19 réponses à ce sujet

[belvis]

L'on aurait trop à dire avant que d'un silence
Le dessein de l'ennui ne vienne nous sommer
De ne rien ajouter à tant d'adolescence,
Vécue si librement, qu'il reste à renommer,
Loin des humeurs tangibles, un temps qui ne s'agace
Pas d'âmes refondues dans le moule de plomb
Où ils figurent seuls, les piebots et la face
D'un qui ne veut pas perdre de son faux-aplomb...
A vieillir avant l'âge l'on devient ingrat,
Outre la surdité, ce don de providence
Où se met à l'abri, celui fait comme un rat
Qui rongerait le frein de son indifference.
Et il advient alors d'un adieu si discret
Qu'ici nul ne verra le dos rond d'un fervent,
Un petit balluchon porté comme un secret,
Où l'oreille se pose et n'entend que du vent...

[au fil des mots]

L'on aurait trop à dire avant que d'un silence
Le dessein de l'ennui ne vienne nous sommer
De ne rien ajouter à tant d'adolescence,
Vécue si librement, qu'il reste à renommer,
Loin des humeurs tangibles, un temps qui ne s'agace
Pas d'âmes refondues dans le moule de plomb
Où ils figurent seuls, et les piebots et la face
D'un qui ne veut pas perdre de son faux-aplomb...
A vieillir avant l'âge l'on devient ingrat.
Outre la surdité, ce don de providence
Où se met à l'abri, celui fait comme un rat
Qui rongerait le frein de son indifference.
Et il advient alors d'un adieu si discret
Qu'ici nul ne verra le dos rond d'un fervent,
Un petit balluchon porté comme un secret,
Où l'oreille se pose et n'entend que du vent...



Si c'est le dernier texte que je dois lire ici, je m'en irais sous une impression plus que poétisée (qui ne veut rien dire en soit sauf que j'aime la façon dont est exprimé le fond)

[belvis]

Au fil des mots,

Ce que je ressens face à ça...


Merci beaucoup.

[rentypoesie]

L'on aurait trop à dire avant que d'un silence
Le dessein de l'ennui ne vienne nous sommer
De ne rien ajouter à tant d'adolescence,
Vécue si librement, qu'il reste à renommer,
Loin des humeurs tangibles, un temps qui ne s'agace
Pas d'âmes refondues dans le moule de plomb
Où ils figurent seuls, les piebots et la face
D'un qui ne veut pas perdre de son faux-aplomb...
A vieillir avant l'âge l'on devient ingrat,
Outre la surdité, ce don de providence
Où se met à l'abri, celui fait comme un rat
Qui rongerait le frein de son indifference.
Et il advient alors d'un adieu si discret
Qu'ici nul ne verra le dos rond d'un fervent,
Un petit balluchon porté comme un secret,
Où l'oreille se pose et n'entend que du vent...

Je te découvre tardivement et ton poème surgit comme une rose de noël .
Amicalement.

[Paname]

oui, belvis.

ps : nous nous sommes inscrits sur TLP quasiment ensemble, cela va faire déjà quatre ans à Noël...

poétiquement et amicalement
paname

[belvis]

Je te découvre tardivement et ton poème surgit comme une rose de noël .
Amicalement.

Un dernier cadeau que je me fais et que je tends a ceux qui sont sensibles
à ces trois lettres. TLP.

Il en restera ce souvenir. Beau, d'avoir croisé des noms à force de
pseudos. Et ils seront ces êtres que j'ai aimés, que j'ai detestés et pour
qui je garde une infinie tendresse.

Voilà, l'esprit de TLP. Enfin, celui que j'ai connu.

Et que d'autres peut-être connaîtront. Je croise les doigts.
Mais...

Amitiés.

[Idiotèque]

Tout est dit !!!

[belvis]

oui, belvis.

ps : nous nous sommes inscrits sur TLP quasiment ensemble, cela va faire déjà quatre ans à Noël...

poétiquement et amicalement
paname

C'est vrai. Quatre ans d'un plaisir immense.

On va arrêter là, sinon l'on va passer pour de vieux cons qui
font dans la commemoration.
Mais que c'était bien.Et bon.

Amitié.

[claricorne]

Oui tout est dit.
Si joliment posé...

[belvis]

Tout est dit !!!

Mais entendu...Voilà une autre paire de manches .


Merci à toi.

[belvis]

Oui tout est dit.
Si joliment posé...

Clari,

Simplement te dire que tu es quelqu'un de rare sur qui beaucoup comptent
pour exister à leur juste mesure...

Comme un savoir vivre.

Merci.

[Fleur de Lotus]

L'on aurait trop à dire avant que d'un silence
Le dessein de l'ennui ne vienne nous sommer
De ne rien ajouter à tant d'adolescence,
Vécue si librement, qu'il reste à renommer,
Loin des humeurs tangibles, un temps qui ne s'agace
Pas d'âmes refondues dans le moule de plomb
Où ils figurent seuls, les piebots et la face
D'un qui ne veut pas perdre de son faux-aplomb...
A vieillir avant l'âge l'on devient ingrat,
Outre la surdité, ce don de providence
Où se met à l'abri, celui fait comme un rat
Qui rongerait le frein de son indifference.
Et il advient alors d'un adieu si discret
Qu'ici nul ne verra le dos rond d'un fervent,
Un petit balluchon porté comme un secret,
Où l'oreille se pose et n'entend que du vent...

Si beau. Te lire aura dessiné toujours et encore les tableaux de l'émotion en soi, sur un vent de délicatesse, et au bout de la plume l'élégance, le coeur et le talent. Oui ici il y aura eu beaucoup de partagé, des écritures à quatre mains, des échos aux poèmes des uns et des autres, quelque chose de l'adolescence sans doute. Du rêve...De la beauté.

Le rêve continue parfois ailleurs, même si pas pareil. Il manquera oui ces plumes qui éveillaient, comme la tienne et puis celle d'autres.

Il restera des loups quelque part, des chevaux sauvages à parcourir la Mongolie, Gengis Khan et l'Asie, et pourtant.

Il restera la mémoire, nous restera à relire les textes des uns et des autres.

Restera tant.
Que le vent ne saurait faire s'envoler tout cela.

Il y aura la poussière du sable à la surface du silence.
Des pas feutrés dans la neige.

Oui la tendresse est le mot.
Savoir que ces écrits partagés se prolongent aussi ailleurs, d'une autre manière, hors virtuel certes, dans un réel.
Et que TLP aura été une émulation, un ferment pour l'écriture. Qu'il aura été comme un témoin dans les courses de relai, pour passer à une autre forme d'échange...dans le vivant des mots.

J'ai déjà fait mes adieux ici, il y a de cela longtemps, à la première annonce du maître de cérémonie de TLP...voire avant déjà en silence.

J'espère croiser tes mots encore...

Et te souhaiter de très belles écritures...comme toujours.

Du fond du regard sur la beauté de tes mots...à ta poésie et à ta délicatesse

Fleur de Lotus

[belvis]

Si beau. Te lire aura dessiné toujours et encore les tableaux de l'émotion en soi, sur un vent de délicatesse, et au bout de la plume l'élégance, le coeur et le talent. Oui ici il y aura eu beaucoup de partagé, des écritures à quatre mains, des échos aux poèmes des uns et des autres, quelque chose de l'adolescence sans doute. Du rêve...De la beauté.

Le rêve continue parfois ailleurs, même si pas pareil. Il manquera oui ces plumes qui éveillaient, comme la tienne et puis celle d'autres.

Il restera des loups quelque part, des chevaux sauvages à parcourir la Mongolie, Gengis Khan et l'Asie, et pourtant.

Il restera la mémoire, nous restera à relire les textes des uns et des autres.

Restera tant.
Que le vent ne saurait faire s'envoler tout cela.

Il y aura la poussière du sable à la surface du silence.
Des pas feutrés dans la neige.

Oui la tendresse est le mot.
Savoir que ces écrits partagés se prolongent aussi ailleurs, d'une autre manière, hors virtuel certes, dans un réel.
Et que TLP aura été une émulation, un ferment pour l'écriture. Qu'il aura été comme un témoin dans les courses de relai, pour passer à une autre forme d'échange...dans le vivant des mots.

J'ai déjà fait mes adieux ici, il y a de cela longtemps, à la première annonce du maître de cérémonie de TLP...voire avant déjà en silence.

J'espère croiser tes mots encore...

Et te souhaiter de très belles écritures...comme toujours.

Du fond du regard sur la beauté de tes mots...à ta poésie et à ta délicatesse

Fleur de Lotus

Tu es celle qui touche par un effleurement
Quand par bonheur l'on croise ta sensibilité.
Que j'aime tes pudeurs, j'en aime la beauté,
Qui transposent nos mots comme un doux bruissement...

Je l'entends chaque fois.

Nous nous croiserons encore.

A toi, merci.

[Marygrange]

Je suis probablement l'une des plus anciens qui publient encore (quoique de plus en plus rarement) sur TLP que je fréquente depuis février 2003. C'est là que j'ai tout appris et fait les meilleures rencontres, même si ailleurs j'en ai connu. J'y ai souffert, aimé et un peu le contraire poussée par les pressions. Cela s'est renouvelé ailleurs. Je n'en prends plus ombrage, la vie est si compliquée mais suffisamment belle pour se consacrer au meilleur que l'on puisse vivre. J'ai surtout appris à écrire et continue à le faire, et ça m'a fait surmonter mes nombreux handicaps. J'ai découvert le monde d'Internet grâce à TLP, les mp, les échanges à travers les e-mails. Quelqu'un qui a été mon ami, ou se prétendait l'être et en qui j'avais cru, m'a même poussée à prendre un Messenger pour davantage se causer. Nous le faisions avec un ami commun issu aussi de TLP. Maintenant les temps ont évolué, mes amis se sont éloignés et moi d'eux, mais un fond reste, et malgré les différends je ne regrette rien. Je me dirige plus vers la prose, lassée des rimes et de la mesure, je cherche plus de liberté dans l'expression. Mais jamais je ne délaisserai tout à fait la poésie et toujours garderai le souvenir de TLP qui continuera à durer peut-être, ou pas. Mais il aura quand même agi sur nos talents, nos paroles quand même positivement.
Alors merci à toi Belvis pour cette jolie poésie bien écrite et à TLP et à ceux que j'ai aimés et qui m'ont rendu la pareille, enfin peut-être.

Bien amicalement,
Béa

[belvis]

Je suis probablement l'une des plus anciens qui publient encore (quoique de plus en plus rarement) sur TLP que je fréquente depuis février 2003. C'est là que j'ai tout appris et fait les meilleures rencontres, même si ailleurs j'en ai connu. J'y ai souffert, aimé et un peu le contraire poussée par les pressions. Cela s'est renouvelé ailleurs. Je n'en prends plus ombrage, la vie est si compliquée mais suffisamment belle pour se consacrer au meilleur que l'on puisse vivre. J'ai surtout appris à écrire et continue à le faire, et ça m'a fait surmonter mes nombreux handicaps. J'ai découvert le monde d'Internet grâce à TLP, les mp, les échanges à travers les e-mails. Quelqu'un qui a été mon ami, ou se prétendait l'être et en qui j'avais cru, m'a même poussée à prendre un Messenger pour davantage se causer. Nous le faisions avec un ami commun issu aussi de TLP. Maintenant les temps ont évolué, mes amis se sont éloignés et moi d'eux, mais un fond reste, et malgré les différends je ne regrette rien. Je me dirige plus vers la prose, lassée des rimes et de la mesure, je cherche plus de liberté dans l'expression. Mais jamais je ne délaisserai tout à fait la poésie et toujours garderai le souvenir de TLP qui continuera à durer peut-être, ou pas. Mais il aura quand même agi sur nos talents, nos paroles quand même positivement.
Alors merci à toi Belvis pour cette jolie poésie bien écrite et à TLP et à ceux que j'ai aimés et qui m'ont rendu la pareille, enfin peut-être.

Bien amicalement,
Béa

Tu sais, quand j'ai commencé à écrire ici, il y avait ces forts en gueule, certainement des adherents de la 1ère heure qui avaient le don pour te piquer au vif. Certainement pour voir ce que tu avais dans le ventre. Et d'autres plus tolerents.
Tous à leur façon d'appréhender la poésie, ils m'ont permis de poursuivre et de trouver ce que dans le fond, j'avais à dire et même comment le formuler.
Voilà ce que je dois à TLP et à toutes les belles personnes pour la plupart et certaines autres en particulier que je n'oublierai pas de sitôt. Il y a des parfums qui vous poursuivent, comme un bonheur d'être triste.

Merci à toi et à tous ceux-là.

[Paname]

Je suis probablement l'une des plus anciens qui publient encore (quoique de plus en plus rarement) sur TLP que je fréquente depuis février 2003. C'est là que j'ai tout appris et fait les meilleures rencontres, même si ailleurs j'en ai connu. J'y ai souffert, aimé et un peu le contraire poussée par les pressions. Cela s'est renouvelé ailleurs. Je n'en prends plus ombrage, la vie est si compliquée mais suffisamment belle pour se consacrer au meilleur que l'on puisse vivre. J'ai surtout appris à écrire et continue à le faire, et ça m'a fait surmonter mes nombreux handicaps. J'ai découvert le monde d'Internet grâce à TLP, les mp, les échanges à travers les e-mails. Quelqu'un qui a été mon ami, ou se prétendait l'être et en qui j'avais cru, m'a même poussée à prendre un Messenger pour davantage se causer. Nous le faisions avec un ami commun issu aussi de TLP. Maintenant les temps ont évolué, mes amis se sont éloignés et moi d'eux, mais un fond reste, et malgré les différends je ne regrette rien. Je me dirige plus vers la prose, lassée des rimes et de la mesure, je cherche plus de liberté dans l'expression. Mais jamais je ne délaisserai tout à fait la poésie et toujours garderai le souvenir de TLP qui continuera à durer peut-être, ou pas. Mais il aura quand même agi sur nos talents, nos paroles quand même positivement.
Alors merci à toi Belvis pour cette jolie poésie bien écrite et à TLP et à ceux que j'ai aimés et qui m'ont rendu la pareille, enfin peut-être.

Bien amicalement,
Béa

arrivé 2 ou 3 ans plus tard sur Tlp, j'y ai fait comme toi la découverte du virtuel, de la critique acerbe et mordante, des amitiés ponctuelles mais solides aussi !

même si elles furent éphémères comme il se doit sur la toile, elles ont momentanément bel et bien existé, et deux se sont même concrétisées dans le réel de "la vraie vie"

un paquet d'émotions aussi, la plupart sincères, des atomes crochus, des polémiques accrochées, de la rigolade et des assauts d'humour comme d'humeur, mais surtout des textes, des textes, encore des textes, et du progès partagé en écriture toujours libre et même débridée

de cela, je remercie Tim

et je te remercie de ce post qui me permet de le dire
pour moi et sans doute pour bien des autres, tu étais toi-même à l'époque comme une référence, notre Claricorne d'aujourd'hui, quoi...euh...d'hier hélas !

donc merci à toi, comme à elle
Paname

[Vivien]

Etait-ce moi ou le coucou qu’il saluait, ou bien mecomparait-il à une sorte de coucou humain, ou bien nous saluait-il tous deux àla fois ? Se souvient-il d’un coucou qui passait et cela lui fait-ilpenser à moi endormi devant lui ? Ou bien le coucou passe-t-il à l’instantcomme il était passé jadis, le même coucou, mais plus tard ?

[Paname]

Etait-ce moi ou le coucou qu’il saluait, ou bien mecomparait-il à une sorte de coucou humain, ou bien nous saluait-il tous deux àla fois ? Se souvient-il d’un coucou qui passait et cela lui fait-ilpenser à moi endormi devant lui ? Ou bien le coucou passe-t-il à l’instantcomme il était passé jadis, le même coucou, mais plus tard ?

de bonnes questions
mais qui ne nous concernent pas

seule nous intéresse votre décision, Tim

[Théo]

Il y a beaucoup moins longtemps que vous que je fréquente TLP et à vous lire la tristesse et la mélancolie m'envahissent....tout un chacun sait que les chosent ne sont pa immuables...mais si l'essentiel perdure n'est ce pas cela le plus important et c'est à nous de faire qu'il dure...

Belvis en vous lisant je suis si triste de ne pas avoir fait attention à vous plus vite , vous deviez être rare sans doute ces derniers temps..

quelques fois la tempête chasse les oiseaux...mails ils reviennent toujours quand il ya quelques arbres où s'abriter..


merci pour votre texte Belvis il est de ceux qui me faisaient venir sur TLP....

Bien à vous

Théo

[plusloin]

instants de nostalgie, je reviens vous lire, vous découvrir moi infâme inculte qui ne cherchais qu'à apprendre.

J'ai appris humilité, et y ai laissé une âme : celle où les mots glissaient en cascade pour se composer en poème; des instants magiques où je vivais ces écrits,
J'ai lu beaucoup d'entre vous et y ai apprécié maintes proses. La subtilité de certains m'a fait rêver un temps.

J'ai cessé la magie de mes mots et ai suicidé cette âme qui se voulait poète.

Eric.