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[Victorugueux]

L’autre cet inconnu que nous aimons et que nous sollicitons sans fins

J'ai comme une envie de vous écrire…
Monsieur ou madame !
Cela pour vous dire que je n'aime pas rester seul et que parfois je m'ennuie…
Mais ça déjà vous le saviez parce que vous aussi vous vous ennuyiez…
Mais aussi nous autres poètes nous sommes tous tellement exceptionnels…
Nous nous sentons les uns et les autres comme un radar à sentiments ou plus raisonnablement nous nous flairons…
Cet autre qui nous ressemble tellement et dont nous ne pouvons plus raisonnablement aimer…
Cet ego forcené… Cet ego qui nous ressemble tellement…
Oui ! Nous avons nos préventions que nous n'aimons pas voir…
Soient tous nos défauts qui s’admirent dans cet autre qui nous est si semblable, si proche …
Cet autre qui est comme un miroir de nous-mêmes…
Un jour ou l’autre nous cassons les miroirs et nous somme des hommes qui ont mûris à cause des ces autres si semblables…
Et ils sont partis ailleurs, et nous restons bien seul face à nous mêmes…
Si seuls ? Mais tellement beau devant le miroir…
Puis nous constatons alors que hélas et toujours nous avons toujours besoin de ces autres...
De ses lecteurs tellement indispensables…
Parce que sans eux et leurs bonnes lectures...
Hé bien! Le miroir s'éteint...
Puis un jour de trop grande solitude où alors nous somme bien pris d'un trop fort réalisme ...
Nous revenons comme des chiens, avec la queue basse...
Pour venir quêter leurs regards que nous sollicitons encore et encore...