Sans aspérités
Dans la douceur des courbes
J'accompagne cet éveil
Lisse et glabre
D'un soleil minéral
Dans un jardin trouvé
Je sais l'ombre diluée
La marche des écorces
Ou la peau claire des eaux
Mais je ne connais plus
Le nom des statues
Posté 29 mai 2013 - 09:45
Sans aspérités
Dans la douceur des courbes
J'accompagne cet éveil
Lisse et glabre
D'un soleil minéral
Dans un jardin trouvé
Je sais l'ombre diluée
La marche des écorces
Ou la peau claire des eaux
Mais je ne connais plus
Le nom des statues
Posté 30 mai 2013 - 08:38
Sans aspérité,
La pierre couverte de mousse
S'étire, oubliée sous les arbres,
Aux branches éffeuillées.
C'est de la muse, une statue,
Au bout d'une allée..., oubliée.
Il y a un banc à côté,
Qui attend les promeneurs
Pour de tièdes soirs d'été..
Mais , c'est l'hiver à Versailles,
Les pièces du grand bassin,
Ont l'allure morne des eaux
Qui ne reflètent rien,
Et d'autres statues,
Perdent un peu de prestance,
Avec leurs gestes figés,
Et leurs têtes dressées,
---------- sous un épais chapeau de neige.
RC - 30 mai 2013
Posté 31 mai 2013 - 08:58
Merci pour ce ricochet. Un paysage paisible pour promeneurs contemplatifs, juste arrêter les horloges quelques minutes...Eloge de la lenteur...
Posté 31 mai 2013 - 04:07
Posté 11 juin 2013 - 10:56
Je ne sais pas s'il faut obligatoirement chercher un sens, se laisser porter par les images, les couleurs, etc...C'est déjà entrer en territoire poétique, non?
Merci pour votre beau commentaire.