Aller au contenu

Photo

Quand ultimes, viennent les vers !


  • Veuillez vous connecter pour répondre
1 réponse à ce sujet

#1 chevalier dupin

chevalier dupin

    Tlpsien +++

  • Membre
  • PipPipPipPip
  • 4 348 messages

Posté 07 juin 2011 - 10:22

Quand ultimes, viennent les vers !

Lourde la tête de mort bientôt,
A la charge des frêles épaules !
Lourd à vivre, pour combien de temps, le coeur,
Au bord du cours, de désespérance,
Comme seuls y pleurent, les saules,
Ployant sous le pluvieux, dernier petit malheur,
Qui pèse des tonnes feuillues, sur la conscience !


Puis, tandis que s'éreinte l'échine,
A la coulée noire, hier rouge sanguine,
Vidé de ses forces le corps, sans plus d'eau,
Comme à la brisure de l'élan, plein le dos !
Plein des faiblesses de l'âme en Fado,
Par les os et la douleur, qui se lamente,
Partout à bruire, une sinistre entente !


Squelettique à trac, cet accord perdu,
Aux sourdes aspirations du vide,
Qui fuse à travers la peau, tendue livide,
Usant jusqu'à la corde du pendu,
L'épidermique palimpseste,
Que démange encore, Vie, ma vieille peste,
Avant racornie, de rendre, ma veste nue,


Pour ne laisser tout mien, moi rien, que l'inconnu !


#2 Lisange

Lisange

    Tlpsien ++

  • Membre
  • PipPipPip
  • 360 messages

Posté 15 juin 2011 - 01:38

Quels talents vous faites
Quels écrits vous êtes!
Les vers vous rongent, poétiques!




Billets récents sur ce sujet

Photo

Quand ultimes, viennent les vers !

Par chevalier dupin dans chevalier dupin' Blog à part, sur 07 juin 2011 - 10:26

Quand ultimes, viennent les vers !      Lourde la tête de mort bientôt,A la charge des frêles épaules !Lourd à vivre, pour combien de temps, le coeur,Au bord du cours, de désespérance,Comme seuls y pleurent, les saules,Ployant sous le pluvieux, dernier petit malheur,Qui pèse des tonnes feuillues, sur la conscience !Puis, tandis que s'éreinte l'échine,A la coulée noire, hier rouge sanguine,Vidé de ses forces le corps, sans plus d'eau,Comme à la brisure de l'élan, plein le dos !Plein des faiblesses  de l'âme en Fado,Par les os et  la douleur, qui se lamente,Partout à bruire,  une sinistre entente ! Squelettique à trac, cet accord perdu,Aux sourdes aspirations du vide,Qui fuse à travers la peau, tendue livide,Usant jusqu'à la corde du pendu,L'épidermique palimpseste,Que démange encore , Vie, ma vieille peste,Avant racornie, de rendre,  ma veste nue,Pour ne laisser tout mien, moi rien, que l'inconnu !    Source: Quand ultimes, viennent les vers...

Lire le billet complet →