Tu as pleuré toujours, et ne t'apaiseras
d'exhumer le soupçon de ce destin furtif,
que te voir désaimer.
Tu retiens le début des naissances heureuses,
portant les maladresses comme un charme nouveau.
Que reste-t-il après, quand la beauté s'éveille
sans le fard de la nuit, et les parfums diffus,
étourdissant le pouls d'un bras endolori.
Ton sanglot baillonné.
Il n'est que le sourire et le pardon offert
à tant d'impolitesse.
Aimeras-tu encore ?