Sacré Borée coupable de ses mains gelées
Les pieds engourdis par le mercure bas
Son cœur refroidi sous l’effroyable combat
La quarantaine à peine et déjà fatigué
Un bonnet aniline, un espoir anthracite.
Un abri-carton gangréné par quelques mites
Le regard des passants
Insolant, insultant
Pas une main tendue
Pour un Homme perdu
Il avait un soleil
Une merveille
Son seul chauffage
C’était son chien
Mort un matin
Courage
La Mort
T’honore