Le voilà dans le salon
Tellement fière avec ses galons
Tout propre ,les gants blancs,
Prenant la pose pour sa maman
Il les a tellement envié
Tous ces héros parfaitement armés
Mais aujourd’hui c’est son tour,
Enfin! il va prouver sa bravoure.
Quelques mois plus tard,
Le rêve est un cauchemard
Le soleil brille comme un phare
Lui erre en permanence dans le noir...
Que le ciel soit loué
Il s’en revient...juste blessé!
Ses gants blancs...il les a laissé
Juste le temps pour ses mains de sécher...
Du rouge dont elles semblent s’ être imprégnées
Il compte sur le temps
Pour guérir ses blessures
Mais il reste comme un enfant
Qui de plus rien n’est sûr
Dans ce monde imparfait
Dans ce monde insensé
Ne cherche pas la gloire,
Creuse et découvre l’espoir.