporter,
Usant des pratiques les plus ignominieuses
Il est venu le temps pour oindre les ombons
Que l'huile de nos mots attisent nos armures
Levez les yeux au ciel pour que tous les augures
Se prononcent enfin sur nos pas vagabonds.
Miladzeu d'miladzeu ! Vl'a t'y pas qu'à cha peu,
TLP à Sainté comme ailleurs, d'vient payant !
D'retour tout poutringué, not'site de badabeu
Me donn' la dégobille tell'ment il est pédant !!!
J'ai l'impression d'être une traînée
Que l'on shoot avec du shit à l'henné
Je ne suis pourtant pas une fille de joie
Mais 30euro est le prix de la passe- droit
Claque le fouet, claque le fouet,
Les tours s'enchaînent à folle allure,
Claque le fouet, rien encore est joué,
Ah scélérat de toi je prendrais la mesure!
Beaucoup sont déjà hors course,
Sous les roues du char ils sont écrasés,
Inutilement les fats ont vidé leurs bourses,
Sous les chahuts du grand Colisée!
Tu sais Baron , je suis marron
Je pisse charabia et me lave dedans
Tu me dis arrêtes; peut être "con "
Non ni euro ; ni dinar pour de bon
J'ai accroché mon char à deux ou trois étoiles.
Que se courbe l'aurige au doux tournant des cieux !
La course est assez folle en ces jours audacieux,
Qui se sent fatigué hisse les grandes voiles !
Ouragan, tempête ce site marchait sur l'eau
Mais en un instant s'y est abattu un fléau,
Je ne suis pas poète loréal dis moi ce que je vaux ?
Bourre-moi la tête d'idéaux et appelle-moi ton veau !
Amis poètes sur un grand air Verdien ,
Entonnons notre chant du cygne,
Car si de la beauté de Tlp nous voyons la fin,
De ce gâchis, nous n'en sommes pas à l'origine.
Pour ne pas laisser le dernier mot
A cet idiot rabougris et sans talent,
Je reprends la plume et enfin clos
Le bec de ce vieux pivert branlant.
Poursuivons nos efforts, allons courage,
Les judas ont juré notre perte en conciliabule;
Allons mon cœur sus à leurs brigandages;
Dispersons-les regroupés dans leur vestibule.
Certes on dit gare aux garou, mais cherchons un peu le loup,
Enfermons-le sous écrou, et qu'il y creuse son trou.
Les agneaux avant la mort passent sous silence
Hannibal, votre lecteur qui a ses mots pour 6 lances.
Tollé d'un jour, bruit de verrière,
Retentissant comme un haro.
Disperse l'or de la lumière
Quand sonne et trébuche l' euro...
Le percepteur a frappé à ma porte ce matin,
Il m'a dit avec un ton grave : faisons le point;
Pour jouir de chacun des sens offert par la nature,
Il vous faudra vous acquittez du prix de la questure.
Ne serais-je qu'un autodidacte pur
Investit d'un Napoléon en dictature...
Je suis venu, j'ai vu et j'exige
Que l'impôt soit acquitté par ceux qui m'oblige.
Il n'est point de dime qui suffise à prêcher
quand bien crierai-je famine, je ne puis accéder
à vos propositions honteuses qui me semblent cachets
vos tours majestueux m'éveilleraient si laid
Encore un mot de plus et tu es mort;
Rends à César ce qui appartient à César,
Garde tes vers, je ne m'intéresse qu'à ton or,
La richesse est superflue quand on possède l'art;
Videz vos bourses sur mon écran facial
les rejetons de la rime s'en acquitteront
pour un maigre ex-voto paroissial
une vindicte castratrice ils subiront
Il court, il court le furet
Mais c'est l'habille d'un curé ?
Si il faut je mixerai en purée
Pour arriver à ma faim de procurer.
Petit à petit j'avais creusé mon nid
quand une pluie d'or s'est vautrée sur toute la poésie
je navigue comme bomerang sur toute la connerie
et je pleure en ton giron mon âme en pâmoison
Moi qui était le cador, le bas de vers laine,
Je suis assiégé de cons qui s'adorent
Dans ma cité d'or je suis le conquistador
Le matador qui a mis à mort ( me amor ) Verlaine.
De varices en varices
Mon sang ne fait qu'un tour
Et comble d'avarice
Je le trouve trop court
Allons gentilles demoiselles,
Mesdames et Messieurs,
Apprêtez vous à recevoir la belle,
Miss Tlp 2009 aux ris gracieux!
Si tous ceux qui ont proposé un quatrain,
Décident d'aller courir sous d'autres cieux,
Je crois que ta bourse est dans le pétrin,
Si en gagnant si peu tu perds si précieux!
La cause importe peu tant que sonnent
vos rimes trébuchantes à fonds de caisse
gling gling le facteur en ce jour déconne
point de recueil et postposent les promesses
#34
Sapot
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Tlpsien ++
Posté 03 septembre 2009 - 11:10
Ah! malheur à toute ma postérité!
pourquoi ai-je donné dans le sot métier,
Faire des vers devra-t-il tant m'en coûter?
Qu'il est heureux n'est-ce pas le savetier.
Il oind de plaisir et se lèche les babines
à l'idée de frotter ce sabot offert
par un ami tourbillonnant de vers
sur les parties sensibles de l'admin
#35
richard TR
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Tlpsien +++
Posté 04 septembre 2009 - 06:49
Nous ne verrons jamais
cachés derrière les murs
tous ces ORS de la peine
Cela peut durer
Jusqu'Ã ce que la nuit nous prenne
cachés derrière les murs
tous ces ORS de la peine
Cela peut durer
Jusqu'Ã ce que la nuit nous prenne
#36
claricorne
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Tlpsien +++
Posté 04 septembre 2009 - 08:36
Jusqu'à l'aube triste
qui verra barbeler
notre chant sinistre
pour la liberté
qui verra barbeler
notre chant sinistre
pour la liberté
#37
Paname
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Tlpsien +++
Posté 04 septembre 2009 - 08:53
Jusqu'Ã l'aube triste
qui verra barbeler
notre chant sinistre
pour la liberté
tu veux que j'te passe ma cisaille ?
au fait, Claire, tu sais pourquoi je viens de me raser ?
parce que barbelaid !
WOW, qu'elle est fine, celle-là !
c'est ma blague favoris, faut dire
allez, je r'prends le collier
et toi, ne prends pas la mouche, surtout...
et bas les pattes, si on te défrise la moustache !
biz
hirsute Paname
#38
claricorne
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Tlpsien +++
Posté 04 septembre 2009 - 08:56
tu veux que j'te passe ma cisaille ?
OUIIIIIIIIII
#39
Sapot
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Posté 04 septembre 2009 - 02:29
fallait que ça rime, Paname,tu veux que j'te passe ma cisaille ?
au fait, Claire, tu sais pourquoi je viens de me raser ?
parce que barbelaid !
WOW, qu'elle est fine, celle-là !
c'est ma blague favoris, faut dire
allez, je r'prends le collier
et toi, ne prends pas la mouche, surtout...
et bas les pattes, si on te défrise la moustache !
biz
hirsute Paname
oh, il a rien compris, dès qu'on lui demande d'être un peu spirituel, il carbure au spiritueux
#40
Idiotèque
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Tlpsien +++
Posté 04 septembre 2009 - 03:48
L'heure approchant, l'ami, je me sens comme si
Le couperet pouvait m'occire à chaque instant ;
Mon âme bien ballante est torturée ainsi
Par ce troublant tic-tac comptant le temps restant...
Le temps restant ! quitte à l'utiliser, veillons
A écrire - car les vers gratuits sont comptés !
La poésie bientôt sous le cens, gribouillons
Ces quatrins, par la honte et l'ennui tachetés !
Le couperet pouvait m'occire à chaque instant ;
Mon âme bien ballante est torturée ainsi
Par ce troublant tic-tac comptant le temps restant...
Le temps restant ! quitte à l'utiliser, veillons
A écrire - car les vers gratuits sont comptés !
La poésie bientôt sous le cens, gribouillons
Ces quatrins, par la honte et l'ennui tachetés !
#41
Idiotèque
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Tlpsien +++
Posté 04 septembre 2009 - 06:59
j'ai ce matin sur le chemin de mon travail,
Croisé Rimbaud qui m'dit "comment va votre site ?"
Quand il appris le prix de son nouveau portail,
Il crut à une blague et me dit (je le cite
"Mon bien cher ami, je n'ai jamais entendu
Quoique ce soit d'aussi drôle en cent-cinquante ans !"
Et quand il comprit qu'il m'avait bien entendu,
Son rire cessa pour des larmes de Titan...
Croisé Rimbaud qui m'dit "comment va votre site ?"
Quand il appris le prix de son nouveau portail,
Il crut à une blague et me dit (je le cite
"Mon bien cher ami, je n'ai jamais entendu
Quoique ce soit d'aussi drôle en cent-cinquante ans !"
Et quand il comprit qu'il m'avait bien entendu,
Son rire cessa pour des larmes de Titan...
#42
Idiotèque
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Posté 04 septembre 2009 - 07:44
Comme l'histoire est cocasse,
Figure toi que près d'un puits
J'ai croisé l'ombre de Bocacce,
Qui m'a dit : Tim me poursuit.
Je ne sais pas ce que je lui doit,
Moi qui suis d'une autre époque,
Mais Tim ne lui a pas laissé le choix,
Et a exigé de ce malheureux sa défroque.
Tu as écrit donc tu dois cotiser;
Il prélève aussi les antécédents;
On a vu Tite Live complètement traumatiser,
Qui sait combien il fut prolixe d'antan.
Pour tout avouer, au sortir
De cette journée de labeur
Moi-même ai croisé ce martyr
De Bocacce, tremblant de peur
Quand il eut recouvert l'esprit,
Il pu enfin, entre ses dents
(qui ne claquaient pas d'appétit...)
Déclamer quelques mots marrants...
"Oh oui ! mon sort est bien, crois-moi !
Car tu ne sais ce que Verleine,
annonçat-il avec effroi,
A, lui, dû subir comme peine..."
"Tim arriva sans crier gare,
Dans le dos du cher galuron,
Puis le tira dans le hangar"
Ici, Baccace eut un frisson
"Nul ne sait ce que Tim lui fit,
Mais quand on revit not' Verleine,
Son derrière nu était bouffi
Et il pleurait comme une' Mad'leine !!"
#43
Idiotèque
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Posté 05 septembre 2009 - 08:43
Pauvre Verlaine, pas de peau,
Il est tombé sur le marquis enragé;
Non, il n'y a pas pire fléau,
Qui sévit dans les parages.
Qu'il trempe son fi-on dans l'eau glacé,
Une heure ou plutôt deux,
Avant que de nouveau ce carnassier,
Ne lui fasse goûter de son pi-eu.
Oh! J'aimerais tant te narrer
La mésaventure d'Homère
Mais ce risquerait d'effarer
Les coeurs sensibles de grand-mères...
Je m'en tiendrais donc à l'histoire
Saugrenue qui frappa Marboeuf
- Mais accroche-toi, auditoire,
Je ne vais pas faire dans l'bluff...
Marboeuf allait, clopin-clopant,
Rimant comme un jeune sonniste,
Quand ce drôle de sacripant
De Tim, l'héla : "Holà, l'artiste !"
Ce matin il fut retrouvé
Nu comme un ver(s), dans la cambrousse,
Et quand j'voulu l'interviewer,
Crois-moi ! Marboeuf bêla de frousse !
#44
Idiotèque
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Posté 06 septembre 2009 - 09:58
Sénèque m'a confié
Au sénat à Rome
Ce Tim est sans pitié,
Contre les vices de Sodome.
Non, non détrompes-toi
lui dis-je
Il laisse le choix,
Payer ou prendre sa tige!
Aie, aie, Crésus,
S'est exilé à Oniris,
Lui qui n'a pour Jésus,
Que mépris.
L'indigence du berger,
Lui donne de l'urticaire,
Lui qui se parfume au Fabergé,
Les aisselles et même le derrière.
Il est très délicat,
Pratique bien la so do mie,
Mais verser un ducat,
Pour ça, il dit nenni!
On dit c'est pas des histoires,
Qu'Apollon fut saisi par le collet,
Accusé et mis sur la liste noire,
Des paradis fiscaux par notre Récollet!!!
Qui peut échapper à cet homme?
Les missi dominici
Parcourent le royaume,
Aux cris de : Taxes, taxes, par ici!
Hésiode cette pédale,
Se plaint de ce traitement:
"C'est un scandale,
Je ne forniquerai pas avec ce tyran!"
Mais croyait-il le malheureux,
Qu'on lui en laisserait le choix,
Promptement saisi comme un gueux,
Il fut nu envoyé devant ce roi.
Ce prince qui lui dit :
Alors on sème la sédition,
Allons on verra pardi,
Si tu résistera à la question?
Hésiode y retrouva
Son ami Pindare,
Couché sur son matelas,
Le prit-anus en forme de jarre!
Tout au fond de la pièce obscure,
Anacréon et Aristophane,
Mêlaient leurs murmures:
"Ce gars est emmanché comme un âne!"
Et pas besoin d'aller chercher
Si loin pour trouver résistance :
Dylan a voulu se pencher
Sur les procès de nos instances :
"De quel droit peut-on vous jeter
De Tlpie, vot' home, sweet home ?
Maint'nant, tu vas d'voir résister
Sans forum, Like A Rolling Stone..."
De même Lennon, criblé de balles,
M'a croisé au coin d'là cinquième ;
Il m'a dit "p'tain, c'est un scandale :
J'ai plus l'droit d'écrir' de poèmes..."
Keith Moon, Curtis, et même Gainsbarre
Sont v'nu, d'leur tombe, m'faire une visite ;
Mise a part Moon, com' d'ab' hilare,
Les autr' pleuraient de l'eau bénite...
