arborescence
sur les feuilles
frémissantes
de ta peau qui s'offre
l'émoi
nervuré
de mes mains qui s'ouvrent
alentie frondaison du désir
prélude sans minutes
à la clameur du fruit
inondé
de nocturne safran
et d'aurore déréelle
les souffles où flottent nos veines
se fondent
en un seul respir de sud
et les racines de nos délaissements
sont humiliées jusqu'au fossile
sous le faîte qui cingle
linfabrice