
Le temps où l’on jouait aux billes !
#1
Posté 01 octobre 2007 - 05:00
Je me pose à penser, avec quelque amertume,
Au chagrin qui me hante, et d'un coup je l'allume !
Peut-être que j'aurais un message de lui.
Mais non, il n'en est rien ! Et mon espoir s'enfuit.
Dehors, le soleil brûle et se lève la brume.
J'éteins l'ordinateur. Je reprendrai la plume
Et encor j'écrirai des phrases pour autrui.
Mais ma mélancolie fait couler une larme
Sur ma joue… Je voudrais le rire qui désarme
Le remords, le regret, la honte et le tourment.
Il ressemble au printemps des nouvelles jonquilles
Et fait se souvenir des choses tendrement,
En évoquant le temps où l'on jouait aux billes !
#2
Posté 01 octobre 2007 - 05:23
Au plaisir de te lire encore...
#3
Posté 01 octobre 2007 - 05:47
#4
Posté 01 octobre 2007 - 09:45
bisous béa.....
#5
Invité_Ykaal_*
Posté 02 octobre 2007 - 08:00
Amicalement
Ykaal
#6
Posté 02 octobre 2007 - 04:33
Devant l'ordinateur et son écran de nuit,
Je me pose à penser, avec quelque amertume,
Au chagrin qui me hante, et d'un coup je l'allume !
Peut-être que j'aurais un message de lui.
Mais non, il n'en est rien ! Et mon espoir s'enfuit.
Dehors, le soleil brûle et se lève la brume.
J'éteins l'ordinateur. Je reprendrai la plume
Et encor j'écrirai des phrases pour autrui.
Mais ma mélancolie fait couler une larme
Sur ma joue… Je voudrais le rire qui désarme
Le remords, le regret, la honte et le tourment.
Il ressemble au printemps des nouvelles jonquilles
Et fait se souvenir des choses tendrement,
En évoquant le temps où l'on jouait aux billes !
A cette sentinelle à la fourragère blonde
et à son " qui va là ? ".
Une bille roule à nos pieds...
#7
Posté 02 octobre 2007 - 06:30
#8
Posté 02 octobre 2007 - 08:25
Juste une accroche verbale, sur le second vers
Devant l'ordinateur et son écran de nuit,
Je me pose à penser, avec quelque amertume,
[...]
Je proposerai ceci :
Je me pose à penser, avec douce amertume,
Je fonds sur le fond et danse avec la forme, une poésie à délecter. J'adhère.
#9
Posté 03 octobre 2007 - 12:59
Le message de l'e-mail ? Peut-être, sans doute même, quelqu'un qu'on ne voit pas ou si peu que su un écran d'ordinateur... Merci !Amitiés,BéaCe n'est que le message d'un inconnu: Un joli texte qui m'a bien plu, tout en nuances, en délicatesse et en nostalgie.Au plaisir de te lire encore...
Désolée de te décevoir, toi qui sait si bien ! Eh oui, le vent est un bon messager, et tant pis si ce n'est pas la bonne personnage qui reçoit les mots... Mon lieu est-il si éloigné ? Il s'appelle Paris, lol ! Merci à toi !Amitiés,BéaJe pensais que c'était moi que tu attendais...zut je suis dans l'erreur,impardonnable pour celui qui sait.....J'ai terminé ma plaisanterie.Bel écrit....Essayes de lui écrire de doux mots et laisses le vent les emporter....Amitiés à toi.Et bonjour dans ton lieu si éloigné.Le coeur rapproche les distances.
Merci Domi. Tes mots à toi aussi touchent beaucoup...Bises,Béanostalgie, mélancolie, des mots qui touchent....bisous béa.....
C'est vrai que je donne dans les deux, tristesse et mélancolie, mais je peux être si gaie dans la vie aussi. Mais écrire ainsi, c'est une autre histoire, surtout des sonnets... Merci Ykaal !Amitiés,BéaTristesse, mélancolie, ce texte vous emmène sur une vague captivante. AmicalementYkaal
Merci Ili !Amitiés,Béasuperbe
Accroche verbale ? Peut-être... Tu veux dire l'espèce de hïatus entre le "c" de "avec" et "quelque" ? Je le vois maintenant... Ta proposition est bonne. Pourquoi pas aussi : "Je me pose à penser, d'une vague amertume" ? C'est un peu l'idée que j'en ai en fin de compte... En tout cas, merci pour cette réflexion linguistique bien utile !Amitiés,BéaTrès fort, empreint de l'âme de l'auteur, les mots glissent tendrement sur les souvenirs.Juste une accroche verbale, sur le second versJe proposerai ceci :Je me pose à penser, avec douce amertume,Je fonds sur le fond et danse avec la forme, une poésie à délecter. J'adhère.
Belvis, je t'oubliais, pardon ! J'étais aux prises avec "l'accroche" de mon poème...Joli commentaire, merci ! Dire que je n'ai pratiquement jamais joué aux billes. Normal, c'est un jeu de garçons, et je suis une fille ! Mais je crois qu'une fois ou deux j'en ai fait rouler...Amitiés,BéaA cette sentinelle à la fourragère blondeet à son " qui va là ? ".Une bille roule à nos pieds...
#10
Posté 03 octobre 2007 - 09:16
#11
Posté 03 octobre 2007 - 10:40
"Je me pose à penser, d'une vague amertume"
Je ne puis que me résigner à la puissance de tes vers. Un plaisir d'y revenir.
#12
Posté 22 octobre 2007 - 07:17
Fleur de Lotus, pardonne-moi. Je n'avais pas vu ton message à toi. C'est que je ne reçois pas les notifications par e-mail m'avertissant des commentaires. Pourtant je les demande chaque fois. C'est comme ça... Merci pour tous tes mots si gentils. Le message du poème n'est pas venu, mais d'autres si. Ainsi va la vie. On passe à autre chose, et on se souvient des belles choses...Amitiés,BéaL'attente d'un message et puis on occupe son temps à autre chose et c'est tant mieux aussi, car on l'occupe encore plus pleinement ce temps...de l'attente...de l'absence...et un jour...un message...dans la boîte...on l'ouvre...coeur battant...on le découvre...le coeur palpite...je t'espère ce doux et délicieux message plein d'entrain loin des remords, regret, honte et tourment. J'ai aimé...Cuidate bien...Un abrazo. Fleur de Lotus (et merci pour ton joli message sur l'un de mes poèmes, je l'ai laissé en évidence avec ton nom, la poésie appelle la poésie...)
Merci encore, RésurrectionJe ne puis que me résigner à la puissance de tes vers. Un plaisir d'y revenir.
