Il fera bientôt nuit,
Et la lumière d'un phare,
Éclairera les presqu’îles de l'éternité;
Le silence se pose,
Comme la neige en hiver,
Et souffle sur les heures,
Qui vont et viennent;
Simulacre inexorable,
De l'éternel recommencement.
Mais tout s'en va dans notre monde;
Pour ne plus revenir...en définitive.
Et l'obscurité...sous l'étendard du doute,
Plane comme un oiseau de mauvaise augure...
Quelques fois...
Dans les bas fonds de l'oubli,
Des spectres reprennent vie,
A l'aune d'une pensée furtive.
Et c'est toujours la même rengaine...
Le passé cours pour rattraper le temps perdu;
L'avenir est une diseuse de bonne aventure,
Nous invitant sans cesse à la suivre,
Sans jamais faire de promesse.
Depuis l’avènement du monde,
Le folklore nous dit en secret,
Que nos mains sont des grimoires,
Où se croisent les lignes de vies...
Mais la chiromancie ne nous apprendra rien.
Prédire le futur est un leurre...
Et "le principe d'incertitude d’Heisenberg",
Fait l'apologie,
De l'imprévisible complexité de l'existence.
A travers les âges...pierre après pierre,
Les forteresses se bâtissent,
Et attendent les millénaires.
Les princes et les époques se succèdent;
Laissant place aux amnésies de l'histoire;
Tout comme la nature d'une page blanche...
Où tout reste à écrire...
DN/ass* 06/2012