Séduite par un air de manouche,
Cette femme m’embrasse puis touche
Si doucement mon ventre et mon torse
Sur cette sublime plage Corse.
De l’amour réel mais éphémère,
Tel un cadavre au bord de la mer.
La passion alimente les rêves,
Que la faucheuse dérobe et crève.
Ma mère dit que je suis méchant
Comme les loups qui rodent près du champ.
Un vil démon prenant l’air d’un sage,
Déchaînant l’enfer sur son passage.
La vie endurci mon cœur meurtrie
Par un passé de larmes et de cries
Que je répudie de jour en jour
Un peu comme mon premier amour