A l’arrêt les fabriques que convoitent ces barons de leur aigreur
Les plans dans leurs têtes comme une comète au carbone tracée
Feront de nous des pions si blancs que la neige sera noire
Et bientôt je m’oublie, je te vois plus ma très chère voie de fée
Quand cessera ma croissance, je vais, des arbres, toucher les branches
Toi tu dévores mes jours d’errance de ton cœur qui se balance
« Ecoute les jambes qui s’écroulent dans le pétrole
Ecoute le chaos qui dans les têtes nous matraque
Ecoute le temps qui te creuse au scalpel le visage
Ecoute comment tu regardes passer la mort, sagement
Ecoute ces stupides images qui nous détraquent
Ecoute, tends bien l’oreille car s’épuisent mes paroles »
Je suis un crime qui s’ignore en impuissance
Je te le dis comme un succès
Je te le promets mais en secret
Je vais les massacrer comme on fait l’amour
Je vais me battre car je hais les discours
Je t’aime et tu es mon essence