aquella vez que yo te vi. cette fois où je t'ai vu.
Eras moreno, porteño*. Tu étais brun, Porteño.
Me mirabas, te sonreÃ. Tu me regardais, je t'ai souri.
Por la calle caminamos, Nous marchions dans la rue,
un dÃa de enero, y el sol un jour de janvier, et le soleil
era ardiente. Nos cruzamos. était ardent. Nous nous sommes croisés.
No sé por qué, mi corazón J'ignore pourquoi, mon cœur
latÃa más y más fuerte. battait de plus en plus fort.
Lo oÃa toda la gente… Tous les gens l'entendaient…
TenÃa veintidós años J'avais vingt-deux ans
aquella vez que yo te vi. cette fois où je t'ai vu.
Mi morenito porteño Mon petit brun porteño
me mirabas, te sonreÃ. tu me regardais, je t'ai souri.
Te paraste en media calle Tu t'es arrêté au milieu de la rue
y diste la vuelta hacia mÃ. et tu t'es retourné vers moi.
Cuando buscaba mis llaves Quand je cherchais mes clefs
en mi bolso, tu voz oÃ: dans mon sac, j'ai entendu ta voix:
"─ ¿Es tu casa? ─ SÃ, es la mÃa." "─ C'est chez toi? ─ Oui, c'est chez moi."
Mi corazón más latÃa… Mon cÅ“ur battait davantage…
TenÃa veintidós años J'avais vingt-deux ans
aquella vez que yo te vi. cette fois où je t'ai vu.
Pero te fuiste, porteño. Mais tu es parti, Porteño.
Y a verte nunca más volvÃ. Et je ne t'ai plus jamais vu.
Hace poco, por la tarde, Il n'y a pas longtemps, un après-midi,
crucé a un hombre mayor j'ai croisé un homme âgé
caminando por la calle. marchant dans la rue.
Se paró él diciendo: "─¿Vos Il s'est arrêté disant: "─ Toi
recordás al sol ardiente?... Te rappelles-tu du soleil ardent?...
No te olvidé. Vos, decime…" Je ne t'ai pas oubliée. Toi, dis-moi…"
TenÃa veintidós años J'avais vingt-deux ans
aquella vez que yo te vi. cette fois où je t'ai vu.
En este suelo porteño, Sur ce sol porteño,
me mirabas, te sonreÃ… Tu me regardais, je t'ai souri.
Pasaron más de treinta años, Trente ans ont passé,
pero el amor ya conocà mais j'ai enfin connu l'amour
en un plateado porteño. chez un porteño grisonnant.
Y en mi casa entró por fin. Et il est entré chez moi enfin.
Pienso en todo ese tiempo, Je pense à tout ce temps,
alguien me amaba en silencio… quelqu'un m'aimait en silence…
TenÃa veintidós años J'avais vingt-deux ans
aquella vez que yo te vi. cette fois où je t'ai vu.
Eras moreno, porteño. Tu étais brun, Porteño.
Me mirabas, te sonreÃ. Tu me regardais, je t'ai souri.
*ainsi s'appellent les habitants de Buenos Aires.
(Pour ceux qui connaissent l'espagnol, j'ai conjugué les secondes personnes du singulier à la manière argentine avec le "vos" au lieu du "tù")
Modifié par Marygrange, 26 septembre 2007 - 04:16 .