Bonsoir N7,
je vais essayer de vous répondre au mieux et de manière brève ; je ne saurais plus vous donner mon ignorance de ce que vous nommez "contre-nature" qu'en vous proposant une analogie de mon cru :
"le monstrueux fut à l'universel ce que le post-vivant sera au vivant"
Vous pouvez y ressentir une lointaine référence à Nietzsche pour qui l'Homme, déjà était ce que l'on devait dépasser. L'apprentissage de la culture hispanique m'a fait apprécier Goya et, dans ses "Pinturas Negras" celle nommée "Saturno devorando a un hijo" qui est proprement fascinante ; vous trouverez des traces de cela dans mes poèmes en vous aidant de l'aphorisme commentant, limitant, dirai-je "la fusion [pathétique] du Yin et du Yang" de Sylvianne et Ludovic.
Lavage de cerveau (l'évier sale dont l'exercice est dur de le déboucher) : c'est l'utilité de l'exégèse aphoristique à laquelle je me suis livré en dilettante (ce ne sont que deux petites pages, dois-je poursuivre ?? !) qui canalise l'imagination que je suggère au travers de mes alexandrins. La juste voie, comprenez l'équilibre des deux plateaux du balancier : c'est entre la lecture argumentée et l'impression, c'est-à-dire à parler proprement, le ressenti imprimé par le rythme que j'avais donné à mes vers, on appelle cela une eisegèse.
L'équilibre ce "juste-milieu-siddhârtesque" ; ce n'est ni plus ni moins que l'osmose, la poussée tenant d'établir l'équi-osmolarité des solutés : l'astatisme (l'absence d'équilibre de "Astate", l'élément du tableau de Mendeleïev le plus rare sur la terre : à peine 30 mg sur notre boule bleue) dans sa plénitude : c-à-dire l'absence de tout position d'équilibre, partant de repos ! L'osmose, je réponds en même temps à monsieur Rugueux : c'est des maths, tout est mathématique excepté l'idée que l'humain se fait de sa conscience et de la destinée à laquelle elle le fait prétendre. Pascal, le "religieux" aurait dit "vanité !!". La vie, c'est des maths, excepté pour la cervelle humaine. Pour ce qui concerne l'esprit, N7, voyez ce que j'en pense (penser est un synonyme vieux de notre actuel 'peser'): ce n'est rien de plus que l'idée (in deus) que la cervelle peut se faire du restant de la personne ! Toujours cette osmose, cet échange entre ce qui est et ce que l'on croit, ou que l'on craint !!
Un scientifique-poète (ingé en info pour la forme) est-ce conciliable ? Une copine prof de philo devait préparer un cours de terminale en épistémologie. Peut-on comprendre Popper si l'on n'a pas tâté de l'éprouvette ? Peut-on créer sans savoir avec quoi l'on crée ? Auriez-vous deviné M. Rugueux ma formation principale de scientifique (bio mol + ingénierie en informatique) si je n'avais osé le mentionner en préambule afin de vous "prévenir" ? Concentrez-vous, pardon pour la tautologie sur la monadologie de Leibnitz. Pensez-vous le hasard, monsieur Rugueux ?
La science non seulement ouvre les portes, mais aussi contrôle, épistémologiquement, la technique, par conséquent la puissance créatrice : ce qui restera dans l'esprit de l'autre lorsque l'ego de l'auteur se sera perdu au néant : Sylvianne, ludovic perdu n'a de cesse de souhaiter mourir encore et encore pour vivre chaque instant un peu plus fort : l'espoir dans sa quintessence purement réduit à lui-même : espérer qu'on espèrera. Un biologiste peut-il voir l'amour de cette manière-là ?
Lisez mon pantoum : "la barque et la cobra". Comprenez que pour l'idéalité artistique la maîtrise absolue du genre est un hic et nunc : l'amor fati dans son absoluité ! Pour retourner sur la terre ferme, on appelle cela "le minimum syndical" : le café-clope, ou le strict nécessaire.
Pour l'anecdote, le pantoum étant la forme poétique la plus complexe à mon avis, je joins à mon message le "Pantoum du Feu" d'Edouard Dubus ainsi que la pantoum d'A. Glatigny : tous deux, sont charmants, car imparfaits, à l'instar de celui de Baudelaire : l'harmonie du soir, poème, lui, bien connu !!
Je vous souhaite une bonne soirée,
Cordialement,
Caleb 
(je recherche comment faire une pj... 
.
Qu'est-ce que le réel, sinon l'impression qu'il vous donne ??
Oui l'avant dernière assertion sur le cogito faisait un peu penser à un lavage de cerveau ...
Une mauvaise herbe est une plante dont on n'a pas trouvé l'utilité, je trouve l'idée plus jolie que celle d'un jardin à la française - ne serait-ce qu'en tenant compte de sa métastabilité couplée au principe de moindre action auquel est théoriquement soumis tout jardinier.
Sinon, selon la statistique de Boltzmann, en cristallisant des ions peuvent former une structure plus ou moins parfaite, l'expérimentateur peut certes jouer sur la température, la pression, mais cela ne résout qu'a moitié le problème précédent - n'est-ce pas la le principe de la "pensée", ou plus précisément de l'esprit.
Bref, je quand même suivre votre conseil et m'intéresser à Mme Weil, c'est certainement plus intéressant que les phrases de Mr Le Bon ^^
Lorsque vous parlez science, j'ai envie de vous inviter à songer linguistique en lisant David Bohm : la plénitude de l'univers, ses réflexions sur la conscience avec J. Krishnamurti, je le crois, vous éclaireront Tout cela est disponible sur la F..C ou A..Z.N.com
Bien à vous et merci de vos commentaires 