5 réponses à ce sujet

[Jacques Raffin]

Cloué dedans sa bière, le mort est bien paisible
Et il n’y a nul danger qu’il puisse être nuisible.
Repos obligatoire, éternel et gratuit ?
C’est toujours aux vivants qu’on fait payer l’étui.
Un mort n’a pas d’argent, c’est comme un grand débile,
Et les coussins en soie, autour de lui, jubilent…
Ils resteront pourtant dans la boîte refermée.
La soie rose va très vite sentir le renfermé.

[Jacques Raffin]

Enfant bleu, enfant rose, nés dans un chou, une rose...
Niaiseries forcément jusqu'au cœur d'une maman...
Faut expliquer Titeuf : À quoi ça sert une meuf ?
Avec l'âge, on donna des "Tomtom et Nana"...
Nous n'avons jamais craint les grosses baudruches en crin,
Tant on était conscient de n'pas être omniscient,
Saoulé des sots qui sont si sûrs de leurs chansons...

[Jacques Raffin]

Verser ces vers sévères qui souvent persévèrent
Est une occupation qu'ici nul ne révère…
Regardez ce désert, qui noie mes mots pervers,
Silencieux, convergeant vers le diable vauvert…

[Bentahar]

Cloué dedans sa bière, le mort est bien paisible
Et il n’y a nul danger qu’il puisse être nuisible.
Repos obligatoire, éternel et gratuit ?
C’est toujours aux vivants qu’on fait payer l’étui.
Un mort n’a pas d’argent, c’est comme un grand débile,
Et les coussins en soie, autour de lui, jubilent…
Ils resteront pourtant dans la boîte refermée.
La soie rose va très vite sentir le renfermé.

C'est pour cet éternel repos que vient la mort
Enlever des vies parfois à Adam ou Eve,
Rétrécissant l'un des parcours en une trêve.
Comme si c'est le cas d'un regret, d'un remord ...

Untel arrêt marque une pose dans la vie.
Elle est courte ou longue peu me chaud qu'elle soit
Ici-bas, on cherche surtout sur qui s'assoit
La raison pour laquelle la mort nous envie.

Vie ta vie tant bien que tu es en vie mon cher,
Ô ne pense à la mort autant qu'à ses regrets !
Il ne faut penser cependant comme un porchère !

Si la vie te fait regretter autant de jours ,
Ta mort serait alors meilleure que toujours
U ?ne trêve éternelle parferait tes erres .

Ahmed, le 05.06.2012.

[Jacques Raffin]

Gardez-moi de salir le tapis du présent
Avec mes pieds souillés de la boue du passé !
Dans l'obscur tombereau des erreurs entassées
On m'apprit à marcher et c'était apaisant.
Un beau jour, on s'éveille et pour ouvrir nos yeux,
En brisant nos paupières, on voit mourir les dieux…

[Jacques Raffin]

C'est bon que l'on explique, ce qui donne le déclic.
Offrez donc votre dos au poussiéreux credo !
Misez sur de belles rimes, pour l'agence d'intérim !
Partout, on rit sous cape de votre handicap...
Reniez vos supérieurs, du dernier gaspilleur !
En se vidant les poches, c'est vous que l'on décroche.
Ne croyez pas les chiens, qui n'y connaissent rien...
Dans la vie, c'est en rangs, qu'on se bat, qu'on se rend...
Rien ne pourra changer sans vraiment déranger :
En acceptant cette phrase, vous entrerez en phase.