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L'étendue des séries


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26 réponses à ce sujet

#1 serioscal

serioscal

    Serialismo Rigoroso

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Posté 22 septembre 2007 - 07:40

Il reste à défnir ce que, dans un secteur comme le nôtre, nous appelons "série". Or, cette question ne peut être résolue qu'en rassemblant trois siècles d'histoire éparse. Nous pouvons - et nous y voyons même une obligation - opérer une sélection, passer au tamis les aleas du signifiant. Il restera encore quatre ou cinq versions antinomiques que nous ne saurions, sans trop de dommages, départager.

La sériographie s'est, de longtemps, dotée d'un couteau de boucher.

La technique sérielle s'articule sur une analyse par "niveaux" : du niveau du phonème à celui, tant décrié, du mot ; du mot à la phrase (non moins polémique), de la phrase au discours et du discours à leur socle commun, duquel infailliblement nous saurons isoler une série de discours.

Le principe sériel, pour se décliner d'un niveau à l'autre, nécessite une clarification : la répétition, aujourd'hui si fréquemment assimilée à la notion de série (c'est la série industrielle et commerciale) n'est qu'un cas de figure, somme toute limitatif, de la production sérielle. Ce cas, nous l'appelons a = a. Si ce cas de figure apparaît le plus simple, nous pouvons aisément nous convaincre qu'il y a là une sévère illusion, car comme le dit Youri Lotman, si le poète écrit :

Le cavalier s'en va
dans le brouillard, le brouillard, le brouillard


Il va de soi qu'il n'entre pas dans trois brouillards consécutifs mais que la répétition joue un rôle d'intensification, en somme (bien qu'il faudrait revenir sur ce que nous entendons par là).

Néanmoins, clouons le bec à cette assimilation abusive de "répétition" et de "série" en admettant - selon le mot de Pierre Boulez - que la série est - et est toujours, quel que soit le point de l'histoire où nous prenons le mot - "fonction d'intervalle", impliquant 1) un espace de définition ; 2) une structure élémentaire ; 3) une fonction d'engendrement.

La langue nous donne un exemple idéal (car non rationel) de ce principe général de l'organisation sérielle. L'espace de définition - découle de l'articulation de l'appareil phonatoire. A la naissance, le bébé est apte à prononcer l'ensemble des sons qui parcourt l'amalgame linguistique de l'humanité ; très tôt, il perd cette faculté pour entrer en possession de l'appareil phonologique de sa langue maternelle. L'acquisition de la langue est elle-même subordonée à la définition d'un espace phonologique clos. De cette limitation naît une structure élémentaire : l'appareil phonologique d'une langue va d'une vingtaine à quelque quatre-vingt phonèmes, guère plus. En français, on admet trente-six phonèmes. L'existence de certains est d'ailleurs sujette à discussion, ce qui nous oblige à convenir du caractère flottant, au sein de l'espace sériel, de toute frontière. Enfin, pour que l'appareil phonologique se constitue en langue, il est nécessaire qu'opère une fonction d'engendrement, particulièrement complexe dans le cas de la langue puisqu'elle doit rendre compte non seulement de la formation des mots mais encore de toute fonction syntagmatique.

La langue est définitivement l'espace sériel idéal car elle ne répond pas à des contraintes artificielles mais à une nécessité anthropologique. C'est cette réalité complexe qui contribue à défnir, le plus rigoureusement possible (c'est-à-dire, sans excessive simplification) le principe de série. Et cette structure nous oblige à prendre en considération deux faits essentiels : d'une part, il n'est pas possible de penser un niveau sans penser simultanément le niveau directement inférieur et le niveau directement supérieur (cela, c'est la leçon de Benveniste). D'autre part, les fonctions sérielles ne peuvent être réduites à de simples procédures arithmétiques : elles admettent non seulement un système d'opérations différenciées, mais encore (et peut-être surtout) un principe d'ouverture tel que le système entier peut se trouver altéré par une incidence extérieure - ou une combinaison nouvelle interne à l'espace de définition.

Tout cela se vérifie dans l'étude des langues. Nous retrouverons les mêmes mécanismes à l'oeuvre sur le plan des discours. Et dans leurs relations externes aussi bien (ce que nous appelons les "séries de discours", suivant Michel Foucault). Et même, ce type d'analyse devrait s'y révéler plus pertinent encore puisque la langue n'existe pas en tant que telle, qu'elle est à la fois représentation subjective de celui qui la parle et représentation politique de l'ensemble culturel qui la produit.

Poétiquement, cela nous oblige à reconsidérer les tentatives antérieures qui, souvent sous l'impact du sérialisme musical, en ont dérivé des systèmes qui, pour la plupart, se sont ramenées à des combinatoires fermées. Il va de soi que, si la logique combinatoire au sens strict a une réelle incidence sur la production discursive, l'accident (au sens saussurien : "Le hasard crée ce qui deviendra significatif") interdit de se satisfaire des automates qui résultent d'une telle approche.

Une sériographie ex-nihilo est-elle concevable ? Si les principes de composition mis en oeuvre d'Arnold Schoënberg à Frédéric Durieux nous semblent si pertinents, propres à dégager de nouvelles formes de compréhension du fait musical, nous devons nous rappeler que les grandes oeuvres du sérialisme ont chaque fois été la résolution, dans un ordre complexe et antagonsite, de problèmes liés à une structure excessivement simple (la série dodécaphonique). Schoenberg confronte la série à des formes (ou enveloppes) héritées de la tradition ; Webern, celui qui va à la racine de la série, le fait à condition de l'intégrer dans un espace polyphonique neuf qui seul, lui permet d'articuler la dodécaphonie en une totalité discursive ; quant à Pierre Boulez, est-il nécessaire de rappeler le caractère fondamentalement dialectique de son usage de la série, dans une logique où l'accident permet au système de se mettre en branle ?

Combien, à côté de tels développements, paraissent naïves et inexpressives les tentatives oulipiennes ou même celles de Michel Butor, axées sur une logique de permutation plus ou moins avancée ! Réellement, si l'on cherchait des métaphores poétiques du fait sériel tel qu'il s'est constitué au long du XXe siècle (et qui constitue, pour nous, un legs), il faudrait les chercher chez des auteurs qui, pour une raison ou pour une autre (soit qu'ils l'aient devancé, soit qu'ils l'aient ignoré) n'ont jamais revendiqué une appartenance à l'idéologie sérielle : Mallarmé, parce qu'il est antérieur au sérialisme ; Paul Celan, parce qu'il articule l'héritage surréaliste au coeur d'un dire que ne pouvaient concevoir les représentants de ce courant qui, lui aussi, nous enseigne pourtant la série), Jean Grosjean parce qu'il oblige à penser le rapport le plus complexe, sinon le plus inextricable des phénomènes que nous appelons sériels : la simplicité.

L'exercice de la série ne se pense qu'à partir d'un dire, c'est-à-dire d'un sujet, c'est-à-dire d'une réalité anthropologique où le singulier et le collectif ne se pensent pas séparément. Le sérialisme ne peut que réfuter les deux visions antagonistes du fait littéraire : celle qui voit l'oeuvre comme le "reflet de la psychologie" d'un auteur et qui entend expliquer l'oeuvre par la biographie ; celle qui voit le texte comme un ensemble abstrait de structures mécaniques et dont l'action serait, pour ainsi dire, immanente à cette structuration. La réalité de ce que nous appelons série, sérialime, structure ou organisation sérielle, revient à une dialectique sans résolution, à un état de conflit permanent. Et c'est peut-être là une autre façon d'entendre le mot de Mandelstam, qui relevait, il est vrai, d'un tout autre contexte : "En poésie, c'est toujours la guerre",

#2 roselapin

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Posté 22 septembre 2007 - 07:42

Hihi serioscal,
Decapite !

Un vrai marin,
Sans bouchons !

#3 Artemisia

Artemisia

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Posté 22 septembre 2007 - 08:42

Oui mais la dialectique fondamentale de pierre Boulez est-elle un accident par rapport à l'espace éminemment ouvert créé par toutes les affirmations sérielles depuis Platon et Aristote, dans parler , évidemment du discours de la méthode, et des poèmes de Denys L'Aéropagite (mis en musique bien plus tard par un élève de Monteverdi, on vient de retrouver le manuscrit dans une bibliothèque de Florence), qui déjà, dès l'antiquité, se posaient les mêmes problèmes pseudo- mathématiques.
Enfin bref, il me semble que la série discursive et phénoménologique - non, je dirai même ontologique - est plutôt du domaine du rapport automatique généré par les affirmations positives que la permutation anthropologique , dans la relation, à la fois externe et interne, de l'art avec la vie. C'est une weltanschauung directement héritée de la superficialité rationnelle d'une pensée qui se veut essentiellement discursive et pompeuse. Et ceci prouve bien que le concept est en puissance, celui qui prétend que la réalité génère sa propre illusion dans le cadre d'une singularité pseudo- imaginative.

Enfin, c'est juste mon avis.

Artemisia

#4 serioscal

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Posté 22 septembre 2007 - 11:17

Il est erroné, à mon sens.



Pierre Boulez, Dérive

http://www.aliciaterzian.com.ar/derive%20pierre%20boulez.mp3



#5 Artemisia

Artemisia

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Posté 23 septembre 2007 - 04:42

pourquoi ?

#6 serioscal

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Posté 24 septembre 2007 - 07:13

La première partie de ta critique est discutable, l'autre ne l'est pas. La première témoigne d'un début de compréhension des problématiques sérielles ; la seconde est une caricature de discours intellectualisant, n'appelle pas à la discussion je le crains.

#7 Lé Clone

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Posté 25 septembre 2007 - 05:31


Au départ, l’idée même d’analyser les " niveaux " de la série " me semblait rébarbative. Ce qui a accroché ma curiosité est l’évidence selon laquelle la série est fonction d'intervalle, impliquant un espace de définition, une structure élémentaire et une fonction d'engendrement. Là, je me suis dit oui, mais rien de nouveau, si ce n’est le fait d’énoncer cette potentialité selon des schèmes élaborés et des porte-parole de cette production vitale. Car il ne s’agit que de cela : une re-connaissance (espace de définition) en puissance (structure) ouvrant la voix à d’autres carambolages, d’autres hasards, etc. (engendrement). Nous faisons tous de la production sérielle comme monsieur Jourdain faisait de la prose, en l’ignorant savamment. Que met-on dans l’intervalle ? Dans l’intervalle se loge le souffle nécessaire à l’existence, et la création comme une partie de dés… Le tout (collectif, n+x) ne fait pas la partie, la partie (singulier, n) ne fait pas le tout, sauf en cas de copie. Je ne crois pas qu’il existe une seule œuvre au monde qui ne soit pas de définition sérielle, une seule œuvre artistique ni une seule œuvre économique – dans le sens de conjoncture et fonction –, un seul fait, une seule idée, un seul mot, une seule phrase qui n’aient auparavant eu d’antécédent(s), de charpente(s), de conséquence(s). Les niveaux inférieurs et supérieurs, les espaces, les structures, les fonctions, tout cela tourne autour d’un même schéma, d’un même noyau qui aurait simplement éclaté puis produit : le heurt et ses éclats (morceaux, reflets) infinis, des mâchoires de l’animal aux dernières empreintes de l'homme. Pour les croyants la première des productions sérielles est la Création de son grand Architecte… y compris le serpent dans l'affaire de la pomme, ce qui engendra la guerre et donc la poésie (je ris). Pour les athées cela se complique un peu, d’où les tergiversations diverses sur la fabrication du " a " en partant de rien. La poésie sérielle est peut-être la simple manière de sur-jouer ces éclats mosaïques, parce que de toute façon, qu’on l’explique ou non, benoîtement ou rationnellement, nous sommes là, singulier(s) et collectif(s). Oui pour " la dialectique sans résolution ".





#8 serioscal

serioscal

    Serialismo Rigoroso

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Posté 25 septembre 2007 - 12:02

Tout d'abord, merci pour cette réflexion.

Il est certain que le thème de ce topic est plus immédiatement conceptuel que d'autres. Je suis frappé de cette attente de "nouveau", qui semble directement liée à la notion de série. Si j'avais écrit un article sur l'émotion poétique (ce que j'ai fait ailleurs), m'aurait-on demandé d'apporter du neuf ? Mais si j'en crois l'Ecclésiaste, "il n'y a rien de nouveau sous le soleil" et c'est vrai, l'histoire de la série le montre bien, que les mêmes idées reviennent dans des contextes différents, avec des conséquences imprévisibles.

Juste un mot sur "l'évidence" de la définition de la série comme "fonction d'intervalle" - c'est une évidence, certes, après-coup. Je ne connais aucun dictionnaire qui donne cette définition, que Boulez emploie à propos de Webern. Y voir le sème général du mot "série" est donc une vraie nouveauté, ce dont je ne suis pas peu fier (-:

Un mot également sur l'opposition entre créationnisme et athéisme : elle court à travers l'histoire du mot "série". Un moment important de cette histoire se joue dans les Illuminés de Nerval, qui rappelle le désir ardent de nombreux auteurs du XVIIIe siècle de "remplacer Dieu". Ce livre est une charge contre les idées de Charles Fourier, envers lesquelles Nerval avait une attitude complexe (attirance et opposition mêlés). Par la suite, le mot "série" est devenu un symbole du positivisme, marquant la capacité de la pensée à mathématiser tout réel. La notion de série est un principe rationnel et n'est, a priori, favorable ni aux croyants ni aux athées.

Enfin, tu as bien pointé la difficulté majeure du sérialisme, qui est que tout est définissable par la série. Et que, dès lors, la série n'a plus de sens. Je propose moins pour ma part une "poésie sérielle", qui ne serait qu'un genre de plus (qu'on trouvera chez des auteurs comme Pérec ou Butor, par ex.) qu'une approche sérielle de la poésie, partant d'une anthropologie de l'acte poétique.

Ce sérialisme, nous le déploiement du niveau le plus élevé (la place de la poésie au sein d'une culture donnée) aux éléments les plus fins de la production poétique (la phonologie intime du poème). "L'étendue des séries", ce serait, en somme, la base théorique, le cadre général qui n'a pas de vocation évangélique (je ne demande pas à ce que tout un chacun se mette en quête de série, l'expérience est trop douloureuse) d'un programme que j'entends mettre en oeuvre, sans m'interdire quoi que ce soit.

En espérant que ce travail, cette approche, puissent être bénéfique à d'autres, sachant qu'elle a l'avantage à mon sens redoutable de ne pas préjuger de ce que doit être le poème.

#9 Lé Clone

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Posté 25 septembre 2007 - 05:39

Merci pour ces précisions intéressantes, Sério, et bien d’accord avec toi pour ne préjuger de ce qu’est ou doit être un poème, à nos propres yeux ou aux yeux des autres, sans s’interdire quoi que ce soit dans la limite de ce que l’on veut transmettre. Car série définie ou non définie, on y va tous de sa petite autocensure, volontaire ou inconsciente.

Quand je parlais de " nouveau " ce n’était pas en termes d’attente mais en termes de réflexion personnelle, un " en fait, oui ", un acquiescement rétroactif par rapport à ce que j’extirpais de mes pensées suite à la lecture de ton article, du vu et entendu (compris) sans avoir, cependant, auparavant, réfléchi particulièrement à la question. Dans mon cheminement d’idées, j’avais (j’ai) pour acquis que tout est sériel, définissable par des antécédents et des conséquences, etc. J'en suis alors venue à la question de savoir jusqu’où faire remonter la série, le " carambolage ", l’accident, le point O de l’origine - ? - d’où la notion que j’ai amené de créationnisme pour les croyants. Mais je reste bien d’accord avec toi pour dire que le concept général déborde largement ce cadre, et que dans le cadre de la poésie sa base se trouve dans l’anthropologie poétique. Tu fais un travail très structuré, bien plus alimenté que mes quelques réflexions ponctuelles. Je ne peux que saluer ton vaste chantier prolifique.

#10 serioscal

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Posté 25 septembre 2007 - 08:17

Précisément, par rapport à cette question abyssale : "Où commence, où s'arrête la série", j'ai pris un point de vue borné (je suis un type borné) (je kiffe les bornes) : celui de n'admettre pour série que ce qui a, un jour ou un autre, été dit "série" par quelqu'un, dans le strict cadre de la langue française (pour travailler sur une translinguistique de la série, il faudrait une cellule au CNRS). Les limites de la série sont pour moi celles du mot "série". Mais le point de vue qu'offre cette tranche découpée sur trois siècles reste vertigineux, d'autant que l'étude systématique du mot "série" quelles que soient ses conditions d'émergence se double d'une étude sur l'absence du mot série, dans les textes où il n'est pas employé.

#11 roselapin

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Posté 25 septembre 2007 - 08:38

hahaha mais c'est impossible votre etude !

#12 Artemisia

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Posté 27 septembre 2007 - 04:09

La première partie de ta critique est discutable, l'autre ne l'est pas. La première témoigne d'un début de compréhension des problématiques sérielles ; la seconde est une caricature de discours intellectualisant, n'appelle pas à la discussion je le crains.



Heu... je rigolais... :P

#13 serioscal

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Posté 27 septembre 2007 - 09:31

hahaha mais c'est impossible votre etude !

C'est cela, monsieur, qui excite, qui est l'escalade.

Heu... je rigolais... :P

Pas moi.

#14 roselapin

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Posté 28 septembre 2007 - 06:35

C'est cela, monsieur, qui excite, qui est l'escalade.Pas moi.


Hehe et une fois tout en haut, qu'est ce qu'il se passe ? A moins que ce ne soit juste le geste ?

#15 Artemisia

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Posté 29 septembre 2007 - 01:32

Pas moi.

oups.

Alors, la synergie éclectique, devant l'idée même de sérialité discursive, n'est pas fondamentalement opposée, philosophiquement parlant, à celle qui définit une positivité absolument
poétique ? n'est ce pas dans les codes anthropologiques que l'on reconnaît l'idée même d'un saisissement obscur, ou d'un rapport didactique entre la philologie et l'aspect naturel d'une langue ?

#16 serioscal

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Posté 29 septembre 2007 - 01:59

Tu travailles pour la CIA ?

#17 Artemisia

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Posté 29 septembre 2007 - 03:37

Zut, comment t'as deviné ?

:lol:

#18 serioscal

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Posté 29 septembre 2007 - 07:06

Ils sont très intelligents. George Bush père, par exemple, était directeur de la CIA en son temps.

#19 Artemisia

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Posté 29 septembre 2007 - 07:53

Oui, peut-être, mais je suis nouvelle. Bien trop jeune pour l'avoir connu. Maintenant c'est beaucoup plus rigolo qu'avant, d'ailleurs. On apprend des langues étrangères.
Comme celle que je parlais dans mes précédents messages.

#20 serioscal

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Posté 29 septembre 2007 - 08:20

Non, ce n'était pas une langue étrangère. Juste un français boîteux. Cela dit, pour une Américaine, oui, c'est une langue étrangère. Et l'on sait l'impact désastreux qu'a eu la philosophie française de l'époque structurale sur les Américains. Ce que j'ignorais, c'est que cela avait affecté la CIA. Changez de méthode, peut-être ? Les schtroumpfs, c'est sympa.

#21 Artemisia

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Posté 05 octobre 2007 - 08:02

ouaip.

Détend-toi un peu, quand même.

#22 Baptiste

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Posté 05 octobre 2007 - 08:43

Ouais moi je donnerais cher pour une cigarette la. J'ai un devoir a rendre dans 4 heures sur Baudrillard, jai fait 3 pages sur dix en 3 heures, il faut dire que je lit le bouquin en MEME TEMPS

0_0

personne ne veut me hierarchiser les obstacles epistemologiques si vous avez lut la formation de l'esprit scientifique ?

Ca serait pas:

1experience premiere
2rationnalisation
3obstacle generalisation-obstacle reduction-science comme curiosite amusante-mot concept
4esprit accepte le caractere substantiel d'un phenomene particulier (accumulation adjectif sur un meme substantif)=concretisation d'idees abstraites= animisme ?

#23 Artemisia

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Posté 05 octobre 2007 - 08:48

heu... tu pourrais traduire ? :blink: :wacko: :( <_< :huh:

#24 Baptiste

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Posté 05 octobre 2007 - 08:51

je suis foutu je vais tempter le grand jeu. J'espere qu'il a de l'humour le correcteur.

On peut tempter tempter de hierarchiser les obstacles epistemologiques, j’etablirais une hierarchie chronologique, puisque apres tout ce que propose Bachelard a la science est une methode, et si cette methode suit l’axe du temps, les obstacles aussi.

#25 Baptiste

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Posté 05 octobre 2007 - 09:22

Non en fait il y a les obstacles primaires, qui sont singulier et universels

et les obstacles majeurs qui sont substansialisme et animisme.

simple

#26 Artemisia

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Posté 05 octobre 2007 - 11:40

:lol:
je n'ai qu'un mot à dire:
Bravo.

#27 serioscal

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Posté 05 octobre 2007 - 11:41

Voilà qui prouve l'efficacité de ce topic.