Une note d’espoir
Ah mon cher ami,
Tu me manques tant
Je ne peux te joindre
Malheureusement
Prisonnière de ma prison de verre
Les mots hurlent au loin
Mais aucun son ne t’atteint
Mon cœur vibre
C’est comme un doux chant
Un sublime sirène
Sans voix pour t’aimer.
Vois au loin, le doux murmure du vent
Souffler dans les arbres
Faire danser les feuilles et les oiseaux
Un papillon se pose sur ma bulle de verre
Ses milles couleurs éblouissent mes yeux assombris
Tellement habitués à voir le ciel gris.
Je tends la main vers lui
Persuadée de ne pouvoir l’atteindre
Mais, à ma grande surprise,
Le froid du verre a disparu
Doucement, cette fleur du ciel se pose sur mon doigt
Une chaleur toute douce se répand ainsi dans mon cœur
Partant de la main, elle traverse mon bras
Pour inonder tout entier mon corps
Puis elle englobe ma prison de glace
Où se meurent les battements de mon cœur
De sa langue, elle me caresse
Et nettoie les impuretés
Qu’un cœur souillé et bafoué
A enduré depuis tant d’année
Et la vie, pour la première fois depuis bien longtemps
A réveillé le souffle de mon âme
La voix a retrouvé sa mélodie
Et c’est un chant d’amour et d’amitié
Qui irrigue mon cerveau
Depuis si longtemps éteint dans ma mémoire
C’est avec la force du torrent
Qu’il remplit l’air
Et la lumière naît dans mes yeux
C’est comme si la vie m’habitait de nouveau
Ressentir en moi couler
L’ivresse de l’eau et du soleil
Des rires et des joies.
Mes yeux se lèvent sur l’aube bénite
Et tu es là, souriant
Me tendant la main.
Adeline
30/04/02