62 réponses à ce sujet

[Victorugueux]

Je ne suis pas sûr madame

que nous fréquentions jamais les même lieux

ça fait tout de même un peu snob votre référence

Et justement je n'y crois pas

[No. 7]

Pine, çà fait penser à de l'ébénisterie ...

 

[...] : longue série d'évenements hasardeux

 

La mort : je me sens comme une bergère qui a envie d'un gros baton

 

L'enfer (a.k.a. : vierge noire, Kali) : toi aussi cousin tu me manque ^^

                                                      : tu ne sais pas ce que l'on m'a fait en Espagne ...

 

P.J., "chef de chantier" : là je viens d'envoyer un type travailler au futuroscope !

 

L'ange terrible (sortant un couteau de facture redoutable et tentant de me faire reprendre raison) : là, on est dans les cales du navire ! et moi, je suis la pour couper les amarres ...

 

--> "délire" ! Internement forcé ! "Je vois des chose étranges" ! Ascétisme, activité physique intense (deux ans), retour à la normale.

 

Alors que je me servais des pages des saintes écritures comme support pour la consommation de substances prohibées par la convention de Genève, j'ai toujours dit à dieu qu'il pourrait venir me juger - dans l'hypothèse qu'il existe.

 

In fine, on n'est souvent jamais mieux servi que par soi même ... ^^

 

Une créature malheureuse du Moloch (me proposant un peu de cocaïne) : le type, c'est le diable !

 

Durant ces dix jours passés à danser avec la mort, l'enfer, l'ange terrible et les créatures du Moloch, je convins que l'ange terrible était mon 4e ami - après un fou, un mort et un empereur (de facto, avant tout cela)

 

Comprenne qui pourra.

 

NB : la seule chose qui a changé après avoir vu cela, c'est que je ne considère plus une partie du monde comme stupide, mais comme défoncée au crack ...

NB2 : malgré une curiosité insatiable, je dois confier que j'ai refusé sur le coup la cocaïne ... ^^

[CalebH]

« Au plus noir du sinistre abîme

Un feu a étreint l’être aimé

Promesse oubliée d’une dîme

Dedans la noirâtre entité »

 

 

(Idée d'un ami mise en octo par votre serviteur en mars 2003)

"Le concept de Lilith, [lui] évoque l’opposition, pas une lutte de forces, mais réellement une chiralité : tu te vois dans un miroir, objectivement au travers d’un autre être. Je l’ai posé théologiquement comme la nécessité première : Dieu a besoin de l’Homme pour se percevoir objectivement. En lui donnant naissance, et, en le séparant, de lui-même mais aussi de son essence par objectivité : il lui pose le défi qu’il sait insoluble : l’Homme doit se conduire à l’instar de son Dieu et retrouver, forger, voir par tout moyen possible : sa Lilith. L’existence de l’Homme, tu vois, pour moi se pose comme une faiblesse et un renoncement de Dieu à être Dieu, qui en a probablement assez et qui recherche un remplaçant ; il dit à l’Homme « Accomplis ce que j’ai accompli et tu deviendras Dieu pour l’Homme ».

Lilith, est par ailleurs pour l’Homme aussi inaccessible que Dieu l’est à l’Homme et même probablement que l’Homme l’est à Dieu. Lilith est avant toutes choses une image objective de l’Homme sur lui-même : elle est nécessité pure, autant que Dieu a besoin de l’Homme pour être et l’Homme a besoin de Dieu pour devenir. Lilith est un quête sans fin, comme celle du feu Prométhéen, une quête au progrès scientifique et par essence, une quête au grand amour.

Lilith est effectivement un noumène : c’est une réalité intelligible, elle s’oppose au phénomène ; elle lui est suivant Kant absolument inaccessible : le sensible de chez Platon : une réalité intelligible est par postulat inconcevable."

 

Pour les rêveurs, un de mes ex-libris de mars 2003

J’ai tourné les yeux vers la source de perles dont le clapotement m’a semblé tout à coup, dans
le  silence  si  délicieux  du  nulle  part,  une  marche  de  rennes  sur  des  glaçons  dodus.  En
penchant  mon  regard,  mes  cheveux  ont  plongé  dans  l’eau  de  bulles  comme  s’ils  eussent
cherché  à  verdir  et  à  pousser  plus  loin.  Dans  ce  miroir  fascinant,  ni  jamais  plat,  ni  jamais
tout  pareil ;  n’était  le  soleil  qui  y  masquât  le  reflet  d’un  Dieu,  chacune  de  mes  larmes  offerte
à la source des songes fut offrande au cieux en féeriques ondées.

 

Quand je me la pétais en prose tjs en 2003

[CalebH]

Vous êtes tous en moi, voyagez ici, là
Regardez, les morceaux épars qui vous attendent
Ramassez, vous sentez, dans vos mains qui s'étendent
Tous mes cris mes espoirs, vous voyez je suis las.

L'infini, quelle vie, je vous prend un à un
Tendrement j'enveloppe de mes bras vos pensées
Si libres, vos timides volontés sont forcées
D'ignorer les cruels hurlements du calin.

Souhaitez ne pas entendre mon chagrin tout blafard,
Innocents, caressez encore ces monceaux
J' offre péniblement quelques de mes  lambeaux
[Ton contact, tous tes voeux me sont sanglant poignard]!

J'aperçois tout de même un mépris en vos yeux.
Je comprends, attristé, mon espoir était vain.
"Nous", c'est "je". Votre main fut toujours cette main.
De toujours [je savais] le secret odieux.

 

Idée du même labadens, rectifié par CalebH

[CalebH]

Si tu es, renonce à chercher à devenir. Thou art the blue pill thyself !!!

Je cite "modo grosso" Lygeros : pour le "génie universel", le monstre pour beaucoup ; ontologie et téléologie sont en sygysie.

 

En fait, je rend compréhensible sont improbable "m-classification" PTRD

[No. 7]

Le nouméne ne sort pas ex nihilo ... si on le perçoit, c'est qu'il était déjà latent - et si on le perçoit maintenant et non avant, n'est-ce pas le fruit d'un déséquilibre ?

 

Je ne suis pas d'accord avec votre proposition :

- parce qu'il ne sert à rien de courir - tu connais la morale

- parce que lilith doit nécessairement exister et être cultivé(e)

- parce que cette définition de Dieu est locale, par extension réductrice et donc inacceptable !

 

[CalebH]

m-classification

(pour info, ce n'est qu'un inutile postulat tiédasse à peine cuit dont je me gausse démontrant partant et tout autour mon excellente humeur du WE) PTDR once and again  !!!!!

http://www.lygeros.o...sification.html

"Dieu" sachant le vrai, nous a laissé tombé, nous laissant chercher, sous la pierre comme l'a annoté Jésus Christ, remembrance of the thing that hast past thou bro' in arm mine !!

 

Être le mystère ne se résume pas essentiellement à être mystérieux. C'est un état, tout simplement !!

[CalebH]

Lilith, c'est le Golem que tu sculptes à coups de poings ou de couteau papillon affûté comme un rasoir

[No. 7]

NB : quand je vous lis, je vois lilith en chair - déformation ... ^^

        créer soi-même lilith, comme un connaissance de soi-même, destinée à croitre puis à mourrir, voilà qui est interessant. A être poursuivie ... mauvais milieu.

 

Oui oui, à coup de poing ... ^^ (plus réel que tu crois ...)

 

Je reste cependant sceptique sur les assertions de lysergos sur le QI - cela ne mesure que la rapidité à effectuer un travail grossier ; J'ai aussi lu une de ces sources : Changeux ... instructif mais très pénible

 

Dieu est ! Et parfois je m'amuse à penser que c'est l'une des sources qui a poussé Einstein à soutenir : les lois de la physique restent les mêmes quelque soit le référentiel !

[CalebH]

Lygeros n'a que 175 de IQ, moi, je suis plutôt du genre William Sidis même s'il méprisait le Français et les mangeurs d'escargots (je préfère personnellement le latin de Catulle ou Ovide).

Franco, le QI, c'est dans tes jambes qu'on le mesure PTDR

[CalebH]

"[s'éparpiller sur le plan des actions conduits inévitablement à multiplier, partant dissoudre toujours et encore ses palingenèses entéléchiques dans la médiocrité d'un improbable futur]"

 

 

Un vieux Sage amélioré par moi.

http://www.lygeros.o...cles?n=339&l=fr

 

Je lui fais un coup de pub'

[CalebH]

NB N°7 :

 

je haist cette justice qui moque la "Justesse"

 

l'osmose, l'échange, le fondement du "vrai", du lourd de l'authentique

                          -du pur

 

@+ poto

"J'ai aussi lu une de ces sources"

 

tu me l'envoies en MP stp

 

@+

[CalebH]

Miser Catulle desinas ineptire

Et quod vides perisse perditum ducas

Fulsere quondam candidi tibi soles

Cum ventitabas quo puella ducebat

Amata nobis quantum amabitur nulla

Ibi illa multa tum jocosa fiebant

Quae tu volebas nec puella nolebat

Fulsere vere candidi tibi soles

Nunc iam illa non vult  tu quoque impotens noli

Nec quae fugit sectare, nec miser vive

Sed obstinata mente perfer obdura

Vale puella Jam Catullus obdurat

Nec te requiret nec rogabit invitam

At tu dolebis cum rogaberis nulla

Scelesta, vae te  quae tibi manet vita

Quis nunc te adibit? cui videberis bella?

Quem nunc amabis? cujus esse diceris?

Quem basiabis? cui labella mordebis?

At tu, Catulle destinatus obdura !   

 

Catulle

Vivamus, mea Lesbia, atque amemus,
rumoresque senum severiorum
omnes unius aestimemus assis.
Soles occidere et redire possunt ;
nobis cum semel occidit brevis lux,
Nox est perpetua una dormienda.
Da mi basia mille, deinde centum,
dein mille altera, dein secunda centum,
deinde usque altera mille, deinde centum.
Dein, cum milia multa fecerimus,
conturbabimus illa, ne sciamus,
aut ne quis malus invidere possit,
cum tantum sciat esse basiorum.

 

 

Catulle Elégies

[CalebH]

Je serai à jamais ce gouffre pyromane.
Sans fond d'où les embruns s'enfoncent en fureur
Les vastes paysages regorgeant de rancoeur.
Cherche bien l'horizon seule et unique mâne

Car pour lors, ta vue glauque ne perçoit pas le front,
Le regard ne retrouve sur ce plan aucun rêve
Tu songes au repos mais toi déjà tu crèves !
Yeux qui fument, encre sèche, mot au front !

L'archange Métatron...
 

 

Idée de mon antique labadens pérennisée par CalebH

Méfie-toi !
Oui ! Toi seul !!
Tu ne verras jamais que ce que saches voir !
Tu n'es pas occupé, tu es ton seul problème !
Tu n'as d'ouïe, molle couille qu'une oreille bouchée !
Rien n'emplie ta cervelle de ton nez défoncé !
Quand tu cours, je t'attends
Ton froid, c'est mon poème !
OUI!!
J'attends !!

 

Idem remastérisée façon cuisson minute par vôtre serviteur !!
 

[CalebH]

je suis ce monstre vert  qui affuble le pôvre
de ce regard moqueur mais toujours déconnant
je le sais, je fais peur, je ne sache comment
je balargue sur toi l'épouvantable opprobre

[CalebH]

En maître incontesté de ces âmes damnées
 je les aime plus fort que ces tares loupées
Je suis le démon bleu de tes nuits sans sommeil
espère âme aux tréfonds ton infâmant réveil !
Sit ! Hic et nunc ! amor defunctus't !

[CalebH]

Ibant obscuri sola sub nocte per umbram
perque domos Ditis vacuas et inania regna :
quale per incertam lunam sub luce maligna
est iter in silvis, ubi caelum condidit umbra
Iuppiter, et rebus nox abstulit atra colorem.
Vestibulum ante ipsum primis in faucibus Orci
Luctus et ultrices posuerunt cubilia Curae;
pallentesque habitant Morbi tristisque Senectus
et Metus et malesuada Fames ac turpis Egestas,
terribiles visu formae, Letumque Laborque;
Tum consanguineus Leti Sopor et mala mentis
Gaudia mortiferumque adverso in limine Bellum,
ferreique Eumenidum thalami et Discordia demens
vipereum crinem vittis innexa cruentis.

 

Enéide Virgile

"Dans n'importe quel ordre tu liras ces tablettes, tu y trouveras toujours la voie de la vérité et de la vertu."

 

Lao Tseu

« Parve — nec invideo — sine me, liber, ibis in Urbem,
Ei mihi, quo domino non licet ire tuo !
Vade, sed incultus, qualem decet exulis esse ;
Infelix habitum temporis hujus habe.
Nec te purpureo velent vaccinia fuco —
Non est conveniens luctibus ille color »

 

Ovide, Elégies

"Od et amo. Quar id faciam, fortasse requiris.

       Nescio, sed fieri sentio et excrucior. "

 

Catulle

[CalebH]

Pour apprécier le vivant dans cette dimension dramatique du libre arbitre, justement où tout est si désespérément prétexte à croire, où la seule vraie liberté est celle de poursuivre son ascension inéluctable et périlleuse, il n'est pas possible d'y opposer la seule réalité biologique, instinct de conservation, instinct de reproduction, mécanismes cellulaires et neurobiologie. Ce sont deux mondes [logiquement] cloisonnés -[fissiparisés].
[...]
une tentative [...] " folle " de concilier l'inconciliable, en rattachant les mouvements semble-t-il " désorganisés " de[s] sociétés humaines au niveau tant individuel que collectif, à un ordre supérieur, sidéral et immuable qui nous dépasse mais en lequel, chacun d'entre nous, à sa manière propre, a foi et en lequel chacun d'entre nous, se réfère tant bien que mal lorsqu'il se décide, à -créer.
[...]
Espérer en peut-être un jour la démonstration purement statistique d'une telle irréalité, c'est-à-dire hors du simple domaine du rêve, non pas comment le lien est établi, mais qu'il est établi, de façon indéfectible est aussi rassurant pour le philosophe que chacun est à sa façon qu'il l'ait pour la cellule de communiquer de façon bilatérale avec l'organisme auquel elle appartient. Drame parce qu'en jeu un motif supplémentaire ou en moins d'avoir en sa raison d'être s[on irréductible raison d'être].
[...]

 Alors, pour [te] répondre [...] oui, il s'agit très certainement de vandammisme ou de sophie-marcisme, mais le vivant, dans toute son infinie variété, c'est cela aussi, il explore une infinité de voies différentes pour accéder à la part céleste à laquelle il espère toujours avoir droit envers et contre tout. Je ne vois pas pour meilleure manière de conclure que de reprendre les mots excellents de **** : " le triple de son tiers et infiniment grandissant ", c'est là une définition tout à fait adaptée à [l]a vision étendue, idéalisée du vivant, [...] vision, [on] l'aura compris, que je partage avec la même foi et que, chacun à sa manière, du scientifique étroit, au philosophe libertaire en passant par le peintre surréaliste où le rédacteurs d'articles de journaux, partagent également.

["Je" ne veu[t] pas être réduit à une activité réflexe, mais quelle importance ??]

 

Florilège personnel disparu en Fev 2003

 

[CalebH]

Lorsque le fait de renoncer ploie sous son inertie ; c'est que la nuance a essuyé un éprouvant et transverse nuancement !!

[CalebH]

je ne lis pas les gens, vivants je les enterre
leur sang chaud tout collant découlant de la veine
Fais-donc d'un boudin noir un sonnet qu'on égrène...
les idées préconçues retournent à la terre !!

[CalebH]

En symbolisant l'échange de manière totalement autocentrée, l'argent finalement symbolisa le symbole ; lorsqu'une espèce s'échappe de son écosystème, ou que, si ce dernier, pareillement -il n'est jamais que provisoire- s'échappe à lui-même ; alors, les qualités de jadis seulent devenir les pires des défauts. Si comme ou (inclusif) en dépit de ce que l'a postulé Leibnitz : "Natura non saltus facit" : posant son  principe de continuité ; obérer ses défauts se réduit à déployer (selon Bohm "to unfold") de "nouvelles" qualités. L'individu en ce qu'il a d'ipséitaire a ce choix tautologiquement unique pour le renouvellement de l'espèce : exprimer - exploiter ses ressources ultimes. Ce que l'on nomme probablement l'épigénétique...Péricliter, survivre, ou (exclusif) vivre : la voie ascensionnelle : la dernière direction lorsque l'espace vital s'asphyxie !

La pensée structure essentiellement le réel, l'inverse est folie. C'est le pressentiment mystique de S. Weil lorsqu'elle se penche personnellement vers la "Grâce" : le non réel structuré.

[CalebH]

L'état par conséquent ""eschatologiquement"" "divin" est celui de vide absolu : le non-penser pour reprendre la terminologie heideggerienne

 

...

[No. 7]

[CalebH]

Philosophari est vivere !

 

Ah le bien beau matin d'une journée d'été
Alors que le lycée s'en va joyeux en cours
Que je me lamentais sur cet inique jour
Avec son nom de Prune, le plus bel arrivait

Son souris ingénu et souvent mal rasé
Nous laissait deviner qu'il avait peu vécu
Le saturnien croyait de dieu son âme élue
pour transformer le monde en ce qu'il désirait !

Il plaçait sur nos fronts le noir rameau d’æthuse
Tout méprisant du sexe et des vulgarités
Comme celui qui parle et qu'on n'écoute plus

Modeste philosophe nimbé par la vertu
Secourant ses amis dans les difficultés
Il croyait l'intellect pouvant être étendu...

 

Excavaison de juin 93

 

Le sonnet pour un con

 

foutre que l'avait pris le petit poussinet
ondoyant sur les routes rejoindre le giron
négligeant sa sister, il l'avait oubliée
terrible sur l'asphalte dans son bô camion
le poussinet chez lui faisait son bô cartable
nettoyait ses chaussures le digne noblaïon
ignoble dans ses mots jamais il fut coupable
en effet il était très porté sur le con
une de ses deux mains tenait un magazine
porno tandis que l'autre astiquait quelque objet
ses parents, sa sister tous trois dans le cuisine
voulait se bien bâfrer l'olympien descendait
exhibant une note qu'il a eu en philo
et devant lui des nouilles et deux bouts de gigot !

 

Excavaison de mai ou juin 1993

Ces deux poèmes (sonnets) ont été rédigés à la fin de notre terminale D, je les ai anonymisés car ils étaient personnalisés...

[CalebH]

La conscience humaine est logiquement la seule entité parfaitement anomique (instructurée)...

[No. 7]

Modeste philosophe nimbé par la vertu
Secourant ses amis dans les difficultés
Il croyait l'intellect pouvant être étendu...

 

Si, comme la louve ou la chienne, la femme allaite son fruit, c'est que cette sécrétion, qui lui est dictée par la nature, devient indispensable à sa santé ; si elle nous est utile dans les différents maux que nous venons de peindre, c'est par tempérament bien plus que par vertu, c'est par orgueil ou par amour d'elle-même. Ne nous surprenons pas de ses motifs ; la faiblesse de ses organes la rendant plus propre que nous au sentiment pusillanime de la pitié, la porte machinalement, et sans qu'elle y ait aucun mérite, à plaindre et à consoler les maux qu'elle voit ; et sa poltronnerie naturelle l'engage à donner à celui qui est plus fort qu'elle, des soins dont elle sent bien qu'elle aura besoin tôt ou tard. Mais, rien de vertueux, rien de désintéressé dans tout cela, rien, au contraire, que de personnel et de machinal. C'est une absurdité révoltante, que de vouloir lui composer des vertus de ses besoins, et de trouver ailleurs que dans sa débilité, dans ses craintes, tous les motifs de ces belles actions.

 

Dure parole

 

Vivre à travers ou pour les autres, c'est se vider de son sang.

 

Cela peut même être jouissif - se charger, pour l'avenir ...

 

Quand le lion vient, n'a-t-il pas soif ?

 

Une façon de voir les 3 métamorphoses ...

 

NB : la conscience n'est que le fruit de l'expérience ...

 

Re : 1515, Marignan, date célèbre, celle à partir de laquelle le roi de France suite à sa victoire en Italie obtint du pape le droit de nommer lui-même les évêques sur son territoire - François 1er, amusant non ? Je pensais à çà en revoyant les premières paroles de la musique : "Check it, since 1516 minds attacked and overseen" ... ^^

[No. 7]

Ton noumène, c'est aussi créer des rapprochements par le biais d'image, tu crées une métaphore agréable ou naturelle de trucs beaucoup moins cool - tu m'étonne que ton Platon il t'oppose çà au monde sensible - et tu crées des ponts artificiels dans ton esprit.

 

Je suis sur qu'après çà, le verbe devient beaucoup plus limpide ... (plein de chemins beaucoup plus court pour aller du point A au point B, mais quasiment tous dans le même sens ...)

[CalebH]

Re N7,

purée, tu me fais lire du Sade avant deux heures du mat' ; je n'ai aucune culture musicale, mais j'ai trouvé ton morceau sympa, mais, même la traduction m'est incompréhensible... j'avoue que, même si, jeune j'étais inconditionnel de Vivaldi, je ne suis pas insensible à ce morceau... Sylvianne n'est qu'un paradigme ; c'est un jeune de 25 ans, qui écrivant ses poèmes qui créa son propre surréalisme...

[No. 7]

Je ne t'ai pas non plus soumis les passages les plus coquins de Justine ... ^^

[CalebH]

Ce que j'ai retenu du Justine, c'est la sodomie le cul plein. Sinon, la vérité, c'est jamais sympa quels que soient les mots que l'on emploie pour la parler. Tu veux me faire croire que tu aimes les humains ? Tu me fais commencer la journée en me gaussant joyeusement.

 

Caleb