
Les discours de l' Aube III
Débuté par Manola E., mars 12 2007 01:48
6 réponses à ce sujet
#1
Posté 12 mars 2007 - 01:48
On sent la Mer
Adossée à la ville
Le visage dépaysé
Le regard est toujours un ailleurs
Je loue la vieille âme
L'errance permanente
Dans les corps de passage
Un doigt à la bouche
Pour orchestrer le silence
Avec maestria
Il est troublant
D'effleurer la beauté
Ne serait-ce que d'un doigt
Les rues se perdent
Dans le miroitement du Temps
Elle respire les yeux fermés
La ville est sourde
La Mer cogne dans la pierre
Dans la chair et dans le sang
"Adagio"
Le regard est toujours un ailleurs
[size="3"]Manola E.
#2
Posté 12 mars 2007 - 01:52
"Il est troublant d'effleurer la beauté ne serait-ce que d'un doigt..."
De très belles images, un bel agencement des mots, "naturel", fluide.
De très belles images, un bel agencement des mots, "naturel", fluide.
#3
Posté 12 mars 2007 - 01:57
très beau...........
#4
Posté 13 mars 2007 - 10:15
problème de typo amore...
sinon j'adore ces discours de l'aube remplis par ta poésie italienne, celle porteuse d'espoir !!
a presto bacione
sinon j'adore ces discours de l'aube remplis par ta poésie italienne, celle porteuse d'espoir !!
a presto bacione
#5
Posté 13 mars 2007 - 10:25
Un air de Venise...
J'aime tout particulièrement le milieu du poème.
(On croit voir Corto Maltese flâner...)
J'aime tout particulièrement le milieu du poème.
(On croit voir Corto Maltese flâner...)
#6
Posté 16 mars 2007 - 06:51
La foule Près de cet homme-là se sentait l'âme soûle, Et, dans la grande cour, dans les appartements, Où Paris haletait avec des hurlements, Un frisson secoua l'immense populace Alors, de sa main large et superbe de crasse Bien que le roi ventru suât, le Forgeron, Terrible, lui jeta le bonnet rouge au front !
#7
Posté 16 mars 2007 - 07:24
les gais danseurs qui n'avez plus de panse !